Interdite d’importer et de commercialiser du ciment, l'application de cette décision du 17 septembre 2015 clame sa différence et dénonc...
Interdite d’importer et de commercialiser du ciment, l'application de cette décision du 17 septembre 2015 clame sa différence et dénonce un amalgame entre le délégué à l’économie, la direction de la concurrence et la société Lafarge.
C'est ce qu’on appelle joué sur les mots. Alors qu'une décision du 17 Aout 2015 portant levée de suspension de vente du ciment importé par Lafarge Comores et Cofipri, par le directeur exécutif de la concurrence, le délégué chargé de l’économie a ordonné la fermeture de la société pourtant Lafarge résiste. Mais alors, quelles différences existent entre le délégué chargé de l’économie et la direction de la concurrence. Pour étayer la ligne, le délégué à l’économie a ordonné le 01 juin 2015 la suspension de la vente du ciment appartenant à la société Lafarge Comores et a interdit à celle-ci d’en importer à nouveau.
Une décision vite enfreignait par la direction de la concurrence qui le 17 Aout 2015 à levé cette décision du délégué à l’économie. Mais la société Lafarge a encore dérobé la règle en important un autre bateau de ciment de soit 25 000 tonnes. Ce qui a poussé cette fois-ci le délégué chargé de l’économie à « ordonné la fermeture de la société Lafarge Comores aux fins de suspendre de l’importation des transports et commercialisation du ciment lui a appartenant et en ce quelques lieux ou se trouve ce produit », lit-on dans l’article premier de cette décision de 17 octobre 2015.
Mais l'application de cette décision reste une solution de mobilité nocturne car la société Lafarge Comores continue son bon chemin et prend le risque de résister.
Mais l'application de cette décision reste une solution de mobilité nocturne car la société Lafarge Comores continue son bon chemin et prend le risque de résister.
La vente de ciment continue de fonctionner malgré l’interdiction. Mais pour combien de temps ? Lafarge qui a signé un contrat d’implantation d’une usine de cimenterie aux Comores, se présente aujourd’hui comme un importateur et commerçant de ciment. Et maintenant, elle conteste la décision des autorités et poursuit son activité, tout en usant les operateurs traditionnels locaux. Implantée dans plusieurs pays, avec une présence forte dans l’océan indien, son arrivée aux Comores ne s'est pas faite sans heurts. Son projet initial, c'est-à-dire l’implantation de l’usine de cimenterie n’a jamais été apparue que la semaine dernière que la pose de la première pierre a eue lieu. Pourtant la société française continue son petit bonhomme d’importation et commercialisation du ciment.