C'est un peu ironique que 25 candidats à la course de la magistrature suprême, en campagne électorale n’ont pas une proposition claire ...
C'est un peu ironique que 25 candidats à la course de la magistrature suprême, en campagne électorale n’ont pas une proposition claire à l’inondation de la coulée et du dégât du lycée. Nos candidats doivent faire preuve de sagesse politique et ne pas laisser une réaction instinctive déteindre sur l’ordre du jour à la veille du scrutin.
Les événements tragiques qui ont ravagé le lycée de Moroni la semaine dernière et l’inondation du quartier Moroni Coulée, ont ému et stupéfié tout le monde, et nos cœurs et nos pensées sont tournés vers tous ceux qui sont touchés par ces événements. Cette menace climatique appelle toujours une réponse résolue, en vue de garantir la sécurité des élèves et des sinistrés.
Malheureusement, nos dirigeants, ainsi que nos 25 candidats à l’élection présidentielle et les 15 candidats au poste de gouverneur de Ngazidja, malgré leur riche et long programme sur l’éducation, la sécurité de la population et la cohésion la sociale, aucun d’entre eux n’est propose un plan ni d’urgence, ni à cour terme pour le rétablissement de la situation dans ces deux endroit. Le gouvernement aussi répond aux abonnés absence dans ces questions. « Ces défis sont de même nature, et c’est une menace pour la population. Nos dirigeants doivent comprendre que c’est un défi, un premier test que Dieu a voulu nous montré qui est le vrai responsable entre eux. Et malheureusement aucun d’entre eux ne s’est démarqué du lot », s’est-il chagriné le vieux Moussa du quartier Coulée.
Alors qu’une partie des élèves du lycée suivent des cours dans des tentes installées par la Cosep, aucun candidat, ne met ce dossier à l’ordre du jour de sa campagne, tout comme les dégâts des fortes pluies qui ont causé le calvaire des habitants du quartier Coulée. C’est dossier chaud de cette campagne et défi de nos dirigeants, qui demande une somme de 500 millions pour renouveler l’ensemble du lycée en dehors de 53 millions déjà engagé pour la toile du bâtiment endommagé, est devenu un cauchemar pour nos dirigeants au moment ou nos candidats ont engagé plus d’un milliard pour la campagne présidentielle. « C’est la preuve que nos dirigeants ne pensent qu’à leur ventre et en réalité, cela montre que ces prétendants candidats ne seront pas à la hauteur de nos préoccupation », a-t-il montré le jeune Djaoid Boina.
Nakidine Hassane
Photo©Toyb Ahmed