JOHANNESBURG, 5 décembre (Xinhua) -- Présent au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA, ou FOCAC en anglais), tenu vendredi...
JOHANNESBURG, 5 décembre (Xinhua) -- Présent au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA, ou FOCAC en anglais), tenu vendredi et samedi avec la participation du président chinois Xi Jinping et de plus d'une quarantaine de dirigeants africains, le président comorien Dhoinine Ikililou a fait part de l'intérêt de son pays pour l'initiative économique chinoise "la Route de la soie maritime", lors d'un entretien en tête-à-tête avec M. Xi.
"Nous avons souhaité que la "Route de la soie maritme" passe par les îles Comores et là nous avons souhaité qu'il y ait un port pour désenclaver le pays", a déclaré ce leader de l'un des pays insulaires de l'océan Indien, situé sur un axe maritime stratégique du commerce international, dans une interview à Xinhua au terme de ce grand rendez-vous tenu pour la première fois en Afrique.
Question : Monsieur le président, quel bilan dressez-vous du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui vient de s'achever ce samedi ici en Afrique du Sud ?
Réponse : Je suis content que ce sommet ait eu lieu en Afrique et surtout en Afrique du Sud. Nous avons fait beaucoup de choses avec la Chine et par rapport à la déclaration finale qui a sanctionné le sommet, nous avons beaucoup de choses à faire après. Comme vous le savez, le président chinois a annoncé un appui de 60 milliards de dollars pour les pays africains. C'est une très bonne nouvelle que nous accueillons avec beaucoup de fierté et de gratitude.
Il y a beaucoup de choses qui se font en Afrique par le truchement de la relation sino-africaine : les routes, les aéroports, les ports, les hôpitaux. L'industrialisation va arriver, mais ça a commencé dans quelques pays. Nous croyons que si les pays africains parviennent à s'industrialiser, on va relancer notre économie. Parce que c'est le grand problème que nous connaissons. Nous avons des produits, mais on les vend à l'état brut. Nous voulons les transformer avant de les vendre.
Q : Comment votre pays, les Comores, compte-t-il tirer profit de cet important flux de financements annoncés ?
R : Nous avons eu des entretiens bilatéraux avec le président chinois par rapport à beaucoup de projets, notamment les stades, la "Route de la soie". Nous avons souhaité que la "Route de la soie" passe par les îles Comores et là nous avons souhaité qu'il y ait un port pour désenclaver le pays, mais en même temps pour pouvoir se servir de ce port pour les pays riverains.
Q : Vous rentrez aux Comores satisfait ?
R : Je rentre satisfait. On voit bien que les perspectives sont très prometteuses. Ce rendez-vous a marqué une nouvelle étape significative dans les relations entre la Chine et l'Afrique. Nous sommes confiants que les opportunités qui s'offrent à nous avec les résultats de ce sommet vont apporter beaucoup d'amélioration pour les conditions de vie de nos populations.
"Nous avons souhaité que la "Route de la soie maritme" passe par les îles Comores et là nous avons souhaité qu'il y ait un port pour désenclaver le pays", a déclaré ce leader de l'un des pays insulaires de l'océan Indien, situé sur un axe maritime stratégique du commerce international, dans une interview à Xinhua au terme de ce grand rendez-vous tenu pour la première fois en Afrique.
Question : Monsieur le président, quel bilan dressez-vous du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui vient de s'achever ce samedi ici en Afrique du Sud ?
Réponse : Je suis content que ce sommet ait eu lieu en Afrique et surtout en Afrique du Sud. Nous avons fait beaucoup de choses avec la Chine et par rapport à la déclaration finale qui a sanctionné le sommet, nous avons beaucoup de choses à faire après. Comme vous le savez, le président chinois a annoncé un appui de 60 milliards de dollars pour les pays africains. C'est une très bonne nouvelle que nous accueillons avec beaucoup de fierté et de gratitude.
Il y a beaucoup de choses qui se font en Afrique par le truchement de la relation sino-africaine : les routes, les aéroports, les ports, les hôpitaux. L'industrialisation va arriver, mais ça a commencé dans quelques pays. Nous croyons que si les pays africains parviennent à s'industrialiser, on va relancer notre économie. Parce que c'est le grand problème que nous connaissons. Nous avons des produits, mais on les vend à l'état brut. Nous voulons les transformer avant de les vendre.
Q : Comment votre pays, les Comores, compte-t-il tirer profit de cet important flux de financements annoncés ?
R : Nous avons eu des entretiens bilatéraux avec le président chinois par rapport à beaucoup de projets, notamment les stades, la "Route de la soie". Nous avons souhaité que la "Route de la soie" passe par les îles Comores et là nous avons souhaité qu'il y ait un port pour désenclaver le pays, mais en même temps pour pouvoir se servir de ce port pour les pays riverains.
Q : Vous rentrez aux Comores satisfait ?
R : Je rentre satisfait. On voit bien que les perspectives sont très prometteuses. Ce rendez-vous a marqué une nouvelle étape significative dans les relations entre la Chine et l'Afrique. Nous sommes confiants que les opportunités qui s'offrent à nous avec les résultats de ce sommet vont apporter beaucoup d'amélioration pour les conditions de vie de nos populations.
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