Alors que jusqu'à maintenant pas de rentrée à l'université des Comores, le syndicat des enseignants a mis de l'eau dans le verre...
Alors que jusqu'à maintenant pas de rentrée à l'université des Comores, le syndicat des enseignants a mis de l'eau dans le verre. Reste maintenant au gouvernement de payer un mois de salaire, et le ministère de l'éducation monter la commission d'enquête, ainsi la rentrée se fera.
En grève, le syndicat des enseignants de l'université des Comores (SNEUC) a tempéré. Parmi les revendications qu'ils brandissait, le retour du taxe prélevé sur le riz. Un système qui a été mis en place depuis la création de l'université. Mais aussi le paiement des trois mois d'arrièrés de salaire. Ce dernier étant déjà réglé à seulement un mois, le syndicat demande encore un deuxième paiement. Ce qui permettra d'alléger davantage la grève en cours. Mais cela seul ne suffira pas à regler le problème. La question du taxe reste la plus épineuse, ou plutôt a été la plus épineuse. Car le syndicat martelait haut et fort que cela est non négociable.
En grève, le syndicat des enseignants de l'université des Comores (SNEUC) a tempéré. Parmi les revendications qu'ils brandissait, le retour du taxe prélevé sur le riz. Un système qui a été mis en place depuis la création de l'université. Mais aussi le paiement des trois mois d'arrièrés de salaire. Ce dernier étant déjà réglé à seulement un mois, le syndicat demande encore un deuxième paiement. Ce qui permettra d'alléger davantage la grève en cours. Mais cela seul ne suffira pas à regler le problème. La question du taxe reste la plus épineuse, ou plutôt a été la plus épineuse. Car le syndicat martelait haut et fort que cela est non négociable.
Désormais, ça semble négociable, du moins à court terme. Le ministre de l'éducation nationale a étalé le sujet en conseil de ministres mercredi dernier. Le gouvernement est d'accord avec le syndicat. Ainsi, une commission d'enquête sur les dépenses de l'université par rapport aux recettes est exigée. Elle doit être composée des ministère de l'éducation, le ministère des finances, le syndicat des enseignants, et la fonction publique.
Le Sneuc est prêt à reprendre le chemin des amphithéâtres, sous conditions. Au lieu d'attendre la mise en place effectif du fameux taxe pour l'intérêt de l'Udc, il demande tout simplement à ce que la commission et un calendrier soient montés. Après quoi, il restera un tout petit soucis à régler; le paiement d'un deuxième mois de salaire dont le coup s'élève à 118 millions Kmf (dont 63 000 000 par l'Etat à titre de subvention permanente). Ladite commission d'enquête est censé être mise en place avant le premier vendredi d'octobre (le 9), jour de l'ouverture d'une session ordinaire à l'assemblée nationale. Cette commission, suite aux travaux d'audit qu'elle efefectuera au sein de l'udc, devra remettre une proposition de loi aux députés.
Ce qui permettra à l'université de bénéficier à nouveau d'un taxe prélevé soit sur le riz, la communication, ou le pétrole, si cette loi est approuvée par l'assemblée de l'union. La tâche est désormais facile. Un mois de salaire et la mise en place de la commission d'enquête, et go la rentrée aura lieu. Et ce en attendant les députés sur la loi permettant à l'université de bénéficier ce que les syndics qualifient de "remède économique".
Par Toufé Maecha
Le Sneuc est prêt à reprendre le chemin des amphithéâtres, sous conditions. Au lieu d'attendre la mise en place effectif du fameux taxe pour l'intérêt de l'Udc, il demande tout simplement à ce que la commission et un calendrier soient montés. Après quoi, il restera un tout petit soucis à régler; le paiement d'un deuxième mois de salaire dont le coup s'élève à 118 millions Kmf (dont 63 000 000 par l'Etat à titre de subvention permanente). Ladite commission d'enquête est censé être mise en place avant le premier vendredi d'octobre (le 9), jour de l'ouverture d'une session ordinaire à l'assemblée nationale. Cette commission, suite aux travaux d'audit qu'elle efefectuera au sein de l'udc, devra remettre une proposition de loi aux députés.
Ce qui permettra à l'université de bénéficier à nouveau d'un taxe prélevé soit sur le riz, la communication, ou le pétrole, si cette loi est approuvée par l'assemblée de l'union. La tâche est désormais facile. Un mois de salaire et la mise en place de la commission d'enquête, et go la rentrée aura lieu. Et ce en attendant les députés sur la loi permettant à l'université de bénéficier ce que les syndics qualifient de "remède économique".
Par Toufé Maecha