Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a reçu ce mardi 08 septembre 2015 au Palais de Beit-Salam, une délégati...
Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a reçu ce mardi 08 septembre 2015 au Palais de Beit-Salam, une délégation du Ministère de l’aménagement du territoire composé du PADDST et du FER en présence du Conseiller en charge du dossier.
En les recevant, le Président de la République a souhaité s’enquérir sur l’évolution des travaux d’entretien courant et périodique des routes, ainsi que la réhabilitation ou la constructions des nouvelle notamment celle de Wachili-Dimani dont la première pierre a été posée il y a huit mois sans que les travaux n’aient débuté. Le Chef de l’Etat a demandé à ses interlocuteurs, les raisons du retard dans tous les travaux prévus et voulu comprendre pourquoi le pays risque de perdre d’importantes sommes d’argent simplement parce qu’elles sont inemployées.
Le Président de la République a expliqué aux responsables des travaux publics que la population est très remontée quant à la mauvaise exécution des travaux par certaines entreprises de la place, à Anjouan et à Ngazidja, notamment sur la route Moroni-Vouvouni. Il s’est demandé pourquoi dans le passé, avec très peu de moyens financiers et d’ingénieurs qualifiés, les choses allaient mieux par rapport à aujourd’hui où le service dispose de plus de moyens et d’experts.
M. Hassani BACAR a admis que beaucoup de retard était enregistré dans l’échange des courriers, et risquaient de faire perdre des fonds ainsi que dans la formation des entreprises locales. Il a toutefois rassuré le Président de la République quant à la bonne exécution de la première phase et de l’entame de la deuxième phase.
Pour M. Jean Louis Paysan, Conseiller technique, les responsables n’ont tiré aucune leçon de la première campagne. Selon lui, cette campagne n’est seulement pas confrontée à des difficultés administratives et à des contre-performances de certaines entreprises mais le pays risque également des pertes importantes de sommes d’argent si l’essentiel n’est pas sauvegardé. Il a déploré le retard dans l’attribution des marchés, l’incertitude du démarrage de la deuxième phase, le retard dans le payement des prestations des entreprises, le non-fonctionnement du système du Fonds d’Entretien Routier qui est à l’origine de l’insatisfaction de la population.
« La route Moroni-Hahaya est la plus utilisée, il faudrait la reconstruire et non boucher les nids-de-poule car avec un simple entretien nous risquons de perdre beaucoup d’argent. Il serait mieux que nous cessions de nous cacher les réalités ou e nous rejeter les responsabilités. Il y a des entreprises à la hauteur et d’autres non, mais il ne faudra pas non plus faire attendre durant huit mois celles qui auront exécuté des travaux avant de les payer alors qu’elles ont rempli leur contrat » a-t-il déclaré.
« Le système ne fonctionne pas et il faut l’admettre ; Est-ce que les entreprises comoriennes n’ont pas la capacité d’absorption de ces fonds ou bien c’est le système lui-même qui est biaisé ? En tous les cas il est nécessaire de faire un état de lieu et oser dire ce qui va et ce qui ne va pas, pour comprendre pourquoi ces sommes colossales ne sont pas décaissées. », a conclu M. Kaduno, l’assistant technique chargé de la comptabilité.
Par Beit Salam
Photo ©habarizacomores
En les recevant, le Président de la République a souhaité s’enquérir sur l’évolution des travaux d’entretien courant et périodique des routes, ainsi que la réhabilitation ou la constructions des nouvelle notamment celle de Wachili-Dimani dont la première pierre a été posée il y a huit mois sans que les travaux n’aient débuté. Le Chef de l’Etat a demandé à ses interlocuteurs, les raisons du retard dans tous les travaux prévus et voulu comprendre pourquoi le pays risque de perdre d’importantes sommes d’argent simplement parce qu’elles sont inemployées.
Le Président de la République a expliqué aux responsables des travaux publics que la population est très remontée quant à la mauvaise exécution des travaux par certaines entreprises de la place, à Anjouan et à Ngazidja, notamment sur la route Moroni-Vouvouni. Il s’est demandé pourquoi dans le passé, avec très peu de moyens financiers et d’ingénieurs qualifiés, les choses allaient mieux par rapport à aujourd’hui où le service dispose de plus de moyens et d’experts.
M. Hassani BACAR a admis que beaucoup de retard était enregistré dans l’échange des courriers, et risquaient de faire perdre des fonds ainsi que dans la formation des entreprises locales. Il a toutefois rassuré le Président de la République quant à la bonne exécution de la première phase et de l’entame de la deuxième phase.
Pour M. Jean Louis Paysan, Conseiller technique, les responsables n’ont tiré aucune leçon de la première campagne. Selon lui, cette campagne n’est seulement pas confrontée à des difficultés administratives et à des contre-performances de certaines entreprises mais le pays risque également des pertes importantes de sommes d’argent si l’essentiel n’est pas sauvegardé. Il a déploré le retard dans l’attribution des marchés, l’incertitude du démarrage de la deuxième phase, le retard dans le payement des prestations des entreprises, le non-fonctionnement du système du Fonds d’Entretien Routier qui est à l’origine de l’insatisfaction de la population.
« La route Moroni-Hahaya est la plus utilisée, il faudrait la reconstruire et non boucher les nids-de-poule car avec un simple entretien nous risquons de perdre beaucoup d’argent. Il serait mieux que nous cessions de nous cacher les réalités ou e nous rejeter les responsabilités. Il y a des entreprises à la hauteur et d’autres non, mais il ne faudra pas non plus faire attendre durant huit mois celles qui auront exécuté des travaux avant de les payer alors qu’elles ont rempli leur contrat » a-t-il déclaré.
« Le système ne fonctionne pas et il faut l’admettre ; Est-ce que les entreprises comoriennes n’ont pas la capacité d’absorption de ces fonds ou bien c’est le système lui-même qui est biaisé ? En tous les cas il est nécessaire de faire un état de lieu et oser dire ce qui va et ce qui ne va pas, pour comprendre pourquoi ces sommes colossales ne sont pas décaissées. », a conclu M. Kaduno, l’assistant technique chargé de la comptabilité.
Par Beit Salam
Photo ©habarizacomores