On dirait que Air Madagascar s’ingénie à dégouter et à décourager ses propres clients, comme la Jirama d’ailleurs. Certes, la compagnie nati...
On dirait que Air Madagascar s’ingénie à dégouter et à décourager ses propres clients, comme la Jirama d’ailleurs. Certes, la compagnie nationale Air Madagascar n’était pas toujours en bonne santé mais son état devient dramatique ces derniers temps. Mal de tête carabiné, fatigue et stress maximum garantis pour les passagers de la compagnie ces derniers temps en raison des retards et annulations de vols à répétition. Surtout quand on se trouve à l’étranger et qu’il faut revenir au pays au plus vite pour mille raisons.
Les retards et annulations de vols de la semaine dernière figurent sûrement dans la longue liste des retards et annulations auxquels la compagnie a habitué ses passagers. Sauf que bon nombre de ces passagers jurent qu’ils ne reprendront plus cette compagnie, pourtant nationale. Exemple parmi tant d’autres de la galère des passagers de la compagnie nationale : décollage prévu à minuit dans la nuit du 31 août au 1er septembre au départ de Marseille pour rejoindre Antananarivo.
Information de la compagnie du retard de ce vol à 6h30 du matin du 1er septembre. Sauf que certains passagers avaient déjà fixé leurs propres programmes et déjà pris des dispositions pour arriver à l’aéroport pour le décollage à minuit. Ils ont attendu toute la nuit donc pour partir à 6h30 du matin. Mais au cours de la nuit, le tableau d’affichage annonce l’annulation du vol pour Antananarivo. Parmi les dizaines de vols annoncés ce jour, celui d’Air Madagascar est le seul annulé ! Aucune autre information et aucun personnel d’Air Madagascar en vue pour donner des informations. Évidemment, personne au bout de fil. Les passagers transis de froid et dormant à même le sol passent la nuit dans le hall de l’aéroport et se demandent au petit matin ce qu’ils devront faire.
Finalement, un agent d’Air France arrive et passe des heures au téléphone afin de régler les problèmes des passagers d’Air Madagascar. Pendant trois heures, debout, les passagers se sont agglutinés autour de l’agent d’Air France pour être sûrs de décrocher un siège d’avion quelque part. Heureusement que les passagers de Marseille ne sont pas très nombreux, une trentaine. N’empêche que des conflits ont commencé quand l’agent annonce qu’il y aura toujours des priorités, les familles avec enfants et ceux qui ne sont pas en très bonne santé d’abord. Les passagers ont été repartis dans les divers vols d’Air France pour Paris d’abord puis pour La Réunion ou Maurice ensuite avant de rejoindre la Grande Ile, d’autres ont pu faire Paris-Tana directement. Évidemment, les dépenses occasionnées par le retard sont à la charge des passagers qui n’ont qu’une idée en tête, rentrer à bon port.
Pourtant, malgré la présence de la concurrence sur la desserte Tana-Paris, la plupart de ces passagers, notamment les nationaux, ont réservé sur Air Madagascar, en se disant qu’il faut soutenir la compagnie nationale. Mais finalement, bon nombre se sont ravisés et jurent qu’on ne les y reprendra plus.
Par Léa Ratsiazo - Madagascar Tribune
Les retards et annulations de vols de la semaine dernière figurent sûrement dans la longue liste des retards et annulations auxquels la compagnie a habitué ses passagers. Sauf que bon nombre de ces passagers jurent qu’ils ne reprendront plus cette compagnie, pourtant nationale. Exemple parmi tant d’autres de la galère des passagers de la compagnie nationale : décollage prévu à minuit dans la nuit du 31 août au 1er septembre au départ de Marseille pour rejoindre Antananarivo.
Information de la compagnie du retard de ce vol à 6h30 du matin du 1er septembre. Sauf que certains passagers avaient déjà fixé leurs propres programmes et déjà pris des dispositions pour arriver à l’aéroport pour le décollage à minuit. Ils ont attendu toute la nuit donc pour partir à 6h30 du matin. Mais au cours de la nuit, le tableau d’affichage annonce l’annulation du vol pour Antananarivo. Parmi les dizaines de vols annoncés ce jour, celui d’Air Madagascar est le seul annulé ! Aucune autre information et aucun personnel d’Air Madagascar en vue pour donner des informations. Évidemment, personne au bout de fil. Les passagers transis de froid et dormant à même le sol passent la nuit dans le hall de l’aéroport et se demandent au petit matin ce qu’ils devront faire.
Finalement, un agent d’Air France arrive et passe des heures au téléphone afin de régler les problèmes des passagers d’Air Madagascar. Pendant trois heures, debout, les passagers se sont agglutinés autour de l’agent d’Air France pour être sûrs de décrocher un siège d’avion quelque part. Heureusement que les passagers de Marseille ne sont pas très nombreux, une trentaine. N’empêche que des conflits ont commencé quand l’agent annonce qu’il y aura toujours des priorités, les familles avec enfants et ceux qui ne sont pas en très bonne santé d’abord. Les passagers ont été repartis dans les divers vols d’Air France pour Paris d’abord puis pour La Réunion ou Maurice ensuite avant de rejoindre la Grande Ile, d’autres ont pu faire Paris-Tana directement. Évidemment, les dépenses occasionnées par le retard sont à la charge des passagers qui n’ont qu’une idée en tête, rentrer à bon port.
Pourtant, malgré la présence de la concurrence sur la desserte Tana-Paris, la plupart de ces passagers, notamment les nationaux, ont réservé sur Air Madagascar, en se disant qu’il faut soutenir la compagnie nationale. Mais finalement, bon nombre se sont ravisés et jurent qu’on ne les y reprendra plus.
Par Léa Ratsiazo - Madagascar Tribune