L'arrogance et le mépris du notable ne sont ni voulus ni contrôlables

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Pour commencer, le morceau de tissu n'est pas facile à maintenir sur l'épaule. Et si, en même temps, je dois enjamber et chevauch...

Pour commencer, le morceau de tissu n'est pas facile à maintenir sur l'épaule. Et si, en même temps, je dois enjamber et chevaucher des gens pour me rendre à « mon rang,.. le premier rang », l’exercice devient alors délicat et digne d’un équilibriste de cirque. Je heurte physiquement et moralement, mais ai-je le choix?

Armé de mon « Mharuma » qui m'a coûté les yeux de la tête, je comprends qu'il serait scandaleux et insultant de me retrouver autre part que « Devant » Oui devant; Je dois tout simplement avancer ; et tout au long de mon « voyage » vertigineux vers la FACADE, mes pensées sont fixées sur 2 préoccupations :

- Pourvu que mon « Mharuma » ne tombe pas ;
- Est ce que j'aurais une place de libre « Devant » ? Puisqu’il n'y a qu'un seul « premier rang » qui est inextensible et qui s’avère de plus en plus convoité.
C’est cet angoisse croissante qui fait que je n'ai pas le temps de m'excuser auprès de ceux que je piétine ou bouscule à mon passage: je suis hanté par l’idée inimaginable de devoir revenir sur mes pas.

Plus je m’approche plus mon inquiétude grandit. Les jambes sont de plus en plus lourdes; je transpire.

Je ne vois ni les « amis » qui de la tête me saluent, ni les « envieux » qui de leur yeux me jalousent, ni même les victimes de mon écrabouillement qui de leurs soupires discrets se complaignent.
Je cherche désespérément une place vacante « en première ligne » ou une personne aimable qui me soulagerait en me cédant la sienne.
J’ai du mal à respirer. J’esquisse un sourire pour cacher ma peine. Je soufre.
Je perçois confusément une ou deux places au loin, elles ne sont pas libres, mais leurs occupants, aussi « notables » qu’ils soient, ne sont pas à ma Hauteur et devraient instinctivement s’éclipser à mon approche. 

Mais me voient-ils ? 

Je tousse bruyamment et gesticule énormément pour me faire remarquer car de nos jours, le « Mharuma » est devenu tellement banal qu’il ne suffit plus pour distinguer.
Enfin l’apaisement; une voix libératrice vient mettre fin à ce supplice:
« Tafadhwal Sayid! ». Ouf!!!
Une expérience à vivre pour se rendre compte que l'arrogance apparente et le mépris primaire du « notable », ne sont ni voulus ni contrôlables.

Mrikaou Doudou

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