Un, deux, trois...! Trois articles en un laps de temps rédigés par Said Hilali . Ses cibles s'appellent Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et...
Un, deux, trois...! Trois articles en un laps de temps rédigés par Said Hilali. Ses cibles s'appellent Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Fahami Said Ibrahim... et dommage pour lui, la liste va s'allonger dans les prochains jours avec le lot de tournis que cela va lui apporter. Notre homme tout intelligent qu'il se prétende oublie une vérité simple et banale.
Chaque chose a son temps! En tout cas, il donne l'opportunité par ses sorties publiques sur la toile de rappeler à la jeunesse comorienne montante qui est cet homme. Cet individu se décline sans gêne par "mon ami", "je l'ai introduit", "je l'ai rencontré", " je". Ce superman est tout simplement ce que l'on appelle chez nous les hommes de l'ombre. Que d'hommes politiques comoriens dont il a fait rois dans l'ombre, sans jamais l'être dans la lumière! Ce superman sans existence réelle n'a que faire de la volonté du choix démocratique du suffrage universel.
Il a ainsi mystifié, sacrifié, envoyé de façon prématurée à la retraite des politiques comoriens qui ont cédé si naïvement à l'idée que son pouvoir de l'ombre suffisait pour faire d'eux des chefs d'Etat... L'homme de l'ombre cesse de l'être depuis quelque temps, et prend le risque d'être un homme de la lumière. Pourquoi? Son charlatanisme politique fait de moins en moins d'adeptes... Ils sont là ces politiques comoriens qu'il a induits erreurs devenus incapables de livrer le moindre combat sur le terrain de la démocratie, et l'histoire les a charrié à la mer, sans doute avec le sentiment d'un gâchis de leur carrière politique. Au lieu de se repentir auprès de ses victimes, et de se rendre à l'évidence, le général Hilali esseulé aux abois monte au front. Mais cet homme spécialiste de combat dans les salons de velours ne connaît pas l'expérience de l'âpreté des combats politiques sur le terrain de la démocratie.
Ces écrits ne méritent donc aucune autre forme de réponse que celle que Fahami lui a donnée... Il est attendu avec impatience sur le ring politique et ses belles idées se ruineraient d'elles-mêmes s'il ne venait pas se frotter au suffrage universel en se portant candidat aux futures élections ou en affichant publiquement son soutien à un des prétendants au pouvoir... Said Hilali se trompe d'époque, c'est cela le drame pour lui. Les Comores ont droit elles aussi à la vocation démocratique. Said Hilali doit comprendre que le temps des réseaux est entré dans son crépuscule, et la stature de moralisateur et de défenseur de probité dont il se pare faussement est incompatible avec son attitude et ses pratiques anti-démocratiques. Il a sans doute une vision étriquée de la corruption.
Le déni de suffrage universel dans lequel il se situe en permanence, qui l'amène à se présenter comme faiseur ou défaiseur des rois est une forme de corruption grave, qui ne donne aucun crédit à son pseudo discours de vérité et de responsabilité. D'ailleurs, on le remarque assez aisément que les comoriens sont à des années lumières de sa subjectivité faite de manipulations, de calomnies, de contre-vérités politiques et historiques. Les choses sont claires aujourd'hui ! Tout le monde savait qu'une campagne aveugle de dénigrement d'A.A.M.SAMBI, sans imagination et portant invariablement sur des accusations de schisme religieux, de détournements de biens publics, brefs de toutes sortes n'avaient pas eu raison de l'inusable image de " TSIWO, TSIWO, KANSA NTRONTRO". Mais aujourd'hui avec la montée au front du général Hilali, les comoriens ont vite compris qui orchestre cette campagne éloignée de leurs préoccupations.
On a toutes les raisons de penser que notre homme de l'ombre est éblouie par la lumière du jour et il n'a pas vu que son intervention publique dans le TSS aura forcément un effet contre productif et renforcera la détermination des comoriens à soutenir A.A.M.SAMBI considéré comme l'envers du système de Saïd Hilali qui repose sur le déni de la démocratie, du suffrage universel, et le jeu des réseaux. Mais Said Hilali a-t-il une autre alternative? Non! C'est un homme solitaire qui mène un combat d'arrière garde, en conflit avec l'histoire! Les mots sonnent faux et creux dans son discours. Pour les comoriens, Anjouan a été libéré en 2008, pour lui, Anjouan a été envahi!
Il n'a pas réussi à ameuter les comoriens contre A.A.M.SAMBI, qui s'apprêtent à porter celui-ci à la magistrature suprême en 2016 dans le respect de la constitution et des urnes démocratiques, il parle de confiscation du pouvoir ! Comme Boléro, Hilali parle de Bacar comme un non séparatiste, une victime dont on attend des révélations... Les comoriens retiennent de cet homme l'image de séparatiste accompli qui a été à toutes les étages de ct épisode malheureux de notre histoire, celle du rebelle et du traître qui a retourné son arme contre ses frères d'armes dès les premières heures du séparatisme et qui a trahi le drapeau comorien, celle du bras armé de la dictature féroce des séparatistes, celle de l'homme ayant commis des crimes de guerre et contre l'humanité.
Said Hilali parle de réconciliation, les comoriens voient une manœuvre pour saborder le processus électoral en cours. Mais d'où vient l'outrecuidance de cet individu à vouloir parler comme Boléro au nom des comoriens, à laisser croire qu'il a une intelligence supérieure à ce que doit être le génie de ceux-ci? La sagesse chez lui comme chez Boléro ne serait elle pas qu'il admette que son temps est révolu, d'expirer tout le mal qu'il a fait à notre pays, de se convertir à la modernité politique, de sortir de son anachronisme, donc de s'exposer au jugement du suffrage universel, au lieu de vouloir en permanence le nier ou le contourner par des moyens et des pratiques peu recommandables du point de vue du droit et de la morale? Une chose est sûre: les comoriens ne sont plus à l'ère Said Hilali. Il a perdu toute prise sur la situation politique aux Comores et c'est pathétique de voir un homme de l'ombre étouffer à la lumière du jour qui n'est guère son élément...
Bourhane Ahmed
Chaque chose a son temps! En tout cas, il donne l'opportunité par ses sorties publiques sur la toile de rappeler à la jeunesse comorienne montante qui est cet homme. Cet individu se décline sans gêne par "mon ami", "je l'ai introduit", "je l'ai rencontré", " je". Ce superman est tout simplement ce que l'on appelle chez nous les hommes de l'ombre. Que d'hommes politiques comoriens dont il a fait rois dans l'ombre, sans jamais l'être dans la lumière! Ce superman sans existence réelle n'a que faire de la volonté du choix démocratique du suffrage universel.
Il a ainsi mystifié, sacrifié, envoyé de façon prématurée à la retraite des politiques comoriens qui ont cédé si naïvement à l'idée que son pouvoir de l'ombre suffisait pour faire d'eux des chefs d'Etat... L'homme de l'ombre cesse de l'être depuis quelque temps, et prend le risque d'être un homme de la lumière. Pourquoi? Son charlatanisme politique fait de moins en moins d'adeptes... Ils sont là ces politiques comoriens qu'il a induits erreurs devenus incapables de livrer le moindre combat sur le terrain de la démocratie, et l'histoire les a charrié à la mer, sans doute avec le sentiment d'un gâchis de leur carrière politique. Au lieu de se repentir auprès de ses victimes, et de se rendre à l'évidence, le général Hilali esseulé aux abois monte au front. Mais cet homme spécialiste de combat dans les salons de velours ne connaît pas l'expérience de l'âpreté des combats politiques sur le terrain de la démocratie.
Ces écrits ne méritent donc aucune autre forme de réponse que celle que Fahami lui a donnée... Il est attendu avec impatience sur le ring politique et ses belles idées se ruineraient d'elles-mêmes s'il ne venait pas se frotter au suffrage universel en se portant candidat aux futures élections ou en affichant publiquement son soutien à un des prétendants au pouvoir... Said Hilali se trompe d'époque, c'est cela le drame pour lui. Les Comores ont droit elles aussi à la vocation démocratique. Said Hilali doit comprendre que le temps des réseaux est entré dans son crépuscule, et la stature de moralisateur et de défenseur de probité dont il se pare faussement est incompatible avec son attitude et ses pratiques anti-démocratiques. Il a sans doute une vision étriquée de la corruption.
Le déni de suffrage universel dans lequel il se situe en permanence, qui l'amène à se présenter comme faiseur ou défaiseur des rois est une forme de corruption grave, qui ne donne aucun crédit à son pseudo discours de vérité et de responsabilité. D'ailleurs, on le remarque assez aisément que les comoriens sont à des années lumières de sa subjectivité faite de manipulations, de calomnies, de contre-vérités politiques et historiques. Les choses sont claires aujourd'hui ! Tout le monde savait qu'une campagne aveugle de dénigrement d'A.A.M.SAMBI, sans imagination et portant invariablement sur des accusations de schisme religieux, de détournements de biens publics, brefs de toutes sortes n'avaient pas eu raison de l'inusable image de " TSIWO, TSIWO, KANSA NTRONTRO". Mais aujourd'hui avec la montée au front du général Hilali, les comoriens ont vite compris qui orchestre cette campagne éloignée de leurs préoccupations.
On a toutes les raisons de penser que notre homme de l'ombre est éblouie par la lumière du jour et il n'a pas vu que son intervention publique dans le TSS aura forcément un effet contre productif et renforcera la détermination des comoriens à soutenir A.A.M.SAMBI considéré comme l'envers du système de Saïd Hilali qui repose sur le déni de la démocratie, du suffrage universel, et le jeu des réseaux. Mais Said Hilali a-t-il une autre alternative? Non! C'est un homme solitaire qui mène un combat d'arrière garde, en conflit avec l'histoire! Les mots sonnent faux et creux dans son discours. Pour les comoriens, Anjouan a été libéré en 2008, pour lui, Anjouan a été envahi!
Il n'a pas réussi à ameuter les comoriens contre A.A.M.SAMBI, qui s'apprêtent à porter celui-ci à la magistrature suprême en 2016 dans le respect de la constitution et des urnes démocratiques, il parle de confiscation du pouvoir ! Comme Boléro, Hilali parle de Bacar comme un non séparatiste, une victime dont on attend des révélations... Les comoriens retiennent de cet homme l'image de séparatiste accompli qui a été à toutes les étages de ct épisode malheureux de notre histoire, celle du rebelle et du traître qui a retourné son arme contre ses frères d'armes dès les premières heures du séparatisme et qui a trahi le drapeau comorien, celle du bras armé de la dictature féroce des séparatistes, celle de l'homme ayant commis des crimes de guerre et contre l'humanité.
Said Hilali parle de réconciliation, les comoriens voient une manœuvre pour saborder le processus électoral en cours. Mais d'où vient l'outrecuidance de cet individu à vouloir parler comme Boléro au nom des comoriens, à laisser croire qu'il a une intelligence supérieure à ce que doit être le génie de ceux-ci? La sagesse chez lui comme chez Boléro ne serait elle pas qu'il admette que son temps est révolu, d'expirer tout le mal qu'il a fait à notre pays, de se convertir à la modernité politique, de sortir de son anachronisme, donc de s'exposer au jugement du suffrage universel, au lieu de vouloir en permanence le nier ou le contourner par des moyens et des pratiques peu recommandables du point de vue du droit et de la morale? Une chose est sûre: les comoriens ne sont plus à l'ère Said Hilali. Il a perdu toute prise sur la situation politique aux Comores et c'est pathétique de voir un homme de l'ombre étouffer à la lumière du jour qui n'est guère son élément...
Bourhane Ahmed