La mise en œuvre du processus électoral a fait l’objet d’une réunion d’échanges entre le Ministre en charge des élections et les partis pol...
La mise en œuvre du processus électoral a fait l’objet d’une réunion d’échanges entre le Ministre en charge des élections et les partis politiques. Cette rencontre s’est tenue ce mardi 1er septembre au Ministère de l’Intérieur, en présence du cadre de concertation, de la société civile et des Commissaires en charge de la Décentralisation.
Dans son exposé d’ouverture, le Ministre en charge des élections, Houmed Msaidié, a d’abord assuré à l’assistance, que le mémorandum destiné récemment au Ministère de l’Intérieur, a été reçu et pris en considération.
Ce mémorandum portait sur le vote de la diaspora. Le cadre de concertations et certains partis politiques demandaient que le Gouvernement prenne toutes les dispositions nécessaires pour rendre fiable cette première expérience.
Le Ministre a fait savoir que le processus électoral a déjà démarré. Toutes les instances compétentes ont été saisies pour la mise en place des commissions insulaires et communales.
A ce propos, il a martelé l'idée d’œuvrer pour des élections transparentes et démocratiques. C'est pourquoi, il a solennellement appelé tous les partis politiques à participer activement au processus électoral, à commencer par la sensibilisation à ce recensement exceptionnel.
S’agissant du code électoral, le Ministre a expliqué qu’à défaut d’une session extraordinaire pour une nouvelle adoption, le code électoral du mois d’avril 2014 est valable.
Après l’exposé du Ministre, les partis politiques ont réclamé la tenue d’une session extraordinaire, afin d’avoir un nouveau code électoral aux élections de 2016.
D’autres questions d’ordre politique ont été évoquées par l’assistance comme le bilan de la tournante. Mais, en somme, c’est la tenue d’une session extraordinaire qui a été évoquée le plus souvent par les partis politiques. Ces échanges ont duré environ 3 heures de temps.
En guise de réponse, Le Ministre en charge des élections, Houmed Msaidié, a répété, sans ambages, qu’en attendant l’adoption du nouveau code, ou à défaut d’une session extraordinaire des parlementaires, le code électoral du mois d’avril 2014 est légalement valable.
Le Ministre a toutefois affirmé avoir pris note des doléances et entend en faire l’objet d’une note en conseil. Il a conclu que le chef de l’Etat, Dr Ikililou Dhoinine, ne cesse de chercher les voix et moyens pour que les délais des mandats présidentiel et des Gouverneurs de son régime soient respectés.
Il a soutenu que les passations de pouvoirs se tiendront les 23 et 26 mai 2016.