Le Ministre de l’Intérieur, chargé des élections, a reconnu ce samedi 24 octobre que malgré tout l’engagement dont il a fait preuve pour es...
Le Ministre de l’Intérieur, chargé des élections, a reconnu ce samedi 24 octobre que malgré tout l’engagement dont il a fait preuve pour essayer de faire en sorte que la diaspora vote aux présidentielles de 2016, cela ne sera pas possible.
Le Parti RADHI-France regrette que certains hommes politiques, même ceux qui sont issus de la diaspora et certains cadres aux hautes sphères de l’État aient mis en jeu toutes leurs forces pour décrédibiliser cette possibilité de raffermir les liens entre la nation et les Comoriens de l’extérieur.
Image d'archives. rédaction |
Le Parti RADHI-France regrette également que pour des raisons politiciennes, certains cadres de la diaspora aient validé cette hypocrisie consistant à dire : « Nous sommes pour le vote de la diaspora mais… » et en évoquant mille et une raisons qui doivent justifier que cette possibilité du vote de la diaspora, inclue dans la loi électorale depuis 2005, bloquée par les présidents Azali et Sambi, soit encore une fois renvoyée aux calendes grecques. Il se trouve que si nous devions attendre que tout soit parfait, la diaspora ne votera jamais. Le parti RADHI-France continue à penser qu’il aurait fallu amorcer ce vote en 2016 et ensuite perfectionner la machine au fur et à mesure des ans. Il est certain que le vote dans la diaspora aurait été plus transparent qu'à l'intérieur du pays.
Comme le suggère Monsieur le Ministre Houmed Msaidié, la partie la plus active de la diaspora doit se remettre au travail afin d’agir de nouveau auprès du prochain président de l’Union et parvenir à ce vote et au-delà à l’élection de représentants de la diaspora dans l’Assemblée de l’Union et dans les Conseils des Iles.
La fédération du parti RADHI en France, continuera à défendre ces idées, quel que soit le président qui sortira des urnes en mai 2016.
A l’occasion du débat sur ce vote, chaque comorien de la diaspora a pu voir quels sont les élus et les responsables politiques qui sont farouchement opposés à la reconnaissance du rôle et des droits de la diaspora.
Notre parti peut être fier de l’action que le Ministre de l’Intérieur, Houmed Msaidié, issu de nos rangs a pu mener. Il avait annoncé en octobre 2014, dans les meetings du parti RADHI en région parisienne et à Marseille, alors qu’il n’était que le Secrétaire Général du parti RADHI qu’il allait tout faire pour que la diaspora vote en 2016. Devenu Ministre de l’Intérieur, il s’est battu pendant plusieurs mois pour rendre effectif ce vote reconnu par la loi depuis 10 ans. Malheureusement, les ennemis de la diaspora ont eu le dessus, cette fois encore, comme en 2006 et en 2010. Mais, comme le Ministre l’a dit, ce n’est qu’une bataille perdue…
Le Bureau Fédéral du Parti RADHI
25/10/2015