Le médecin d'origine malgache, qui opérait l'officier de police, la regrettée Echata Attoumani, est rentré "définitivement...
Le médecin d'origine malgache, qui opérait l'officier de police, la regrettée Echata Attoumani, est rentré "définitivement" chez lui sans jamais comparaître en justice. Leon-Feng Jean Claude est le soi disant chirurgien aux mains duquel Echata Attoumani est décédée le lundi 24 août, dans la clinique d'Issa Soulé.
Nul ne doit avoir oublié l'histoire. Recente et dramatique. Leon-Feng Jean Claude qui n'a jamais été jugé sur le décès subit de Mme Echata, viens de faire ses adieux dans son ancienne clinique à Moroni Hamramba. Il est parti depuis hier à Madagascar. Définitivement, selon un de ses proches aux Comores. Une plainte et une dénonciation ont été introduites au parquet de Moroni quelques jours après le décès d'Echata, par la police nationale et le conseil national d'ordre des médecins et des chirurgien-dentistes. Mais, malgré la gravité de l'affaire, ses dossiers n'ont jamais été ouverts. Le procès est resté lettre morte.
Peut-être beneficiait-il d'une protection comme il a toujours été le cas. Ce qui est louche sur son départ, Leon-Feng était poursuivi par la police nationale alors que pour se rendre à Madagascar il est passé par l'aéroport de Moroni, où la police de frontière se base pour des contrôles. Qu'est ce qui s'est passé, en réalité ? D'abord nous rappelons que Leon-Feng n'avait pas le droit d'exercer la médecine en union des Comores, le code de la santé publique l'ayant clairement interdit. Avant d'être un ressortissant étranger, son pays ne dispose d'aucun accord bilatéral à ce sujet avec les Comores. Et, qui pis est, pendant les six années que Leon-Feng a passé aux Comores il était clandestin.
Nul ne doit avoir oublié l'histoire. Recente et dramatique. Leon-Feng Jean Claude qui n'a jamais été jugé sur le décès subit de Mme Echata, viens de faire ses adieux dans son ancienne clinique à Moroni Hamramba. Il est parti depuis hier à Madagascar. Définitivement, selon un de ses proches aux Comores. Une plainte et une dénonciation ont été introduites au parquet de Moroni quelques jours après le décès d'Echata, par la police nationale et le conseil national d'ordre des médecins et des chirurgien-dentistes. Mais, malgré la gravité de l'affaire, ses dossiers n'ont jamais été ouverts. Le procès est resté lettre morte.
Dr Mmadi Ibouroihima, président du conseil des médecins |
Peut-être beneficiait-il d'une protection comme il a toujours été le cas. Ce qui est louche sur son départ, Leon-Feng était poursuivi par la police nationale alors que pour se rendre à Madagascar il est passé par l'aéroport de Moroni, où la police de frontière se base pour des contrôles. Qu'est ce qui s'est passé, en réalité ? D'abord nous rappelons que Leon-Feng n'avait pas le droit d'exercer la médecine en union des Comores, le code de la santé publique l'ayant clairement interdit. Avant d'être un ressortissant étranger, son pays ne dispose d'aucun accord bilatéral à ce sujet avec les Comores. Et, qui pis est, pendant les six années que Leon-Feng a passé aux Comores il était clandestin.
C'est à dire, il n'avait pas le droit de résider sur le territoire nationale, en plus de n'avoir pas l'autorisation d'exercer de la médecine. Après le drame du lundi 24 août, aucun de ces deux raisons n'a pu entraîner l'arrestation de ce soi disant médecin, dont même son bras droit, docteur Issa, n'a jamais vu les diplômes. Malgré la pression du conseil des médecins sur la justice, Leon-Feng est resté libre comme le vent et exerçait jusqu'à hier où il est parti sans avoir eu besoin de se cacher.
Pire encore, après que l'inspection général du ministère de la santé ait fermé sa clinique début septembre, Leon-Feng a continué à exercer à Mdé, au vu et au su des autorites, y compris des élus. Heureusement, il n'a pas fait une seconde victime après Echata. Si il faisait fi à la loi, c'est forcément parce-qu'il était protégé. Mais quelle cette protection qui a réussi à bailloner et la justice et la police nationale? D'une source digne de foi, un haut fonctionnaire au sein du ministère de la santé jouait un doyble jeu. Il faisait la pluie et le beau temps. Tantôt il fait une pression sur la justice, tantôt il met des bâtons dans les roues sous prétexte d'une formalité administrative.
Des manoeuvres dilatoires de ce responsable de la santé. Ce fonctionnaire du ministère bénéficiait de l'appui d'un autre haut fonctionnaire de la police qui, lui, aurait des origines malgaches. Etait-ce à partir de ce dernier que Leon-Feng est parti sans rien craindre ? Il serait utile de rappeler que la police de l'aéroport et de frontière est une entité de la police nationale. Leon-Feng n'a pas pu se transformer en un Ovni pour passer à Hahaya, ni d'ailleurs pour séjourner aux Comores. Seulement, des consignes ont été donnés. Les mêmes médecins qui ont le même statut que Leon-Feng sont une dizaine au pays. En tout cas, ils sont tous prévenus et une dénonciation est bel et bien faite à la justice par le conseil des médecins. Mais depuis, plus rien. Ce n'est pas une fatalité mais on doit encore s'attendre à ce que des patients meurent dans les mains des médecins qui ne sont pas autorisés à exercer, si la justice et la police nationale continuent ainsi leurs mascarades. Par Toufé Maecha
Pire encore, après que l'inspection général du ministère de la santé ait fermé sa clinique début septembre, Leon-Feng a continué à exercer à Mdé, au vu et au su des autorites, y compris des élus. Heureusement, il n'a pas fait une seconde victime après Echata. Si il faisait fi à la loi, c'est forcément parce-qu'il était protégé. Mais quelle cette protection qui a réussi à bailloner et la justice et la police nationale? D'une source digne de foi, un haut fonctionnaire au sein du ministère de la santé jouait un doyble jeu. Il faisait la pluie et le beau temps. Tantôt il fait une pression sur la justice, tantôt il met des bâtons dans les roues sous prétexte d'une formalité administrative.
Des manoeuvres dilatoires de ce responsable de la santé. Ce fonctionnaire du ministère bénéficiait de l'appui d'un autre haut fonctionnaire de la police qui, lui, aurait des origines malgaches. Etait-ce à partir de ce dernier que Leon-Feng est parti sans rien craindre ? Il serait utile de rappeler que la police de l'aéroport et de frontière est une entité de la police nationale. Leon-Feng n'a pas pu se transformer en un Ovni pour passer à Hahaya, ni d'ailleurs pour séjourner aux Comores. Seulement, des consignes ont été donnés. Les mêmes médecins qui ont le même statut que Leon-Feng sont une dizaine au pays. En tout cas, ils sont tous prévenus et une dénonciation est bel et bien faite à la justice par le conseil des médecins. Mais depuis, plus rien. Ce n'est pas une fatalité mais on doit encore s'attendre à ce que des patients meurent dans les mains des médecins qui ne sont pas autorisés à exercer, si la justice et la police nationale continuent ainsi leurs mascarades. Par Toufé Maecha