LAHIKA KALI KALI KALIHOMO TSWA " Proche du crépuscule, le soleil devient incandescent" L'île d'Anjouan comme les au...
LAHIKA KALI KALI KALIHOMO TSWA
" Proche du crépuscule, le soleil devient incandescent"
L'île d'Anjouan comme les autres îles de l'archipel retient son souffle. Les élections prochaines, je le crains et avec raison, annonce le début de la fin d'une implosion mal retenue qui finira par une explosion qui verra son abominable conclusion dans un immense cimetière, et là je pèse mes mots.
Les responsables de cette hécatombe serait IKILILOU DHOININE à Ngazidja comme à Mwali et MOHAMED AFFANE à Ndzouani.
Oui l'île de Lopa va réveiller les vieux démons à en juger par la tension d'une population résolue à provoquer l'exécutif, à lyncher ces rares partisans. Les affiches, les banderoles du gouverneurs candidats déchirés ouvertement ici et là sont les signes annonciateurs d'un déluge que seul MOHAMED AFFANE semble ne pas s'en rendre compte.
En effet, ANISSI est une histoire ancienne, "ALI ABINDROUWA", vouloir s’entêter à défier le peuple, c'est préparer apocalypse.
J'appelle ANISSI à bien vouloir se retirer de la course pour préserver un climat social apaisé, ainsi, il aurait rendu service à son île et partir par la grande porte. Comme tout citoyen, il s'attendra à la justice pour les malversations financières relatives à son enrichissement exponentiel avec son second M. AFFANE. Comment vouloir résister à toute une population qui vomit lorsque on évoque cette candidature?
La grosse provocation est l'imposition du gouvernorat sur les membres du bureau des votes, des membres tous issus du camps des familles des commissaires et du gouverneurs. J'appelle ces jeunes à ne pas mettre leur vie en danger pour des promesses d’embauches sans suite ou quelques billets de banque.
La colère justifiée d'un peuple est un tsunami qui fait céder toutes les digues en béton armé et sincèrement Anjouan en a marre.
J'appelle le peuple à persévérer, à défendre leur choix, à traquer les marchands de conscience et surtout à ne pas les permettre de fuir en Kwassa vers Mayotte. A mon sens, ils ont compris leur fin et ils se préparent à ramasser les derniers centimes pour fuir le moment venu.
J'appelle enfin les candidats à démontrer qu'ils méritent cette noble fonction, à mettre de côté leur soif de pouvoir et de liguer comme un seul homme à la protection du verdict des urnes et à la victoire de la démocratie. Il n'y a pas place à la naïveté et la dépendance des institutions internationales et régionales qui finiront par valider au nom de l'équilibre de la force.
BEN ALI