En Afrique du Sud, depuis une semaine, Mandla Mandela, le petit-fils de Madiba, et actuel chef du clan, est sous le feu des critiques pour s...
En Afrique du Sud, depuis une semaine, Mandla Mandela, le petit-fils de Madiba, et actuel chef du clan, est sous le feu des critiques pour s’être converti à l’islam. Le petit-fils de Nelson Mandela s’est marié la semaine dernière avec Rabia Clarke, une jeune femme musulmane de 22 ans, originaire du Cap. Un changement de religion qui a suscité l'émoi des chefs traditionnels sud-africains.
Mandla Mandela s’est marié pour la quatrième fois en 12 ans la semaine dernière, dans une mosquée du Cap. Le petit-fils de Madiba a déclaré dans un communiqué que « bien que sa femme et lui-même aient été élevés dans des cultures et des religions différentes, leur mariage reflète ce qu’ils ont en commun : le fait d’être Sud-Africains ».
Suite à cette cérémonie privée, l’un des imams qui a marié le couple a confirmé à la presse que Mandla Mandela s’était converti à l’islam en novembre 2015. Une nouvelle qui n’a pas du tout plu au Congrès des chefs traditionnels sud-africains.
Dans un communiqué très sec, les leaders traditionnels ont estimé que le chef du clan Mandela « ne pouvait plus être le chef des AbaThembu à Mvezo (…) car les habitants de Mvezo ne sont pas musulmans. »
Le Congrès des chefs traditionnels a ensuite souligné que dans la tradition africaine, c’est à la femme d’embrasser la religion de son mari et jamais le contraire. Même si le Congrès n’a pas le pouvoir de détrôner Mandla Mandela, ses responsables l’ont appelé à s’expliquer.
Même tollé du côté de l’Organisation des médecins traditionnels, qui dénonce « une disgrâce faite à ses ancêtres et à la communauté traditionnelle au sens large » et « une trahison faite à sa culture et à son identité ».
L’organisation des médecins traditionnels a également estimé que ce n’est pas la première fois que les actions de Mandla Mandela ne sont pas en conformité avec ses ancêtres. Une référence au premier mariage du petit fils de Nelson Mandela avec la réunionnaise Anaïs Grimaud.
En 2011, après s'être enfuie d'Afrique du Sud, celle-ci a entamé une procédure de divorce et fait annuler sur décision de justice les deux mariages suivants de Mandla Mandela… Une affaire toujours en cours, et qui a fait scandale.
Lors du discours à la Nation de Jacob Zuma, jeudi dernier, Mandla Mandela est apparu au bras de sa troisième épouse, la princesse swazi Nodiyala Mbali Makhathini alimentant les spéculations sur sa récente union. Le petit-fils de Mandela a été hué à son arrivée par une partie de la foule mécontente de son alliance. Par RFI
Mandla Mandela s’est marié pour la quatrième fois en 12 ans la semaine dernière, dans une mosquée du Cap. Le petit-fils de Madiba a déclaré dans un communiqué que « bien que sa femme et lui-même aient été élevés dans des cultures et des religions différentes, leur mariage reflète ce qu’ils ont en commun : le fait d’être Sud-Africains ».
Mandla, le petit-fils de Nelson Mandela en juin 2013. © REUTERS/Rogan Ward |
Suite à cette cérémonie privée, l’un des imams qui a marié le couple a confirmé à la presse que Mandla Mandela s’était converti à l’islam en novembre 2015. Une nouvelle qui n’a pas du tout plu au Congrès des chefs traditionnels sud-africains.
Dans un communiqué très sec, les leaders traditionnels ont estimé que le chef du clan Mandela « ne pouvait plus être le chef des AbaThembu à Mvezo (…) car les habitants de Mvezo ne sont pas musulmans. »
Le Congrès des chefs traditionnels a ensuite souligné que dans la tradition africaine, c’est à la femme d’embrasser la religion de son mari et jamais le contraire. Même si le Congrès n’a pas le pouvoir de détrôner Mandla Mandela, ses responsables l’ont appelé à s’expliquer.
« Disgrâce »
Même tollé du côté de l’Organisation des médecins traditionnels, qui dénonce « une disgrâce faite à ses ancêtres et à la communauté traditionnelle au sens large » et « une trahison faite à sa culture et à son identité ».
L’organisation des médecins traditionnels a également estimé que ce n’est pas la première fois que les actions de Mandla Mandela ne sont pas en conformité avec ses ancêtres. Une référence au premier mariage du petit fils de Nelson Mandela avec la réunionnaise Anaïs Grimaud.
En 2011, après s'être enfuie d'Afrique du Sud, celle-ci a entamé une procédure de divorce et fait annuler sur décision de justice les deux mariages suivants de Mandla Mandela… Une affaire toujours en cours, et qui a fait scandale.
Lors du discours à la Nation de Jacob Zuma, jeudi dernier, Mandla Mandela est apparu au bras de sa troisième épouse, la princesse swazi Nodiyala Mbali Makhathini alimentant les spéculations sur sa récente union. Le petit-fils de Mandela a été hué à son arrivée par une partie de la foule mécontente de son alliance. Par RFI