Lucide il est conscient que sans une vraie politique économique d'envergure, le pays ne peut pas vivre en sécurité. La relance économiq...
Lucide il est conscient que sans une vraie politique économique d'envergure, le pays ne peut pas vivre en sécurité. La relance économique sera au cœur de son discours. La croissance par tous les moyens. L'économie de production pour faire face aux plus de 5000 jeunes actifs qui rentrent chaque année sur le marché de travail comorien.
Le père de l'Université des Comores revient pour donner espoir aux plus de 10 000 étudiants diplômés de l'Université des Comores et aux 9954 étudiants actuellement inscrits à cette université communément appelée Université d'Azali. Notons qu'en 1998, le taux de croissance économique du pays était nul, voire négatif, Azali a pu relancer l'économie comorienne et le taux de croissance tournait autour de 3,5 à 5% .
Cet effort a été obtenu sans aides extérieures. En effet aux cours de ses 7 ans de pouvoir, Azali a reçu en tout moins de 5 milliards de FC de recettes extérieures. Les rapports de la Banque centrale des Comores attestent que sous Mamadou, les recettes extérieures avoisinent les 25 milliards de FC par an avec un pic en décembre 2015 de plus 26 milliards de FC.
Malgré cette pluie de milliards, l'homme qui croit et qui ose dire devant les cameras de l'ORTC que la douane est l'avenir des Comores, n'a pris aucune mesure pour la relance de l'économie: le taux de croissance moyen tourne autour de 1,2 % soit un taux en dessous du taux de croissance démographique. Normal car sa politique était axée sur une ligne: la mendicité dont il a osé dire dans une conférence, tenez -vous, les aides extérieures sont nos droits. Lui Président! Pauvres Comores!
Par Abdou Katibou
Photo © Msa Ali Djamal