Malgré les cas de maltraitance et agression dont ont été victimes des travailleuses malgaches au Liban, au Koweït et en Arabie Saoudite, tr...
Malgré les cas de maltraitance et agression dont ont été victimes des travailleuses malgaches au Liban, au Koweït et en Arabie Saoudite, travailler sous d’autres cieux attire encore. Des personnes malintentionnées en profitent pour soutirer de l’argent à des candidates.
Partir travailler dans un département français comme Mayotte, quitte à vivre et travailler au noir, c’est comme vivre un rêve pour des candidates malgaches. Mais un rêve peut virer au cauchemar à tout moment. Trois jeunes originaires d’Andapa l’ont appris à leurs dépens. Elles ont déboursé plusieurs millions d’ariary pour des postes qui n’existent même pas.
Alors qu’elles se trouvaient dans la capitale, quatre individus qui se sont fait passer pour des passeurs les ont accostées. Ces derniers leur ont promis monts et merveilles. Emplois bien rémunérés, postes avec des possibilités d’évolution de carrière. En contrepartie, ils ont réclamé 9 millions d’ariary. Ne se doutant de rien, les trois jeunes ont postulé sans tarder. Elles ont constitué leurs dossiers de candidature. Une partie de la somme réclamée a été versée aux prétendus passeurs.
Projet d’attentat
Photo d'archives. Image d'illustration |
Tout a basculé peu de temps avant l’heure fixée pour le départ, prévu se tenir quelque part au fokontany de Marosely à Ambanja. Les trois candidates ont en effet entendu la conversation des soi-disant passeurs qui attentaient à leur vie.
Sans attendre, les trois femmes se sont dépêchées à la gendarmerie pour dénoncer ce plan machiavélique.
Les gendarmes de la brigade d’Ambanja sont intervenus et ont procédé à l’arrestation des suspects. Après l’enquête préliminaire à la gendarmerie, ils ont été déférés au parquet hier et ont été placés en détention préventive. Leur procès se tiendra le 14 novembre prochain.