Des réseaux de recrutement basés à Madagascar sont portés au grand jour, dans un rapport sur la prostitution à l'île Réunion. Des agenc...
Des réseaux de recrutement basés à Madagascar sont portés au grand jour, dans un rapport sur la prostitution à l'île Réunion. Des agences implantées dans la Grande île auraient apporté un changement à la prostitution réunionnaise. Un constat révélerait une réalité qui s'est accentuée de jour en jour.
En croisant toutes les données, l'Antenne Réunionnaise de l'Institut de Victimologie (ARIV), une association créée en 2002, conclut que la majorité des jeunes femmes qui font le trottoir à Saint-Denis et à Saint-Pierre, seraient des Malgaches. Les personnes qui profitent de ce réseau de prostitution, effectuent le recrutement depuis La Réunion selon le rapport de l'ARIV. les filles seraient ensuite placées sous la coupe d'un proxénète ou d'une «tatie», qui rentabilise au maximum le prix du billet d'avion.
«Les Malgaches ont pris tout le marché, en cassant les prix. De 40 euros, le prix de la passe est descendu à 15 euros, voire 10. Elles prennent 30 euros sans le préservatif», témoigne une prostituée. Le rapport estime, en outre, qu'une centaine de filles arriverait chaque année de la Grande-Île. De nombreux témoignages confortent cette analyse de la situation. Le rapport évoque une concurrence très rude entre les Malgaches et les Franco-Mauriciennes, et du coup elles sont de moins en moins vêtues, pour attirer les clients.
Seth Andriamarohasina
Publié par l'express de Madagascar
Photo d'illustration. Réunion 1ère
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
En croisant toutes les données, l'Antenne Réunionnaise de l'Institut de Victimologie (ARIV), une association créée en 2002, conclut que la majorité des jeunes femmes qui font le trottoir à Saint-Denis et à Saint-Pierre, seraient des Malgaches. Les personnes qui profitent de ce réseau de prostitution, effectuent le recrutement depuis La Réunion selon le rapport de l'ARIV. les filles seraient ensuite placées sous la coupe d'un proxénète ou d'une «tatie», qui rentabilise au maximum le prix du billet d'avion.
«Les Malgaches ont pris tout le marché, en cassant les prix. De 40 euros, le prix de la passe est descendu à 15 euros, voire 10. Elles prennent 30 euros sans le préservatif», témoigne une prostituée. Le rapport estime, en outre, qu'une centaine de filles arriverait chaque année de la Grande-Île. De nombreux témoignages confortent cette analyse de la situation. Le rapport évoque une concurrence très rude entre les Malgaches et les Franco-Mauriciennes, et du coup elles sont de moins en moins vêtues, pour attirer les clients.
Seth Andriamarohasina
Publié par l'express de Madagascar
Photo d'illustration. Réunion 1ère
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