Pour faire face au réchauffement climatique, la COP21, la 21e Conférence des parties, s'est ouverte officiellement ce lundi 30 novembre...
Pour faire face au réchauffement climatique, la COP21, la 21e Conférence des parties, s'est ouverte officiellement ce lundi 30 novembre à Paris. Plus de 150 chefs d’Etat et de gouvernement sont présents. Ils ont commencé à s'exprimer à la tribune. Le président malgache prendra la parole pour exposer les ambitions de la Grande île en terme de lutte contre le changement climatique ainsi que ses demandes d'aide de financement. Car un autre enjeu est l'aide des pays développés aux pays les plus sensibles au changement climatique. Et, selon le classement Maplecroft de 2012, Madagascar est le 5e pays le plus vulnérable au changement climatique.
La rivière Sisaony a inondé le village de Soavina, dans la banlieue de la capitale après une nuit de pluies torrentielles, le 27 février 2015. | © AFP PHOTO / RIJASOLO |
La délégation malgache doit être la 23e à prendre la parole ce lundi à la conférence sur le climat. Le président de la République Hery Rajaonarimampianina exposera les objectifs de la Grande Ile : 14% de réduction d'émission de gaz à effet de serre et amélioration de 32% de la capacité d'absorption.
Concrètement, il s'agit de la lutte contre les feux de brousse qui génèrent beaucoup de gaz à effet de serre, mais aussi la production d'énergie renouvelable, plus propre que les centrales au fioul actuelles. Il y a également des projets de reforestation, de gestion des littoraux, et d'autres encore. Tout cela pour améliorer la capacité du pays à faire face aux catastrophes climatiques : cyclones,inondations, sécheresses et leur l'impact sur la population.
Des objectifs ambitieux donc pour Madagascar. Et pour y parvenir, le pays compte sur l'aide internationale. Car dans sa stratégie le gouvernement prévoit un financement de 42 milliards de dollars. Soit quatre fois le PIB du pays à répartir sur les quinze prochaines années.
Une somme colossale qui risque de ne pas être octroyée, en totalité du moins. Les pays riches avaient en effet promis de collecter 100 milliards de dollars chaque année pour aider les pays les plus vulnérables au changement climatique, mais cette somme n'a jamais été réunie. Par RFI