Faits divers : Un enfant mange une banane avec une aiguille. Un enfant de 4 ans a été accueilli aux urgences du CHM de Mamoudzou hier soir ...
Faits divers : Un enfant mange une banane avec une aiguille.
Un enfant de 4 ans a été accueilli aux urgences du CHM de Mamoudzou hier soir alors qu'il venait de manger une banane qui contenait une aiguille.
En effet, une partie des agriculteurs mahorais ont décidé d'insérer des aiguilles dans les bananes qu'ils cultivent car ils sont excédés des vols à répétition dont ils sont victimes dans leur champ de culture. Ainsi, dès lors qu'ils mettent en vente leurs propres bananes, ils retirent les aiguilles qu'ils avaient insérées.
Il est donc fort conseillé de ne plus acheter des bananes qui sont vendu au bord des routes ou à l'arrachée. Car il s'agit-là de bananes volées dans les champs des agriculteurs. Et ce sont ces mêmes-bananes qui peuvent contenir des piques. Il est recommandé par ailleurs de les acheter directement auprès des agriculteurs.
Un enfant de 4 ans a été accueilli aux urgences du CHM de Mamoudzou hier soir alors qu'il venait de manger une banane qui contenait une aiguille.
En effet, une partie des agriculteurs mahorais ont décidé d'insérer des aiguilles dans les bananes qu'ils cultivent car ils sont excédés des vols à répétition dont ils sont victimes dans leur champ de culture. Ainsi, dès lors qu'ils mettent en vente leurs propres bananes, ils retirent les aiguilles qu'ils avaient insérées.
Il est donc fort conseillé de ne plus acheter des bananes qui sont vendu au bord des routes ou à l'arrachée. Car il s'agit-là de bananes volées dans les champs des agriculteurs. Et ce sont ces mêmes-bananes qui peuvent contenir des piques. Il est recommandé par ailleurs de les acheter directement auprès des agriculteurs.
Déjà, le 20 avril dernier, les habitants de Dapani dans le sud de l'île avaient pris en otage une voleuse de bananes prise en flagrant délit dans un champs du village. La voleuse avait été exposée de façon humiliante à Dapani devant les yeux de tous les villageois pour lui faire regretter son geste (image 2 et 3). Elle avait avoué qu'elle avait recours au vol de bananes dans le but de nourrir ses enfants. Originaire de M'tsapéré Bonovo, elle avait également précisé qu'un chauffeur de camion assurait le transport de la marchandise volée en facturant 20 euros chaque trajet. Il ne fait aucun doute qu'il y a bien derrière cela toute une organisation d'un réseau clairement instauré à Mayotte.
Avec le cas d'hier, on constate que le problème de vols de bananes est loin d'être réglé et, pire encore, les méthodes artisanales employées par les cultivateurs pour enrayer le fléau a ses limites qui ne sont pas sans risquer de faire perdre la vie à un innocent.
Selon ces cultivateurs, leur geste est la conséquence de l'absence d'actions des autorités publiques contre les voleurs de bananes.
(Image 1 : Fazir Mêd Jpm)
Par Mayot' News
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