Alors qu’un accord semblait sur le point d’être trouvé mardi soir, le SNPL ALPA a pris la décision de maintenir son préavis. Le syndicat ex...
Alors qu’un accord semblait sur le point d’être trouvé mardi soir, le SNPL ALPA a pris la décision de maintenir son préavis. Le syndicat expliquera sa position au cours d’une conférence de presse qui aura lieu ce soir à 21h.
Mardi soir, au terme de négociations marathon entamées lundi après-midi, direction et syndicat étaient sur le point de conclure.
Un projet de protocole d’accord devait être soumis à la base. Dans la journée d’hier, tout volait en éclat.
Dans un communiqué publié ce matin, le syndicat déclare : « Après l’arrêt des négociations annoncé par la Direction d’Air Austral, le SNPL France ALPA a fait une contre-proposition à la version « direction » du protocole de fin de conflit, dans une réelle volonté d’éviter la grève de vendredi. Bien que ce texte se contente de formaliser le rattachement hiérarchique et fonctionnel des pilotes dans l’organigramme de la compagnie, d’évacuer la sanction prise à l’encontre d’un délégué syndical en la portant devant les tribunaux conformément aux souhaits de Monsieur Malé, de rappeler des points techniques qui faisaient déjà l’objet d’un accord de principe, la Direction d’Air Austral a opposé un refus catégorique ».
"3 millions d’euros de perte"
De son côté, la direction de la compagnie a indiqué hier "constater avec indignation la volonté d’un syndicat jusqu’au-boutiste de maintenir à tout prix son préavis de grève et ce en dépit de toutes avancées proposées" et "s’interroger sur les réelles motivations d’un syndicat qui ne fait que surenchérir de façon systématique et dont le double jeu et les attitudes contradictoires semblent empêcher toute issue à cette crise injustifiée".
Elle souligne pourtant avoir démontré sa volonté de "prendre en considération les attentes de ses pilotes". Le motif "réel" de la crise serait, selon la direction d’Air Austral, "le refus de retirer l’avertissement adressé à son salarié en outre DS du SNPL, en raison des menaces qu’il a proféré à l’encontre d’un Dirigeant".
Hier, Marie-Joseph Malé, PDG de la compagnie aérienne, a évoqué un chiffre de 3 millions d’euros de perte dans le cas où ces quatre jours de grève auraient lieu.
Par clicanoo.re