Le processus de cession de la deuxième licence intégrée des communications connait une difficulté de fin de parcours née d’une demande du Pr...
Le processus de cession de la deuxième licence intégrée des communications connait une difficulté de fin de parcours née d’une demande du Président de l’Assemblée de l’Union adressée à la Commission de Régulation par le biais du Gouvernement. L’institution nationale demande de surseoir le processus, donc de stopper la notification de marché à Telecom Malagasy Mobile (Telma Mobile), adjudicataire.
L’information est tombée comme un couperet pour des consommateurs qui attendaient avec impatience la libéralisation du paysage des communications d’autant que la licence en question est de type intégré (téléphonie, radio, télévision etc.).les télévisions privées seraient désormais autorisées.
Sur le plan des procédures, il semble, selon les spécialistes des questions de libéralisation et de cession, que le minimum a été respecté sans entrer dans des détails que nous ignorons. Seule la Commission anti-corruption ou la Cour des Comptes peut nous aider dans ce contrôle afin de connaitre réellement le niveau de probité de l’examen du dossier d’appel d’offres..
A notre connaissance, en dehors des liquidations des sociétés publiques opérées par le régime de feu Said Mohamed Djohar au milieu des années 1990, et la privatisation de la BDC, c'est la première fois qu'une opération de ce genre prend pied dans le pays..
Mais il y a l'autre versant: celui de l'utilisation de la manne financière attendue ; Surtout que la procédure de l’appel d’offres en question impose le versement du produit de la cession soit 7 milliards KMF, un mois après la notification d'adjudication.
Mais selon la procédure budgétaire du pays, le montant cité ne peut être porté sur le budget 2016 en respect du principe d'annualité qui veut que l'autorisation de dépenses donnée par la loi de finances pour un exerce s’arrête au 31 décembre de l’année concernée.
Si le processus suit son cours, ce montant sera considéré comme recette exceptionnelle et s’insérera normalement dans le budget rectificatif.
Comment sera alors utilisée cette manne financière et pour quelle destination alors que nous sommes au dernier trimestre 2015 ; autant de questions que se posent les citoyens à commencer par les élus.
Aussi, l'environnement malsain et de gabegie qui règne dans le pays ne peut-il laisser personne indifférent surtout que le pays n'a pas encore cicatrisé les blessures et les plaies du hold-up de l'argent de la citoyenneté. Un homme averti en vaut deux.
Plus précis, nous sommes à la veille d'une campagne électorale fratricide où des membres des Exécutifs de l’Union et des Iles se déclarent candidats à commencer par l’argentier du pays et vont s’affronter à couteaux tirés..
Le diable se niche dans les détails comme dit l’adage..
Pour autant, le pays et les consommateurs espèrent profiter de la cession de cette licence pour gagner en pouvoir d’achat, profiter des nouvelles applications accouplées et sauvegarder en même temps les retombées financières de cette transaction en toute transparence..
L’ingéniosité de nos dirigeants doit se concrétiser dans la résolution de cette équation à double inconnues : Bénéficier des effets positifs de cette nouvelle démarche et profiter des retombées financières.
Par Djounaid Djoubeir
L’information est tombée comme un couperet pour des consommateurs qui attendaient avec impatience la libéralisation du paysage des communications d’autant que la licence en question est de type intégré (téléphonie, radio, télévision etc.).les télévisions privées seraient désormais autorisées.
Sur le plan des procédures, il semble, selon les spécialistes des questions de libéralisation et de cession, que le minimum a été respecté sans entrer dans des détails que nous ignorons. Seule la Commission anti-corruption ou la Cour des Comptes peut nous aider dans ce contrôle afin de connaitre réellement le niveau de probité de l’examen du dossier d’appel d’offres..
A notre connaissance, en dehors des liquidations des sociétés publiques opérées par le régime de feu Said Mohamed Djohar au milieu des années 1990, et la privatisation de la BDC, c'est la première fois qu'une opération de ce genre prend pied dans le pays..
Mais il y a l'autre versant: celui de l'utilisation de la manne financière attendue ; Surtout que la procédure de l’appel d’offres en question impose le versement du produit de la cession soit 7 milliards KMF, un mois après la notification d'adjudication.
Mais selon la procédure budgétaire du pays, le montant cité ne peut être porté sur le budget 2016 en respect du principe d'annualité qui veut que l'autorisation de dépenses donnée par la loi de finances pour un exerce s’arrête au 31 décembre de l’année concernée.
Si le processus suit son cours, ce montant sera considéré comme recette exceptionnelle et s’insérera normalement dans le budget rectificatif.
Comment sera alors utilisée cette manne financière et pour quelle destination alors que nous sommes au dernier trimestre 2015 ; autant de questions que se posent les citoyens à commencer par les élus.
Aussi, l'environnement malsain et de gabegie qui règne dans le pays ne peut-il laisser personne indifférent surtout que le pays n'a pas encore cicatrisé les blessures et les plaies du hold-up de l'argent de la citoyenneté. Un homme averti en vaut deux.
Plus précis, nous sommes à la veille d'une campagne électorale fratricide où des membres des Exécutifs de l’Union et des Iles se déclarent candidats à commencer par l’argentier du pays et vont s’affronter à couteaux tirés..
Le diable se niche dans les détails comme dit l’adage..
Pour autant, le pays et les consommateurs espèrent profiter de la cession de cette licence pour gagner en pouvoir d’achat, profiter des nouvelles applications accouplées et sauvegarder en même temps les retombées financières de cette transaction en toute transparence..
L’ingéniosité de nos dirigeants doit se concrétiser dans la résolution de cette équation à double inconnues : Bénéficier des effets positifs de cette nouvelle démarche et profiter des retombées financières.