La société d'eau et d'électricité, Ma-Mwé, a reçu sous forme de don, trois groupes électrogènes d'une capacité de 4,4 mégawat...
La société d'eau et d'électricité, Ma-Mwé, a reçu sous forme de don, trois groupes électrogènes d'une capacité de 4,4 mégawatts pour pallier à l'urgence face à la crise énergétique qui frappe l'île de la Grande-Comore. Les trois groupes Caterpillar devraient être mis en service d'ici à une semaine, d'après une source de la direction technique de l'entreprise publique. La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué un fonds de près de 2 millions de dollars (700 millions de francs comoriens environ) pour l'achat de ces groupes alors que le FADES (Fonds arabe pour le développement économique et social) a facilité l'acheminement depuis les Emirats arabes unis jusqu'à Moroni.
Le gouvernement comorien parle de ''mesures palliatives'' en annonçant le lancement, le 29 juillet prochain, des travaux d'installation de la centrale au fioul lourd censée solutionner durablement la crise d'électricité qui frappa les îles. ''Il faut penser sur le long terme, l'énergie, c'est l'urgence des urgences'', a déclaré le vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi, qui a demandé et obtenu cette ''mesure palliative''auprès de la BAD. Les Comores veulent inaugurer une transition énergétique avec comme ambition de passer du gasoil au fioul lourd, à la géothermie et au solaire. Le gasoil, actuelle source d'énergie, coûte cher et est à l'origine des difficultés empêchant la société de fournir régulièrement le courant aux usagers.
Malheureusement ce n'est pas la première fois que ce genre de remarque est faite par les Autorités. Loin de s'engager sur des investissements pour une énergie durable, ils laissent pourrir la situation jusqu'à la prochaine crise et appellent au secours les bailleurs de fonds pour des solutions d'urgence : des groupes thermiques qui fonctionnent au … gas oil !
Publié par : APOI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le gouvernement comorien parle de ''mesures palliatives'' en annonçant le lancement, le 29 juillet prochain, des travaux d'installation de la centrale au fioul lourd censée solutionner durablement la crise d'électricité qui frappa les îles. ''Il faut penser sur le long terme, l'énergie, c'est l'urgence des urgences'', a déclaré le vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi, qui a demandé et obtenu cette ''mesure palliative''auprès de la BAD. Les Comores veulent inaugurer une transition énergétique avec comme ambition de passer du gasoil au fioul lourd, à la géothermie et au solaire. Le gasoil, actuelle source d'énergie, coûte cher et est à l'origine des difficultés empêchant la société de fournir régulièrement le courant aux usagers.
Malheureusement ce n'est pas la première fois que ce genre de remarque est faite par les Autorités. Loin de s'engager sur des investissements pour une énergie durable, ils laissent pourrir la situation jusqu'à la prochaine crise et appellent au secours les bailleurs de fonds pour des solutions d'urgence : des groupes thermiques qui fonctionnent au … gas oil !
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