Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les ...
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Lalao Ravalomanana, la maire d'Antananarivo.
Difficile d’être la maire de la capitale malgache quand on est une femme discrète, pas très bavarde, et qu’on a été l’épouse d’un président, certes déchu, mais hypercommunicant. C’est pourtant le défi que tente de relever Lalao Ravalomanana, élue aux élections municipales en août avec près de 56 % des voix. Celle qui a dirigé Tiko, le groupe familial de produits laitiers, lors de l’exil provisoire de son mari après le coup d’État de 2009 a déjà prouvé qu’elle n’était pas qu’une première dame.
Mais pour beaucoup d’observateurs « Lalao » est entrée à reculons dans l’arène politique pour remplacer au pied levé son mari, privé de mandats. « L’année 2016 va être décisive pour elle, annonce Lova Rabary-Rakotondravony, journaliste politique àL’Express de Madagascar. Pour l’instant, cette femme de tempérament n’a pas les moyens d’avancer sur les grands dossiers qu’elle voulait privilégier – l’assainissement de la ville et la remise en état des routes – car les caisses sont vides. » En attendant, sur les photos du site de la mairie d’Antananarivo, Mme Ravalomanana joue les femmes d’action dans les quartiers défavorisés. « Elle finira par s’imposer, confie un proche du clan. Enfin, si son mari accepte, car pour l’instant il brûle de revenir en politique. »
François-Xavier Freland - Jeuneafrique
Lalao Ravalomanana © Tantely Andriamalala/AFP |
Difficile d’être la maire de la capitale malgache quand on est une femme discrète, pas très bavarde, et qu’on a été l’épouse d’un président, certes déchu, mais hypercommunicant. C’est pourtant le défi que tente de relever Lalao Ravalomanana, élue aux élections municipales en août avec près de 56 % des voix. Celle qui a dirigé Tiko, le groupe familial de produits laitiers, lors de l’exil provisoire de son mari après le coup d’État de 2009 a déjà prouvé qu’elle n’était pas qu’une première dame.
Mais pour beaucoup d’observateurs « Lalao » est entrée à reculons dans l’arène politique pour remplacer au pied levé son mari, privé de mandats. « L’année 2016 va être décisive pour elle, annonce Lova Rabary-Rakotondravony, journaliste politique àL’Express de Madagascar. Pour l’instant, cette femme de tempérament n’a pas les moyens d’avancer sur les grands dossiers qu’elle voulait privilégier – l’assainissement de la ville et la remise en état des routes – car les caisses sont vides. » En attendant, sur les photos du site de la mairie d’Antananarivo, Mme Ravalomanana joue les femmes d’action dans les quartiers défavorisés. « Elle finira par s’imposer, confie un proche du clan. Enfin, si son mari accepte, car pour l’instant il brûle de revenir en politique. »
François-Xavier Freland - Jeuneafrique