Tous les secteurs sont touchés, la croissance sera de 0,6% au lieu de 1,6%'', constate le FMI. Ralentissement de l'activité éco...
Tous les secteurs sont touchés, la croissance sera de 0,6% au lieu de 1,6%'', constate le FMI.
Ralentissement de l'activité économique, crise énergétique, importations toujours en hausse. Voila de quoi à donner raison aux experts du Fonds monétaire international (FMI) arrivés à Moroni au mois de juin pour une mission de routine dans le cadre du programme d'assistance qui lie les Comores et les institutions de Brettons woods. Premier constat : une revue à la baisse des prévisions de croissance pour l'année 2015. Les Comores sont toujours sous surveillance du FMI. Le pays a atteint le programme IPPTE en 2012 mais a demandé l'accompagnement du FMI pour consolider les réformes macroéconomiques engagées depuis 2009.
''La crise énergétique a lourdement frappé tous les secteurs'', constate Harry Trines, chef de la mission du FMI aux Comores. ''Cela a eu impact négatif dans la production locale, tous les secteurs sont touchés, la croissance sera de 0,6% au lieu de 1,6%'', explique-t-il en conférence de presse aux côtés du vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi. Les Comores tirent leur croissance principalement dans le secteur agricole et notamment dans la production des cultures vivrières. Mais la production a chuté, les produits de rente font face à des chocs exogènes. Les secteurs productifs souffrent à cause des problèmes d'électricité.
Ralentissement de l'activité économique, crise énergétique, importations toujours en hausse. Voila de quoi à donner raison aux experts du Fonds monétaire international (FMI) arrivés à Moroni au mois de juin pour une mission de routine dans le cadre du programme d'assistance qui lie les Comores et les institutions de Brettons woods. Premier constat : une revue à la baisse des prévisions de croissance pour l'année 2015. Les Comores sont toujours sous surveillance du FMI. Le pays a atteint le programme IPPTE en 2012 mais a demandé l'accompagnement du FMI pour consolider les réformes macroéconomiques engagées depuis 2009.
''La crise énergétique a lourdement frappé tous les secteurs'', constate Harry Trines, chef de la mission du FMI aux Comores. ''Cela a eu impact négatif dans la production locale, tous les secteurs sont touchés, la croissance sera de 0,6% au lieu de 1,6%'', explique-t-il en conférence de presse aux côtés du vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi. Les Comores tirent leur croissance principalement dans le secteur agricole et notamment dans la production des cultures vivrières. Mais la production a chuté, les produits de rente font face à des chocs exogènes. Les secteurs productifs souffrent à cause des problèmes d'électricité.
Le gouvernement comorien qui comprend les difficultés actuelles place l'énergie au cœur des urgences. ''Nous sommes conscients, la crise énergétique est en grande partie responsable de cette baisse de l'activité économique'', souligne le vice-président.
Les Comores ont le statut d'Etat fragile et bénéficient des aides diverses de la part de ses bailleurs dans le cadre d'un programme post-conflit. Le pays est tributaire de l'aide étrangère dont une bonne partie sert, sous forme, d'aides budgétaires, à assurer des dépenses courantes. La croissance était passée de 1,7% en 2008 à 3,5% en 2013 grâce à une relative hausse de l'investissement direct étranger (IDE) et aux réformes menées au sein des administrations financières de l'Etat.
Publié par : APOI
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