Je continue à visiter chaque jour " Habarizacomores " , cet espace d’information qui nous nourrit de l’actualité politique du pa...
Je continue à visiter chaque jour " Habarizacomores", cet espace d’information qui nous nourrit de l’actualité politique du pays et d’autres thèmes qui attirent notre attention. Mais, à ma grande surprise, je constate que certaines personnes rongées par la haine tirent à boulets rouges sur Houmed Msaidié, pas dans une démarche politique car entant qu’homme publique, il est appelé à être critiqué, mais dans un contexte méprisant que je trouve insupportable. Et c’est pourquoi, je tiens à réagir. En effet, on accuse Msaidié dêtre candidat aujourd’hui alors qu’il a déjà fait la prison. Au lieu de s’aventurer dans la haine et le mépris, il fallait demander et interroger ceux qui l’ont condamné, afin d’éviter de se faire ridiculiser.
Ayant fait partie du comité de soutien de Msaidié pendant qu’il était en prison, je porte ici mon témoignage tout en demandant celles et ceux qui tenteront de refuser ma part de vérité de se rendre au palais de justice de Moroni, et plus précisément à la Cour d’appel pour s’enquérir de la vérité. Comme dans tout pays dans ce monde, et en particulier en Afrique, il existe ce qu’on appelle, de procès politiques. Et c’est ce qu’il a subit Houmed Msaidié, au lendemain de la prise du pouvoir de Sambi. Je me rappellerai toujours de ce procureur de la République de l’époque, sommé par Sambi de jeter les ténors de la Crc en prison. Il est allé loin jusqu’à comparer leur procès avec celui Nuremberg. Une faute morale qu’il a regrettée et qu’il a finie par quitter le métier de juge pour se consacrer à celui d’avocat.
J’estime que dans ces espaces sociaux, la vérité mérite d’être dite afin d’éclairer les lecteurs que nous sommes. Msaidié avait écopé 12 mois de prison ferme, et il a passé plus de 7 mois en prison. Et après avoir interjeté un appel, la Cour d’appel acquise à cent pour cent à Sambi, l’a acquitée et ne lui a pas demandée de rembourser quoi que ce soit. Et son casier judicaire n’a pas été Sali. Et pour preuve, à sa sortie de prison, il s’est porté candidat aux élections de président de l’Île autonome de Ngazidja et la Cour constitutionnelle a validé sa candidature. Ceux qui voient aujourd’hui d’un mauvais œil la participation de Houmed à cette élection alors qu’il a été condamné, doivent revenir en arrière pour suivre le cours de l’histoire, au lieu de tromper l’opinion publique.
L’acquitement de Msaidié est la preuve que c’est un procès politique qu’il ne nie pas et qu’il assume entant que politique. Pour rafraîchir vos mémoires, le jour même où il a été libéré, a tenu une conférence de presse et a chargé Sambi pour sa gestion chaotique du pays. Accusons Msaidié pour autre chose, et non ce mensonge de vouloir entacher son casier judiciaire parce qu’on ne l’aime pas.
Abdillah Mohamed
Paris