Difficile de cerner les intentions réelles du leader du parti Cadim tant son discours est truffé de contradictions. Alors que, pas plus tard...
Difficile de cerner les intentions réelles du leader du parti Cadim tant son discours est truffé de contradictions. Alors que, pas plus tard qu'hier, le Cadim défend la candidature de l'ex-président Sambi à la présidentielle de 2016, voici ce qu'a déclaré Achiraf Said Hachim au site Mondafrique il y a seulement six jours: ''La candidature du président Sambi pose problème en ce qu’elle semble contrevenir au principe de la tournante à la tête de la présidence de l’Union entre les trois îles.
Le président Sambi ayant accompli son mandat au nom d’Anjouan, il ne peut en principe pas se présenter à cette élection puisque la présidence doit normalement revenir en 2016 à un ressortissant de la Grande Comore.''
Mais, il va encore plus loin en accusant Sambi d'être un danger pour la pratique d'un islam tolérant aux Comores. Morceau choisi: ''On peut affirmer sans aucune hésitation qu'il (existe une menace islamiste aux Comores). Déjà lors des attentats perpétrés en novembre 2013 contre le centre commercial de Nairobi West gate, on avait compté un Comorien parmi les assaillants. Ensuite, sous le président Sambi, le pays a entretenu d’étroites relations avec des régimes radicaux comme l’Iran, la Libye, la Syrie. L’islam radical a su profiter de cette période et le danger de cette radicalisation existe aujourd’hui encore.''
Avec des alliés comme ça, le parti Juwa n'a pas besoin d'ennemis.
Par Mohamed Inoussa
Le président Sambi ayant accompli son mandat au nom d’Anjouan, il ne peut en principe pas se présenter à cette élection puisque la présidence doit normalement revenir en 2016 à un ressortissant de la Grande Comore.''
Mais, il va encore plus loin en accusant Sambi d'être un danger pour la pratique d'un islam tolérant aux Comores. Morceau choisi: ''On peut affirmer sans aucune hésitation qu'il (existe une menace islamiste aux Comores). Déjà lors des attentats perpétrés en novembre 2013 contre le centre commercial de Nairobi West gate, on avait compté un Comorien parmi les assaillants. Ensuite, sous le président Sambi, le pays a entretenu d’étroites relations avec des régimes radicaux comme l’Iran, la Libye, la Syrie. L’islam radical a su profiter de cette période et le danger de cette radicalisation existe aujourd’hui encore.''
Avec des alliés comme ça, le parti Juwa n'a pas besoin d'ennemis.
Par Mohamed Inoussa