Un véritable sens de sacrifice et de l'effort pour un projet commun: Faire gagner les Comores Être président comme être gouverneur, c...
Un véritable sens de sacrifice et de l'effort pour un projet commun: Faire gagner les Comores
La chose a été banalisée surtout par Azali lui-même. Une petite traversée de 45 min. Finalement nous avons quitté la plage de Sima Anjouan à 12hr17 pour arriver à la plage de Djoiezi Moheli à 15hr45. La très forte houle faisant des creux jusqu'à 2 mètres était l'une des causes de ce retard, auquel il faut rajouter des moteurs pas très puissants et pas en très bon état . Nous étions tous trempés jusqu'aux os.
Ce fut une belle, une folle et une formidable aventure. Belle parce qu'elle apporta la preuve de gens qui ne reculent devant rien dès lors qu' il s'agit de servir leur pays. Folle parce que le japawa même motorisé reste une embarcation de fortune, sans bouées de sauvetage, sans GPS et sans radio. Et aujourd'hui cette traversée était encore folle car la houle était forte, des vagues traversaient l'embarcation sans arrêt, et le temps semblait si long. A bord certains ne savaient pas nager, mais ils ont pris ce risque insensé au nom de l'amour de leur pays.
Être président comme être gouverneur, c'est de savoir consentir à des sacrifices et être capable de s'adapter à toutes contingences de la vie. Prendre les décisions qu'il faut avec les moyens de bord pour ne pas manquer au rendez-vous avec le peuple,voilà le véritable enseignement de cette aventure pédagogique. Aujourd'hui comme hier, l'équipe gagnante d'Azali Assoumani et de Dr Hamidou Karihila ont montré leur détermination à dépasser les contraintes temporelles afin de rendre probable l'improbable, parce que derrière ces sacrifices consentis et ces efforts déployés, il y a un projet commun qui est de faire gagner les Comores. Par Msa Ali Djamal
Voici le récit de cette aventure pleine de sens qui nous vient de Mohamed Abdou Mbechezi depuis Mohéli.
Malgré l'instance et les relations amicales avec les directions des compagnies aériennes locales, il était impossible de se rendre à Moheli depuis Mutsamudu par avion. Azali a décidé alors que son équipe qui doit coûte que coûte être au rendez-vous fixé aux Moheliens, partira en bateau de pêche de type japawa.
Voici le récit de cette aventure pleine de sens qui nous vient de Mohamed Abdou Mbechezi depuis Mohéli.
De Sima à Djoiezi en Japawa!
La chose a été banalisée surtout par Azali lui-même. Une petite traversée de 45 min. Finalement nous avons quitté la plage de Sima Anjouan à 12hr17 pour arriver à la plage de Djoiezi Moheli à 15hr45. La très forte houle faisant des creux jusqu'à 2 mètres était l'une des causes de ce retard, auquel il faut rajouter des moteurs pas très puissants et pas en très bon état . Nous étions tous trempés jusqu'aux os.
Ce fut une belle, une folle et une formidable aventure. Belle parce qu'elle apporta la preuve de gens qui ne reculent devant rien dès lors qu' il s'agit de servir leur pays. Folle parce que le japawa même motorisé reste une embarcation de fortune, sans bouées de sauvetage, sans GPS et sans radio. Et aujourd'hui cette traversée était encore folle car la houle était forte, des vagues traversaient l'embarcation sans arrêt, et le temps semblait si long. A bord certains ne savaient pas nager, mais ils ont pris ce risque insensé au nom de l'amour de leur pays.
Formidable parce que c'est le genre d'aventure qui cimente une équipe et qui la rend invincible. Formidable parce qu' encore une fois Azali se montre en leader qui travaille en symbiose avec son équipe. Formidable parce que c'était l' occasion de découvrir d'autres facettes d'un homme qui s'adapte aux circonstances, qui sait évoluer dans tous les milieux.
En effet, Azali ce fils de paysan élevé dans la rudesse de la vie paysanne est aussi à l'aise en mer. Un agriculteur qui connait les difficultés du pêcheur. Azali connait sans doute mieux que tous les autres candidats les problèmes de ce que Jean-Pierre Raffarin a appelé le peuple d'en bas parce que c'est de là où il vient et il en est fier.
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
En effet, Azali ce fils de paysan élevé dans la rudesse de la vie paysanne est aussi à l'aise en mer. Un agriculteur qui connait les difficultés du pêcheur. Azali connait sans doute mieux que tous les autres candidats les problèmes de ce que Jean-Pierre Raffarin a appelé le peuple d'en bas parce que c'est de là où il vient et il en est fier.
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