Le candidat déclaré de l’Updc, Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) se trouve confronter dans un vrais imbroglio à Moheli. Au sein de ce dit camp d...
Le candidat déclaré de l’Updc, Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) se trouve confronter dans un vrais imbroglio à Moheli. Au sein de ce dit camp du pouvoir, c’est la division, les querelles intestines et les piques, une véritable guéguerre.
Le grand rassemblement annoncé pour l’investiture de la candidature de Maman Halouwa a été annulé à la dernière minute. Alors que les ténors de l’Updc, à grand renfort, étaient déjà débarqués dans l’ile, à commencer par le chef Mamadou. Le secrétaire régional du parti de Mamadou à Mwali, Abdou Madi Mari, a lâché son poste et se serait rangé àMougni Baraka. Des raisons internes du parti sont évoquées. Mais en réalité, les divergences sont profondes et minent le camp du pouvoir. Les partisans de
Maman Halouwa et ceux d’Abiamri sont devenus des irréconciliables. Et les oppositions sont parfois fratricides.
Outre cette rivalité entre les clans des deux prétendus candidats au gouvernorat, au sein même de l’Updc à Mwali, des responsables ne cachent pas leur désaccord avec la candidature de la Première Dame. C’est donc la grande confusion dans ce camp dit de l’Updcà Moheli. Une situation qui se révèle très compliquée pour le candidat du parti, le moins que l’on puisse. Visiblement comme si tout le monde n’est pas d’accord sur tout. Les candidatures de Maman Halouwa comme celle d’Abamtri, au gouvernorat, voire même celle de Mamadou à la présidentielle divisent et sont loin de garantir la cohésion du camp. L’initiative qui prône pour Abiamtri comme colistier de Mamadou dans l’ile, pour tenter de contacter tout le monde et aplanir les rivalités ne passe pas.
Le grand rassemblement annoncé pour l’investiture de la candidature de Maman Halouwa a été annulé à la dernière minute. Alors que les ténors de l’Updc, à grand renfort, étaient déjà débarqués dans l’ile, à commencer par le chef Mamadou. Le secrétaire régional du parti de Mamadou à Mwali, Abdou Madi Mari, a lâché son poste et se serait rangé àMougni Baraka. Des raisons internes du parti sont évoquées. Mais en réalité, les divergences sont profondes et minent le camp du pouvoir. Les partisans de
Maman Halouwa et ceux d’Abiamri sont devenus des irréconciliables. Et les oppositions sont parfois fratricides.
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Outre cette rivalité entre les clans des deux prétendus candidats au gouvernorat, au sein même de l’Updc à Mwali, des responsables ne cachent pas leur désaccord avec la candidature de la Première Dame. C’est donc la grande confusion dans ce camp dit de l’Updcà Moheli. Une situation qui se révèle très compliquée pour le candidat du parti, le moins que l’on puisse. Visiblement comme si tout le monde n’est pas d’accord sur tout. Les candidatures de Maman Halouwa comme celle d’Abamtri, au gouvernorat, voire même celle de Mamadou à la présidentielle divisent et sont loin de garantir la cohésion du camp. L’initiative qui prône pour Abiamtri comme colistier de Mamadou dans l’ile, pour tenter de contacter tout le monde et aplanir les rivalités ne passe pas.
La proposition ne convient pas au candidat titulaire, et elle est aussi combattue par une frange des soutiens de Maman Halouwa. L’autre point de discorde, c’est l’identité que pourrait porter cette candidature de la Première Dame. Entre les tenants de la candidature de Mamadou, et les porteurs de la celle de la Première Dame, la question est devenue un véritable sujet de friction. Des proches de Madame veulent prôner une candidature indépendante, sans étiquète. Pour les défenseurs de cette ligne, il s’agit d’ouvrir large les possibilités de soutiens et de ralliements à la candidature de Maman Halouwa, et de ne pas la figer à l’Updc.
Mais l’option ne convient pas les partisans du candidat de l’Updc à la présidentielle. Ils font le tout pour éviter une telle perspective. Parce que pour Mamadou et les siens, avoir la candidature de Madame dans son giron et être le parrain, est une garantie d’un soutien appuyé du président Ikililou, lequel soutien est jugé pour le moment trop timide. C’est aussi pour le camp du vice-président, une manière de contenir les aspirations de certains soutiens à la candidature de Maman Halouwa, considérés comme plutôt favorables a d’autre candidat que de Mohamed Ali Soilihi.
Mais l’option ne convient pas les partisans du candidat de l’Updc à la présidentielle. Ils font le tout pour éviter une telle perspective. Parce que pour Mamadou et les siens, avoir la candidature de Madame dans son giron et être le parrain, est une garantie d’un soutien appuyé du président Ikililou, lequel soutien est jugé pour le moment trop timide. C’est aussi pour le camp du vice-président, une manière de contenir les aspirations de certains soutiens à la candidature de Maman Halouwa, considérés comme plutôt favorables a d’autre candidat que de Mohamed Ali Soilihi.
Par Nakidine Hassane