Suite au sit-in tenu à Moroni ce lundi 13 juin par le collectif des indignés, certaines hauts cadres politiques et de la société civile ont...
Suite au sit-in tenu à Moroni ce lundi 13 juin par le collectif des indignés, certaines hauts cadres politiques et de la société civile ont donné leur impression vis-à-vis de l’affaire Handouli, et réagit sur l’absence de Mchangama au sit-in.
«Ce rassemblement est tout à fait légitime. Il manque de tout aux Comoriens, et on veut leur empêcher le droit de pleurer. Je ne sais pas encore le motif de l’arrestation de Mchangama, mais je craints que ca soit une de ces formes d’intimidation exercées sur les organisations politiques et syndicales pour les empêcher d’exprimer leur mécontentement porté par toute la population comorienne. Et ce n’est pas en arrêtant le président de la fédération comorienne des consommateurs qu’on arrivera à faire taire les comoriens, » fustige Said Larifou, président du parti Ridja, à propos de l’absence de Said Mchangama sur le rassemblement du lundi. Le puissant président de la Fcc ayant été invité à se présenter à la gendarmerie après 24h de garde à vue, ce lundi matin même où se tenait le rassemblement initié par lui.
Ce ne fut pas uniquement l’arrestation ou l’absence de Mchangama que pleurèrent les indignés. L’affaire Pvanamboini (Handouli) a aussi fait écho. Cette localité qui se trouvait vide du vendredi au samedi est loin de laisser le collectif indifférent.
«Ce rassemblement est tout à fait légitime. Il manque de tout aux Comoriens, et on veut leur empêcher le droit de pleurer. Je ne sais pas encore le motif de l’arrestation de Mchangama, mais je craints que ca soit une de ces formes d’intimidation exercées sur les organisations politiques et syndicales pour les empêcher d’exprimer leur mécontentement porté par toute la population comorienne. Et ce n’est pas en arrêtant le président de la fédération comorienne des consommateurs qu’on arrivera à faire taire les comoriens, » fustige Said Larifou, président du parti Ridja, à propos de l’absence de Said Mchangama sur le rassemblement du lundi. Le puissant président de la Fcc ayant été invité à se présenter à la gendarmerie après 24h de garde à vue, ce lundi matin même où se tenait le rassemblement initié par lui.
Ce ne fut pas uniquement l’arrestation ou l’absence de Mchangama que pleurèrent les indignés. L’affaire Pvanamboini (Handouli) a aussi fait écho. Cette localité qui se trouvait vide du vendredi au samedi est loin de laisser le collectif indifférent.
A part les réactions et dénonciations faites publiquement, et les pancartes affichées ici et là, nous avons pu nous entretenir avec certaines hautes personnalités, en l’occurrence Said Larifou, président du parti Ridja, et Mohamed Msaidié, député de Moroni Sud. Et voici l’avis du premier sur le site Handouli : «Personne ne peut sous-estimer le malaise suscité par ce contrat qui a été souscrit dans l’opacité totale avec une forte suspicion de corruption.
J’estime qu’il va ainsi de l’intérêt de la population, de l’Etat comorien et des investisseurs, notamment étrangers, que les contrats qui engagent les Comores doivent être menés dans la transparence absolue. Sinon on risque de se heurter à des drames plus tragiques que celui de Vanamboini. J’appel le gouvernement et Colas à observer une pause afin de réexaminer les termes de cette concession et traiter les points de friction auxquels heurte la population comorienne dans son ensemble et y apporter la solution appropriée ».
Quant au député Juwa de Moroni Sud, Mohamed Msaidié, l’affaire Handouli menée tambour battant par les autorités du pays cacherait anguille sous roche, et pense que l’armée a menti quand son commandant a démenti les allégations selon lesquelles ses hommes ont profité de l’absence des Vanamboiniens pour saccager et détruire les bien de ces derniers : «D’abord le gouvernement nous prend pour le menu fretin. On devait nous mettre au courant dudit contrat en tant que représentants de la nation. Mais ca n’a pas été le cas, héla.
Quant au député Juwa de Moroni Sud, Mohamed Msaidié, l’affaire Handouli menée tambour battant par les autorités du pays cacherait anguille sous roche, et pense que l’armée a menti quand son commandant a démenti les allégations selon lesquelles ses hommes ont profité de l’absence des Vanamboiniens pour saccager et détruire les bien de ces derniers : «D’abord le gouvernement nous prend pour le menu fretin. On devait nous mettre au courant dudit contrat en tant que représentants de la nation. Mais ca n’a pas été le cas, héla.
Je ne suis contre ni l’exploitation du site, ni un investisseur que ce soit, mais avec toutes mes forces je condamne le manque de transparence dans cette affaire. Quant à ce qui vient de se passer à Vanamboini, moi-même j’étais allé sur les lieux le vendredi pour constater la situation de visu. Et je n’ai vu que des militaires et des biens en décombre. Alors, qui doit être responsable de cette destruction en l’absence des habitants ? J’appelle la justice à ne pas se laisser manipuler et à faire preuve d’impartialité ». Notons que la gendarmerie nationale, par le biais de la presse, a dit qu’une enquête est ouverte pour démanteler les vrais responsables desdites destructions des biens à Vanamboini.
Par Toufé Maecha, quotidien Al-fajr
Par Toufé Maecha, quotidien Al-fajr