Actuellement, Zaza est devenue l'artiste féminin la plus prisée. Dans les chansons de mariage ou dans les activités culturelles, l'...
Actuellement, Zaza est devenue l'artiste féminin la plus prisée. Dans les chansons de mariage ou dans les activités culturelles, l'enfant de Djoumoichongo fait carton plein en France. Sur Internet, ses vidéos se rependent comme une traînée de poudre. Gros plan sur une carrière qui a commencé en beauté depuis les Comores.
Zaza est une exception dans la musique comorienne. Beaucoup avait parié sur la fin de sa carrière après son installation en France comme les autres artistes du Toirab comorien. Au contraire, cette artiste de 30 ans a repris du poil de la bête depuis qu'elle a déposé ses valises en terre parisienne. Elle produit tout simplement plus que lorsqu'elle était au pays. " Ici en France, il y a une très forte clientèle. Je suis très sollicitée par les associations et les familles qui font leurs mariages. Je me suis même étonnée par l'ampleur.
Je profite de cette occasion pour rendre hommage à mes clients surtout les mamans comoriennes qui aiment bien mes chansons", martèle Zaza Ali Mohamed de son vrai nom. Encadrée et produite par Maître Zilé, Zaza passe la plupart de son temps en studio et pourtant, elle n'arrive pas à satisfaire toute la demande. "La demande est trop forte. J'avoue que je suis débordée parfois par les commandes. D'ailleurs, je m'excuse car je suis parfois obligée de rejeter certaines", reconnaît celle qui vit actuellement à Paris. Signe de son succès actuel, son dernier tube a été partagé 378 fois et plus de 37 000 vues.
Ce succès est une suite logique d'une carrière qui avait bien démarrée depuis les Comores. Comme la plupart des artistes comoriens du Toirab, tout a commencé dans son village natal de Djoumoichongo Hambou. Elle avait à peine 17 ans lorsqu'elle a pris le micro de l'association musicale de son quartier. " J'ai commencé la musique en 2003 avec l'orchestre Banatildjamal. C'est de là qu'est née la passion de la musique. De ce groupe est sorti mon premier tube de mariage suivi de ma première chanson de Toirab, Malinga Namipvatso", se souvient cette mère de 3 enfants. Comme la plupart des artistes comoriens, la musique n'était qu'un passe-temps pour elle jusqu'à son installation en France. " Heureusement, je gagne ma vie grâce à la musique. Ma petite famille dépend de la musique donc la musique est devenue mon travail", se félicite celle qui a chanté le tube Dunzangu qui fait fureur sur Facebook.
De Marseille à Paris en passant par Lyon, cette voix magique fait danser tous les âges. Avec plus d'une trentaine de chansons dans son répertoire, elle voudrait sortir un album mais elle se dit préoccupée par le piratage. "Mon rêve serait de sortir un CD mais j'ai peur du piratage. Il suffit qu'une seule personne achète l'album et le CD est multiplié par 100. Donc, c'est une perte pour nous les artistes", conclut-elle.
Mohamed Abdou Hassani (Ortega) avec Salwa Mag
Zaza est une exception dans la musique comorienne. Beaucoup avait parié sur la fin de sa carrière après son installation en France comme les autres artistes du Toirab comorien. Au contraire, cette artiste de 30 ans a repris du poil de la bête depuis qu'elle a déposé ses valises en terre parisienne. Elle produit tout simplement plus que lorsqu'elle était au pays. " Ici en France, il y a une très forte clientèle. Je suis très sollicitée par les associations et les familles qui font leurs mariages. Je me suis même étonnée par l'ampleur.
Je profite de cette occasion pour rendre hommage à mes clients surtout les mamans comoriennes qui aiment bien mes chansons", martèle Zaza Ali Mohamed de son vrai nom. Encadrée et produite par Maître Zilé, Zaza passe la plupart de son temps en studio et pourtant, elle n'arrive pas à satisfaire toute la demande. "La demande est trop forte. J'avoue que je suis débordée parfois par les commandes. D'ailleurs, je m'excuse car je suis parfois obligée de rejeter certaines", reconnaît celle qui vit actuellement à Paris. Signe de son succès actuel, son dernier tube a été partagé 378 fois et plus de 37 000 vues.
Ce succès est une suite logique d'une carrière qui avait bien démarrée depuis les Comores. Comme la plupart des artistes comoriens du Toirab, tout a commencé dans son village natal de Djoumoichongo Hambou. Elle avait à peine 17 ans lorsqu'elle a pris le micro de l'association musicale de son quartier. " J'ai commencé la musique en 2003 avec l'orchestre Banatildjamal. C'est de là qu'est née la passion de la musique. De ce groupe est sorti mon premier tube de mariage suivi de ma première chanson de Toirab, Malinga Namipvatso", se souvient cette mère de 3 enfants. Comme la plupart des artistes comoriens, la musique n'était qu'un passe-temps pour elle jusqu'à son installation en France. " Heureusement, je gagne ma vie grâce à la musique. Ma petite famille dépend de la musique donc la musique est devenue mon travail", se félicite celle qui a chanté le tube Dunzangu qui fait fureur sur Facebook.
De Marseille à Paris en passant par Lyon, cette voix magique fait danser tous les âges. Avec plus d'une trentaine de chansons dans son répertoire, elle voudrait sortir un album mais elle se dit préoccupée par le piratage. "Mon rêve serait de sortir un CD mais j'ai peur du piratage. Il suffit qu'une seule personne achète l'album et le CD est multiplié par 100. Donc, c'est une perte pour nous les artistes", conclut-elle.
Mohamed Abdou Hassani (Ortega) avec Salwa Mag