La compagnie aérienne nationale Inter îles est menacée de fermeture aux Comores. Depuis son ouverture en 2008, elle a toujours payé des tax...
La compagnie aérienne nationale Inter îles est menacée de fermeture aux Comores. Depuis son ouverture en 2008, elle a toujours payé des taxes aéroport nationales sur l'ensemble de l'archipel. Mais les autorités lui demandent de régler des taxes internationales pour aller à Mayotte, à la fois département français et île comorienne, sauf que la compagnie n'y arrive plus. Elle met en cause la direction de l'aéroport et le ministère des Transports.
Régler des taxes internationales pour aller à Mayotte, la compagnie Inter îles n'y arrivera pas et sera contrainte comme d'autres avant elle - pour cette même raison - de mettre la clé sous la porte. La surprise est que cette demande d'augmentation des tarifs soit effectuée non pas par les autorités françaises, mais par la direction de l'aéroport comorien de l'île d'Anjouan.
Régler des taxes internationales pour aller à Mayotte, la compagnie Inter îles n'y arrivera pas et sera contrainte comme d'autres avant elle - pour cette même raison - de mettre la clé sous la porte. La surprise est que cette demande d'augmentation des tarifs soit effectuée non pas par les autorités françaises, mais par la direction de l'aéroport comorien de l'île d'Anjouan.
Cette demande s'appuie sur un arrêté ministériel datant d'il y a trois ans et qui n'a jamais été respecté. Et pour cause : la Constitution comorienne précise bien que l'archipel est composé de quatre îles dont Mayotte. Ce lourd contentieux entre les Comores et la France n'est pas le fond du problème. Il est simplement instrumentalisé dans cette guerre intestine entre d'une part le directeur de l'aéroport d'Anjouan soutenu par le ministère des Transports et d'autre part la direction de la compagnie Inter îles.
Le ministre de l'Intérieur a affirmé que cet arrêté avait déjà suffisamment pénalisé la population comorienne par le passé. Il a précisé en sa qualité de porte-parole du gouvernement que le nécessaire serait fait pour mettre fin à ce bras de fer. Les négociations sont toujours en cours pour tenter de sauver près de 70 emplois et la seule compagnie qui assure une évacuation sanitaire d'urgence depuis les Comores. Par RFI