Ce n'est pas par hasard si Fatima Halidani est la présidente de l'association des sage-femme de Ndzouani depuis sa création en 2007...
Ce n'est pas par hasard si Fatima Halidani est la présidente de l'association des sage-femme de Ndzouani depuis sa création en 2007. Sage-femme de carrière et de formation, cette femme est aussi un sage, tout court. Pendant ses 18 ans de service, Dieu seul sait combien d'accouchement, elle a managé avec professionnalisme et réussite. Actuellement à la direction régionale de la Santé de l'île, mais elle est toujours disponible pour servir les plus vulnérables.
Pour connaître qui est Fatima Halidani, il faut partir dans le Nyoumakélé. C'est dans cette région reculée de l'île d'Anjouan et réputée pour sa surpopulation que cette sage-femme a exercé avec loyauté pendant 14 ans. Dans des conditions extrêmement difficiles où le manque de moyens est la règle, cette femme de 47 ans a su sauver des vies. " J'ai servi une population démunie en les aidant à échapper la mort pendant les accouchements avec de mauvaises conditions de travail", se souvient celle qui est aujourd'hui la chargée du service de santé familiale depuis septembre 2011 à la direction régionale de l'île.
Diplômée d'Etat de l'école nationale de santé publique à Moroni depuis 1991, cette mère de 2 filles a fait une traversée du désert avant se vêtir pour de bon la fameuse blouse blanche. Comme c'est à la mode au pays, elle a dû passer quelques années de stage avant d'être recrutée. "Après mes études, j'ai passé 3 ans au chômage. Après, j’ai fait 2 ans de bénévolat avant d’être recrutée en 1996", affirme-t-elle. Et malgré cette situation précaire, elle n'a rien perdu de sa passion, qui est celle de " servir les plus vulnérables", martèle-t-elle. Dans le souci de bien servir la population, elle a crée avec ses collègues, l'association des sages-femmes de Ndzouani. Depuis sa création, elle est la présidente jusqu'à présent car confirmée en 2014. Sa fierté aujourd'hui est "d'aider les nouvelles sages-femmes à améliorer leurs compétences malgré les difficultés du métier".
Durant sa carrière, elle n'a cessé de se perfectionner dans les séminaires comme les ateliers. Les certificats de formation ne se comptent plus chez elle. Forte de cette expérience, elle a été promue major du service de la maternité de Mrémani en 1999 avant de rejoindre en 2011 la direction régionale de la santé de l'île. Malgré qu'elle a vu et suivi des centaines d'accouchement, les moments forts de sa vie restent "la naissance" de ses deux filles.
Salwa Mag
Pour connaître qui est Fatima Halidani, il faut partir dans le Nyoumakélé. C'est dans cette région reculée de l'île d'Anjouan et réputée pour sa surpopulation que cette sage-femme a exercé avec loyauté pendant 14 ans. Dans des conditions extrêmement difficiles où le manque de moyens est la règle, cette femme de 47 ans a su sauver des vies. " J'ai servi une population démunie en les aidant à échapper la mort pendant les accouchements avec de mauvaises conditions de travail", se souvient celle qui est aujourd'hui la chargée du service de santé familiale depuis septembre 2011 à la direction régionale de l'île.
Diplômée d'Etat de l'école nationale de santé publique à Moroni depuis 1991, cette mère de 2 filles a fait une traversée du désert avant se vêtir pour de bon la fameuse blouse blanche. Comme c'est à la mode au pays, elle a dû passer quelques années de stage avant d'être recrutée. "Après mes études, j'ai passé 3 ans au chômage. Après, j’ai fait 2 ans de bénévolat avant d’être recrutée en 1996", affirme-t-elle. Et malgré cette situation précaire, elle n'a rien perdu de sa passion, qui est celle de " servir les plus vulnérables", martèle-t-elle. Dans le souci de bien servir la population, elle a crée avec ses collègues, l'association des sages-femmes de Ndzouani. Depuis sa création, elle est la présidente jusqu'à présent car confirmée en 2014. Sa fierté aujourd'hui est "d'aider les nouvelles sages-femmes à améliorer leurs compétences malgré les difficultés du métier".
Durant sa carrière, elle n'a cessé de se perfectionner dans les séminaires comme les ateliers. Les certificats de formation ne se comptent plus chez elle. Forte de cette expérience, elle a été promue major du service de la maternité de Mrémani en 1999 avant de rejoindre en 2011 la direction régionale de la santé de l'île. Malgré qu'elle a vu et suivi des centaines d'accouchement, les moments forts de sa vie restent "la naissance" de ses deux filles.
Salwa Mag