Mohamed Ahmed alias Stylo, ne serait qu'un pion sur l'échiquier du crime des vrais-faux billets. Le cerveau serait toujours au Keny...
Mohamed Ahmed alias Stylo, ne serait qu'un pion sur l'échiquier du crime des vrais-faux billets. Le cerveau serait toujours au Kenya, où la falsification avait eu lieu.
Des auteurs du trafic de vrais-faux billets dont le butin s'élève à 100 000€ (1000 billets de 100€, selon une source très fiable), sont entre les mains de la police et de la gendarmerie. Certains d'entre eux sont toujours en caval notamment à Anjouan comme au Kenya. C'est dans ce dernier que se trouve le cerveau de l'opération. Une mission speciale de la police pourrait y être dépêchée sur les lieux dans les prochains jours pour arrêter ces falsificateurs. Quant à Stylo, suppléant du député Issa Soulé et conseiller chargé des missions spéciales du président de l'assemblée de l'union, il est en détention au bureau mobil anti-drogue (Brimad) de la police nationale. Le procureur de la république, Mohamed Abdou, s'y était rendu ce matin pour, toujours selon notre source, entendre les présumés auteurs.
Stylo ne serait qu'un menu fretin dans l'affaire. Après l'arrestation de l'oustadh, le premier à manger son pain noir, des dénonciations ont eu lieu. La police a remonté jusqu'à atteindre le conseiller du président de l'assemblée. Les présumés auraient parlé d'une somme de 100 000€, dont seuls 2 100 aux mains de la justice, du moins jusqu'à cet après-midi. Le reste du pactole serait déjà utilisé, et une importante partie entre les mains d'autres malfrats, dont un à Anjouan. Au sujet de certains députés qui seraient impliqués, notre source nous confie que "le ciel va tomber". Elle nous a aussi fait part de son inquiétude sur la manière dont déroule l'enquête et les arrestations. Selon elle (notre source), il y a anguille sous roche.
Elle pense que certaines hautes autorités sont entrain de se faire remplacer par des citoyens lambda sur l'affaire, afin de sauver l'image du gouvernement "mouillé jusqu'au cou". C'est le cas, toujours selon notre informateur, du député Issa Soulé. Ce représentant de la nation serait entrain de remuer ciel et terre pour qu'il soit lavé de tout soupçon. Le premier flic du pays est ébranlé. Il refuse tout commentaire sur le sujet. Le procureur de la république lui, n'est pas le moindre.
Celui qui, aussitôt sa nomination le 11 juillet, a promis une transparence et justice pour tous, celui qui a promis servir le peuple et non des privilégiés, celui qui a juré sur le Qor'an de défendre les droits de chacun, y compris ceux des journalistes dont la mission consiste à informer, semble hors de lui-même dans cette affaire. L'eau a atteint son cou, ça se voit, et c'est compréhensible. L'affaire est gravissime. On parle des membres du gouvernement. Mais je crois qu'il faut apprendre à se ressaisir. Surtout quand on est censé faire appliquer la loi. Il ne faut pas menacer d'arrêter quelqu'un s'il informe. Non, il ne faut pas intimider le quatrième pouvoir.
#hadisi_à_suivre
Toufé Maecha,