Face à ceux qui sont à cours d’idées et qui ne peuvent rien proposer pour le pays, qui ne sont pas en mesure de proposer une perspective pou...
Face à ceux qui sont à cours d’idées et qui ne peuvent rien proposer pour le pays, qui ne sont pas en mesure de proposer une perspective pour notre pays, et qui ne cessent d’ériger leurs propos envers la personnalité du Président Ahmed Abdallah Sambi au détriment des questions fondamentales, que sont les questions sociaux-économique.
Et puisque ils font le choix d’aller sur ce terrain, et face à l’hypocrisie et l’hérésie de certaines personnes qui se disent « oulémas », facilement manipulables, qui cherchent à tout prix à jeter le discrédit sur ce dernier en le classant dans les rangs des Chiites, à ce propos, voilà donc la réponse que je porte à la connaissance de chacun sur la question : « Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est-t-il Chiite ou Sunnite ?
Mais comme vous le savez il serait prématuré de vouloir répondre cette question sans expliquer de manière fondamentale la différence entre Sunnite et chiite. Et on ne peut expliquer cela, sans faire faire un peu d’histoire.
Un peu d’histoire : ainsi, la différenciation entre sunnites et chiites ne se fera que des années (voir même des siècles) après la naissance du chiisme. Au début il n’y avait qu’un seul point de rupture.
En effet, à la fin du règne du Kalif Othman complètement dépourvu d'énergie à cause de son age, 81 ans, il s’est vu reprocher son népotisme par ses détracteurs. Il devait faire face à une opposition grandissante des gens de Médine. Et les principaux meneurs de l'opposition sont Amr ibn al-Aç, le conquérant de l'Égypte et gouverneur de l'Égypte, destitué de son poste de gouverneur, et Ali, époux de Fatima, fille du Prophète et la seule qui lui ait donné une descendance, dont deux garçons, Hussein et Hassan.
Le calife finit par appeler l’ancien gouverneur de l'Égypte à son aide. Ce qui a eu pour effet de provoquer la colère de ses propres soldats, ils ont alors envahi sa maison et l’ont tué alors qu'il est en train de lire le Coran. C'est le premier d'une longue série de meurtres politiques qui vont affaiblir le califat.
Le jour même où Othman est assassiné, Ali est proclamé calife à Médine. Mais son élection, très controversée, marque le début d'une bataille ouverte au sein de l'islam.
Ali voit se détacher de lui plusieurs de ses alliés ainsi que de pieux Médinois révoltés par le meurtre d'Othman. Il est en contrepartie rejoint par les vieux croyants fidèles à la famille du Prophète et, tandis que ses appuis à Médine et La Mecque s'étiolent, il en retrouve de plus solides en Mésopotamie (Irak actuel), dans les places fortes de Bassorah, Koufa et Fostat.
Le nouveau calife et ses partisans (chiites ou chi'ites en arabe) prônent une grande rigueur dans la mise en pratique de l'islam et l'assimilation des populations conquises. Ils recommandent aussi que le califat revienne aux descendants en ligne directe du Prophète. Ils s'opposent sur ces points aux orthodoxes ou sunnites, adeptes d'une application souple de la doctrine musulmane (la sunna).
Afin de pouvoir affronter ses rivaux, le calife Ali quitte Médine avec ses troupes et s'établit à Koufa, en Mésopotamie. C'en est fini du rôle politique de Médine et La Mecque. Ces oasis qui ont vu la naissance de l'islam ne seront plus désormais que des villes de pèlerinage...
Le calife triomphe une première fois de ses adversaires en octobre 656 au cours de la bataille dite « du chameau ». Aisha, l'épouse préférée du Prophète, adversaire déclarée d'Ali, est faite prisonnière et renvoyée à La Mecque pour le restant de ses jours.
Mais le gouverneur musulman de Damas, Mouanwiya, un parent du précédent calife, prend à son tour les armes contre Ali. En bref, les uns étaient donc pour le Califat Ali, les autres pour Mouanwiya.
Petit à petit, chacun des imams successifs des chiites apportera son lot de règles, d’interprétations et de vérités qui finiront par faire du chiisme -ce qu’on pourrait appeler- une véritable religion dans la religion. Certes, comme nous le verrons, les chiites partagent avec les sunnites les principaux Piliers de l’islam. Mais, ils ajoutent d’autres et ils ignorent certains.
Les différences : Nous pouvons dire que les principales lignes de discordes entre sunnites et chiites se situent la théorique, le pratique et sur le plan théologique.
Sur le plan théorique : nous pouvons observés ici trois principaux points de discorde :
- d’abord, et alors que les chiites s’accordent avec les sunnites sur les trois premières sources juridiques en islam : le Coran, la Sunna, l’analogie (al kiyas). Ils s’en distinguent au niveau de la quatrième : le consensus (al ijmaa).
Pour les sunnites, le consensus est établi par les oulémas musulmans, alors que les chiites considèrent qu’il ne peut être valable que s’il a été élaboré en compagnie de l’imam.
- Ensuite, au niveau de la chaheda (la déclaration de la foi nécessaire pour tout musulman et toute personne désirant embrasser l’islam), la formule chiite est légèrement différente de celle sunnite. Pour les sunnites, la formule de la chaheda est la suivante : Achhadou ana la illah ila Allah wa ana Mouhamadon rasoulo Allah (je déclare que Dieu est Unique et que Mohamed est son Prophète).
Les chiites ajoutent à cette formule ce qui suit : … wa ana Ali Waliyu Llwah (…et Ali est le Saint d’Allah), comme lors de leur appelle à la prière.
Enfin, la majorité des chiites érigent comme principe fondamental du chiisme l’excommunication régulière et renouvelée de tous ceux qui n’ont pas soutenu Ali et à leur tête : Aicha -l’épouse du Prophète-, Abou Bak, Oumar et Othman -les trois califes bien guidés (selon les sunnites)-, et tous les compagnons du Prophète qui n’ont pas eu le courage de soutenir l’imam Ali : c’est le rite du sabb (l’injure) qui est occulté aujourd’hui sur le plan publique et médiatique mais qui reste l’une des plus importante déclaration de la foi chiite et l’un des plus importants points de rupture avec les sunnites qui considèrent l’injure de l’épouse du Prophète ou de n’importe lequel de ses compagnons comme une Kabira (une hérésie) qui nécessité la tawba(demande de pardon à Dieu + une volonté de ne plus y revenir à l’acte incriminé)
Sur le plan pratique : par pratique nous visons le coté rituel ou nous pouvons relever aussi trois principaux points de discorde :
Sur le plan théologique: ici nous pouvons relevés deux points de discorde :
Une pratique qui a été reprise par une partie des sunnites et qui est considéré comme l’un des obstacles majeurs du rapprochement entre les deux frères ennemis : les sunnites ayants peur que si jamais ils entrent en discussion ou en compromis avec les chiites, rien n’empêche ces derniers de recourir à cette pratique pour ne rien céder de leur dogme.
Pour revenir sur la question qui nous préoccupe ici à savoir, « le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi Dieu que nous l’avons jamais vu s’adonner à l’un rite que je viens d’identifier.
Alors, bien qu’il soit victime de sa popularité, si vous avez encore un courage, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir venir débattre avec nous sur les idées et non de vous attaquez en la personne du Président Ahmed Abdallah
IBRAHIM Mohamed Barouf, en charge de la jeunesse à section d’ile de France du Parti JUWA
Et puisque ils font le choix d’aller sur ce terrain, et face à l’hypocrisie et l’hérésie de certaines personnes qui se disent « oulémas », facilement manipulables, qui cherchent à tout prix à jeter le discrédit sur ce dernier en le classant dans les rangs des Chiites, à ce propos, voilà donc la réponse que je porte à la connaissance de chacun sur la question : « Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est-t-il Chiite ou Sunnite ?
Mais comme vous le savez il serait prématuré de vouloir répondre cette question sans expliquer de manière fondamentale la différence entre Sunnite et chiite. Et on ne peut expliquer cela, sans faire faire un peu d’histoire.
Un peu d’histoire : ainsi, la différenciation entre sunnites et chiites ne se fera que des années (voir même des siècles) après la naissance du chiisme. Au début il n’y avait qu’un seul point de rupture.
En effet, à la fin du règne du Kalif Othman complètement dépourvu d'énergie à cause de son age, 81 ans, il s’est vu reprocher son népotisme par ses détracteurs. Il devait faire face à une opposition grandissante des gens de Médine. Et les principaux meneurs de l'opposition sont Amr ibn al-Aç, le conquérant de l'Égypte et gouverneur de l'Égypte, destitué de son poste de gouverneur, et Ali, époux de Fatima, fille du Prophète et la seule qui lui ait donné une descendance, dont deux garçons, Hussein et Hassan.
Le calife finit par appeler l’ancien gouverneur de l'Égypte à son aide. Ce qui a eu pour effet de provoquer la colère de ses propres soldats, ils ont alors envahi sa maison et l’ont tué alors qu'il est en train de lire le Coran. C'est le premier d'une longue série de meurtres politiques qui vont affaiblir le califat.
Le jour même où Othman est assassiné, Ali est proclamé calife à Médine. Mais son élection, très controversée, marque le début d'une bataille ouverte au sein de l'islam.
Ali voit se détacher de lui plusieurs de ses alliés ainsi que de pieux Médinois révoltés par le meurtre d'Othman. Il est en contrepartie rejoint par les vieux croyants fidèles à la famille du Prophète et, tandis que ses appuis à Médine et La Mecque s'étiolent, il en retrouve de plus solides en Mésopotamie (Irak actuel), dans les places fortes de Bassorah, Koufa et Fostat.
Le nouveau calife et ses partisans (chiites ou chi'ites en arabe) prônent une grande rigueur dans la mise en pratique de l'islam et l'assimilation des populations conquises. Ils recommandent aussi que le califat revienne aux descendants en ligne directe du Prophète. Ils s'opposent sur ces points aux orthodoxes ou sunnites, adeptes d'une application souple de la doctrine musulmane (la sunna).
Afin de pouvoir affronter ses rivaux, le calife Ali quitte Médine avec ses troupes et s'établit à Koufa, en Mésopotamie. C'en est fini du rôle politique de Médine et La Mecque. Ces oasis qui ont vu la naissance de l'islam ne seront plus désormais que des villes de pèlerinage...
Le calife triomphe une première fois de ses adversaires en octobre 656 au cours de la bataille dite « du chameau ». Aisha, l'épouse préférée du Prophète, adversaire déclarée d'Ali, est faite prisonnière et renvoyée à La Mecque pour le restant de ses jours.
Mais le gouverneur musulman de Damas, Mouanwiya, un parent du précédent calife, prend à son tour les armes contre Ali. En bref, les uns étaient donc pour le Califat Ali, les autres pour Mouanwiya.
Petit à petit, chacun des imams successifs des chiites apportera son lot de règles, d’interprétations et de vérités qui finiront par faire du chiisme -ce qu’on pourrait appeler- une véritable religion dans la religion. Certes, comme nous le verrons, les chiites partagent avec les sunnites les principaux Piliers de l’islam. Mais, ils ajoutent d’autres et ils ignorent certains.
Les différences : Nous pouvons dire que les principales lignes de discordes entre sunnites et chiites se situent la théorique, le pratique et sur le plan théologique.
Sur le plan théorique : nous pouvons observés ici trois principaux points de discorde :
- d’abord, et alors que les chiites s’accordent avec les sunnites sur les trois premières sources juridiques en islam : le Coran, la Sunna, l’analogie (al kiyas). Ils s’en distinguent au niveau de la quatrième : le consensus (al ijmaa).
Pour les sunnites, le consensus est établi par les oulémas musulmans, alors que les chiites considèrent qu’il ne peut être valable que s’il a été élaboré en compagnie de l’imam.
- Ensuite, au niveau de la chaheda (la déclaration de la foi nécessaire pour tout musulman et toute personne désirant embrasser l’islam), la formule chiite est légèrement différente de celle sunnite. Pour les sunnites, la formule de la chaheda est la suivante : Achhadou ana la illah ila Allah wa ana Mouhamadon rasoulo Allah (je déclare que Dieu est Unique et que Mohamed est son Prophète).
Les chiites ajoutent à cette formule ce qui suit : … wa ana Ali Waliyu Llwah (…et Ali est le Saint d’Allah), comme lors de leur appelle à la prière.
Enfin, la majorité des chiites érigent comme principe fondamental du chiisme l’excommunication régulière et renouvelée de tous ceux qui n’ont pas soutenu Ali et à leur tête : Aicha -l’épouse du Prophète-, Abou Bak, Oumar et Othman -les trois califes bien guidés (selon les sunnites)-, et tous les compagnons du Prophète qui n’ont pas eu le courage de soutenir l’imam Ali : c’est le rite du sabb (l’injure) qui est occulté aujourd’hui sur le plan publique et médiatique mais qui reste l’une des plus importante déclaration de la foi chiite et l’un des plus importants points de rupture avec les sunnites qui considèrent l’injure de l’épouse du Prophète ou de n’importe lequel de ses compagnons comme une Kabira (une hérésie) qui nécessité la tawba(demande de pardon à Dieu + une volonté de ne plus y revenir à l’acte incriminé)
Sur le plan pratique : par pratique nous visons le coté rituel ou nous pouvons relever aussi trois principaux points de discorde :
- D’abord, en ce qui concerne les prières, les sunnites et les chiites sont d’accord pour dire qu’elles sont au nombre de cinq par jour, mais les chiites s’autorisent à ne prier que trois fois par jour. Ainsi, ils accomplissent l’Assubh le matin, accomplissent l’Adhuhur et l’Asur en même temps et le Maghrib avec l’Aichaï en même temps, comme la prière du voyage que l’on qualifie de salat t’takdim ou at’ta’ighir. En plus de cela, chacun se prosterne sur une petite brique faite à partir d’argile issue des lieux où sont enterrés leurs imams.
- Ensuite, les chiites sont universellement connus aujourd’hui par le rite de Achoura : une commémoration annuelle de leur passion envers le petit-fils du Prophète et le troisième imam Al Hussein, martyrisé à Karbala. Au cours de ce rite, la majorité des chiites s’auto-torturent en se frappant par des chaînes et même par des épées.
- ils pratiquent aussi le mariage limité dans le temps, c'est-à-dire, lorsqu’ils déplacent vers un autre endroit, ils s’autorisent de faire un mariage qui ne dure que durant leur séjour ;
- Enfin, le chiisme reconnaît -et impose- à ces partisans la visite des tombes des imams (ziyara) et même à remplacer par ces ‘‘petits pèlerinages’’ le Haj(le grand pèlerinage) à la Mecque qui est l’un des Cinq Piliers de l’Islam. Une pratique qui est considérée par les sunnites, là aussi, comme une forme d’hérésie.
Sur le plan théologique: ici nous pouvons relevés deux points de discorde :
- D’abord, l’adaptation par les chiites et les sunnites de deux théologies différentes si non opposées : la majorité des chiites suivent une forme de mutazilisme (car leur imams ont étés beaucoup influencés par ce courant) alors que les sunnites, eux, sont majoritairement considérés comme des acharites (voir la différence entre mutazilites et acharites).
- Ensuite, la théologie chiite reconnaît la pratique de la takiya (la dissimulation légale) qui signifie qu’il est permis à un chiite se trouvant dans un milieu hostile de ne pas déclarer sa foi, d’en déclarer le contraire et même de l’abjurer.
Une pratique qui a été reprise par une partie des sunnites et qui est considéré comme l’un des obstacles majeurs du rapprochement entre les deux frères ennemis : les sunnites ayants peur que si jamais ils entrent en discussion ou en compromis avec les chiites, rien n’empêche ces derniers de recourir à cette pratique pour ne rien céder de leur dogme.
Pour revenir sur la question qui nous préoccupe ici à savoir, « le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi Dieu que nous l’avons jamais vu s’adonner à l’un rite que je viens d’identifier.
Alors, bien qu’il soit victime de sa popularité, si vous avez encore un courage, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir venir débattre avec nous sur les idées et non de vous attaquez en la personne du Président Ahmed Abdallah
IBRAHIM Mohamed Barouf, en charge de la jeunesse à section d’ile de France du Parti JUWA