Le jeu de cache-cache de la communauté internationale avec les textes qui régissent les élections aux Comores se poursuit et se clarifie. ...
Le jeu de cache-cache de la communauté internationale avec les textes qui régissent les élections aux Comores se poursuit et se clarifie.
Dans une communiqué en date du 6 décembre 2015, la Communauté internationale lance un appel aux parties prenantes comoriennes pour qu’elles oeuvrent à la tenue réussie des élections prévues en 2016 et se conforment scrupuleusement a la constitution du pays. Les quatre organisations (Union Africaine, Nations Unies, Union Européennes et l’Organisation Internationale de la Francophonie), agissant, dans le cadre de leur partenariat dans le domaine de la paix et de sécurité et de leur appui conjoint à la consolidation de la paix aux Comores, en appellent à toutes le parties prenantes comoriennes pour qu’elles mettent à profit les élections sa venir afin de garantir que les progrès accomplis se sont pas remis en cause.
En particulier, elles exhortent au respect de l’esprit de et des dispositions pertinentes de la constitution comorienne notamment les principes de la présidence tournante. L’adhésion à ce principe a été la pierre angulaire du maintien de la stabilité et de préservation des acquis enregistrés sur le plan de la réconciliation. Les quatre organisations ont lancé un appel à tous les acteurs politiques concernés pour qu’ils s’abstiennent de toutes actions qui pourraient compromettre le processus électoral et placent l’intérêt de leur pays au-dessus de considération personnelles et égoïste.
Le 21 septembre 2015, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 545ème réunion tenue le 21 septembre 2015, avait déjà exprimé sa préoccupation face aux tentatives de certains acteurs politiques comoriens de remettre en cause le principe de la présidence tournante, tel que consacré par la Constitution comorienne. Le Conseil avait mis en garde contre ces tentatives et contre toute autre action de nature à créer des tensions et à compromettre les avancées enregistrées dans le processus de réconciliation et de stabilisation des Comores.
En d’autres termes, moins diplomatique, la Communauté internationale valide avant la cour Constitutionnelle comorienne, la pratique de la présidence tournante qui consacre la citoyenneté insulaire ( la pierre angulaire de la stabilité et de préservation des acquis enregistrés sur le plan de la réconciliation) et appelle indirectement l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, de s’abstenir de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, une candidature qui pourrait compromettre le processus électoral. Elle l’invite à placer l’intérêt de son pays au-dessus de considérations personnelles et égoïste
Circulez, il n'y a rien à voir !!!
Par ComoresDroit