L’Union des Comores vient de célébrer avec faste les quarante ans d’indépendance. Le bilan est mitigé, mais il faut tourner la page de...
L’Union des Comores vient de célébrer avec faste les quarante ans d’indépendance. Le bilan est mitigé, mais il faut tourner la page des années difficiles post-indépendantes et fixer le cap et des priorités pour parvenir à sortir l’archipel d’un sous-développement chronique. Les Comores disposent des trois principaux atouts à savoir : une population jeune, des cadres supérieurs et moyens, une diaspora dynamique très attachée au pays et prête à investir.
Pour valoriser ces atouts et les mettre au service du pays, il faut une administration très efficace et une volonté politique des gouvernants pour booster le secteur privé ou marchand créateur des richesses et des emplois. Les Comores sont réformables à condition que les dirigeants ont une prise de conscience du retard que le pays a pris durant quarante ans d’indépendance des mauvaises gestions du pays et désormais , il est temps de lier les paroles aux actes.
L’Etat est un bien commun une fois construit, il faut mettre des règles fermes pour faciliter son fonctionnement. Voler à l’Etat ou ne pas payer des impôts , ce sont des fautes graves , passibles d’emprisonnement. IL faut rappeler aux citoyens comoriens que les ressources de l’Etat proviennent des impôts, des taxes diverses payés au Trésor par les citoyens et pas par des services parallèles .La collecte de l’argent public se fait de manière anarchique aux Comores. Il est inconcevable par exemple que les receveurs des douanes des îles collectent l’argent des taxes douanières, au lieu d’aller payer directement aux guichets du Trésor, cette pratique douteuse doit être bannie, car ça renforce les détournements de l’argent public.
Pour valoriser ces atouts et les mettre au service du pays, il faut une administration très efficace et une volonté politique des gouvernants pour booster le secteur privé ou marchand créateur des richesses et des emplois. Les Comores sont réformables à condition que les dirigeants ont une prise de conscience du retard que le pays a pris durant quarante ans d’indépendance des mauvaises gestions du pays et désormais , il est temps de lier les paroles aux actes.
L’Etat est un bien commun une fois construit, il faut mettre des règles fermes pour faciliter son fonctionnement. Voler à l’Etat ou ne pas payer des impôts , ce sont des fautes graves , passibles d’emprisonnement. IL faut rappeler aux citoyens comoriens que les ressources de l’Etat proviennent des impôts, des taxes diverses payés au Trésor par les citoyens et pas par des services parallèles .La collecte de l’argent public se fait de manière anarchique aux Comores. Il est inconcevable par exemple que les receveurs des douanes des îles collectent l’argent des taxes douanières, au lieu d’aller payer directement aux guichets du Trésor, cette pratique douteuse doit être bannie, car ça renforce les détournements de l’argent public.
Pour ce qui est du premier atout , les Comores ont une superficie de 2200 Km2, avec une population de 0.8million d’habitants selon le bilan du Monde de l édition 2013 ; les 15 – 64 ans représentent 54.59 pour cent et les 65 ans et plus représentent 2.70 pour cent, on constate qu’on a un pourcentage considérable des jeunes qui doit être formé , pour répondre aux besoins présents et futurs du pays, d’où la nécessité de repenser notre système éducatif qui néglige l’enseignement professionnel qui pourrait intéresser beaucoup de jeunes en difficultés scolaires. Une orientation doit débuter au collège pour les filières professionnelles dont le pays a besoin. Pour les cadres supérieurs et moyens, il faut mettre en avant les compétences des cadres capables sur le plan technique de monter des projets, ou produire des rapports qui sont utiles pour le bon fonctionnement et la rentabilité des services administratifs, valoriser le talent et le mérite des nos cadres et abolir les considérations villageoises, régionales ou insulaires. Les nominations par copinage ou par clientélisme politique nuisent l’image de l’administration.
Dans les différents services administratifs comoriens ,il y a trop d’agents sans postes fixes ou des tâches précises, il faut faire des redéploiements d’effectifs là, où il y a un besoin, bref il faut un dépoussiérage au niveau de l’administration pour la mettre au norme du XXI ème siècle. Pour la diaspora , il y a environ plus de 150000 Comoriens à l’étranger, l’envoi d’argent de cette diaspora représente une bouffée d’oxygène à l’économie comorienne; il faut réévaluer la relation entre migration et développement . Je pense que la diaspora peut apporter une contribution importante au développement d’un pays pauvre comme les Comores. IL faudrait une mise en œuvre d’une politique diplomatique et culturelle avec certains pays où il y a une forte communauté comorienne .
Des mesures administratives et législatives devraient être adoptées par notre pays et ces pays pour faciliter les transferts financiers des migrants et assouplir les formalités des investissements. A titre d’exemple la banque mondiale estime l’argent transféré au pays d’origine par les migrants à 414 milliards de dollars ( soit 306 milliards d’euros) en 2013, soit une augmentation de 6 .3 pour cent par rapport à 2012. Cela représenterait la deuxième source de revenus pour les pays en voie de développement, avant l’aide internationale . Pour le cas des Comores, le gouvernement peut mettre en place un programme donnant la possibilité aux Comoriens non résidents de déposer des fonds aux Comores à des taux d’intérêt attractifs , tout en permettant librement leur reconversion en monnaie étrangère.
La chine et l’Inde deux puissances économiques émergentes ont appliqué ce type de politique de retour envers leur diaspora dès les années 1970. D’autres reformes fondamentales pourraient être faites par un gouvernement déterminé et soutenu par une majorité parlementaire. Ces reformes sont : une reforme fiscale pour augmenter les recettes de l’Etat, car les foyers fiscaux sont insuffisants par rapport aux dépenses de l’Etat pour cela il faut des techniciens en fiscalité pour définir les taxes possibles telles que les taxes foncières ou les taxes d’habitation par exemple, l’autre reforme est la retraite ,il faut revenir sur l’âge de départ à la retraite mis en place sous la présidence d’Azali. IL est inconcevable que dans les pays riches on peut travailler jusqu’à 67 ANS qu’un pays pauvre comme les COMORES , on part à la retraite à partir de 60 ans alors qu’on finit tard les études .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Dans les différents services administratifs comoriens ,il y a trop d’agents sans postes fixes ou des tâches précises, il faut faire des redéploiements d’effectifs là, où il y a un besoin, bref il faut un dépoussiérage au niveau de l’administration pour la mettre au norme du XXI ème siècle. Pour la diaspora , il y a environ plus de 150000 Comoriens à l’étranger, l’envoi d’argent de cette diaspora représente une bouffée d’oxygène à l’économie comorienne; il faut réévaluer la relation entre migration et développement . Je pense que la diaspora peut apporter une contribution importante au développement d’un pays pauvre comme les Comores. IL faudrait une mise en œuvre d’une politique diplomatique et culturelle avec certains pays où il y a une forte communauté comorienne .
Des mesures administratives et législatives devraient être adoptées par notre pays et ces pays pour faciliter les transferts financiers des migrants et assouplir les formalités des investissements. A titre d’exemple la banque mondiale estime l’argent transféré au pays d’origine par les migrants à 414 milliards de dollars ( soit 306 milliards d’euros) en 2013, soit une augmentation de 6 .3 pour cent par rapport à 2012. Cela représenterait la deuxième source de revenus pour les pays en voie de développement, avant l’aide internationale . Pour le cas des Comores, le gouvernement peut mettre en place un programme donnant la possibilité aux Comoriens non résidents de déposer des fonds aux Comores à des taux d’intérêt attractifs , tout en permettant librement leur reconversion en monnaie étrangère.
La chine et l’Inde deux puissances économiques émergentes ont appliqué ce type de politique de retour envers leur diaspora dès les années 1970. D’autres reformes fondamentales pourraient être faites par un gouvernement déterminé et soutenu par une majorité parlementaire. Ces reformes sont : une reforme fiscale pour augmenter les recettes de l’Etat, car les foyers fiscaux sont insuffisants par rapport aux dépenses de l’Etat pour cela il faut des techniciens en fiscalité pour définir les taxes possibles telles que les taxes foncières ou les taxes d’habitation par exemple, l’autre reforme est la retraite ,il faut revenir sur l’âge de départ à la retraite mis en place sous la présidence d’Azali. IL est inconcevable que dans les pays riches on peut travailler jusqu’à 67 ANS qu’un pays pauvre comme les COMORES , on part à la retraite à partir de 60 ans alors qu’on finit tard les études .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Photo d'illustration - 6 juillet 2015 ©habarizacomores