6 Juillet 1975 – 6 Juillet 2015 Il est de coutume pour le Bureau de l’Amicale des Elèves, Etudiants et Stagiaires Comoriens au Sénégal, qu’...
6 Juillet 1975 – 6 Juillet 2015
Il est de coutume pour le Bureau de l’Amicale des Elèves, Etudiants et Stagiaires Comoriens au Sénégal, qu’à chaque célébration de l’accession des Comores à la souveraineté internationale, de réunir toute la communauté pour commémorer et prier ensemble pour le pays. Cette traditionnelle cérémonie a eu lieu hier, 5 Juillet 2015 à la grande Amphi de l’IFACE de Dakar à partir de 17 h 30 minutes suivie d’une IFTOIR commune. Cette office a vue la présence des plusieurs personnalités de la communauté de tout bord à l’exception des représentants diplomatiques des l’Union des Comores au Sénégal.
Extrait du discours du Vice-président de l’AEESCOS
Je suis très honoré de m’adresser à vous, à l’occasion de la célébration du 40ème anniversaire de l’accession des Comores à la souveraineté internationale, demain 6 juillet 2015.
Cette fête marquant notre liberté retrouvée, doit rester pour nous un moment fort d’unité et de rassemblement autour de nous et aux valeurs qui nous lient.
J’exprime toute notre fierté et notre reconnaissance aux artisans de cette indépendance, plus particulièrement au président Ahmed Abdallah Abderemane, paix à son âme.
C’est à juste valeur que nous saluons son engagement ainsi que celui des ses compagnons dans cette lutte positive et pacifique pour la liberté des générations actuelles et futures. Parmi nous ou à l’outre-tombe, ils ne sont pas sans l’honneur et la fierté que nous et les générations futures garderons pour eux. Aujourd’hui, notre destin est entre nos mains. Et nous avons le devoir de gagner les batailles d’une indépendance économique en nous libérant des pratiques et des individus qui, depuis plus de 40 ans, nous empêchent de nous aligner dans la parade de pays émergents.
Mes chers compatriotes
Le Comité Directeur de l’AEESCOS, dirigé par Docteur Salim Maecha continue d’œuvrer pour votre bien être et votre réussite au Sénégal, procède aux reformes sur le plan académique et financier et multiplie les partenariats. Il y a un adage populaire qui dit « un esprit saint dans un corps saint ». C’est pourquoi, dans le volet de la santé, nous avons lancé le projet d’assurance maladie, un projet qui a été financé entièrement à hauteur de 3 millions de francs comoriens par le gouvernement de l’Union des Comores dirigé par SE, Dr IKILILOU DHOININI à qui nous rendons hommage et renouvelons nos remerciements, pour son engagement et son soutien à l’endroit de l’étudiant comorien de la diaspora et celui du Sénégal en particulier. A cet effet, le Comité directeur de l’ AEESCOS et nos partenaires du Pole Micro Assurance Sénégal comptons vous inviter prochainement à une conférence pour mieux vous éclairer sur ce projet et répondre à toutes vos questions avant de procéder à sa phase finale.
Il me plait également de vous souligner les bonnes relations de coopération que nous entretenons avec d’autres partenaires nouveaux et anciens notamment l’ONG WAMY que nous remercions au passage. A travers notre coopération avec WAMY, des nouvelles opportunités s’offrent à nous. Il s’agit de logements à caractère social qui seront loués et mis à notre disposition dans un futur proche. Ces logements gratuits doivent être, à plus d’un titre, un facteur de stabilité de l’étudiant comorien et de renforcement de la quiétude d’esprit indispensable au succès de son cursus.
J’ai aussi le plaisir de vous annoncer que le prestigieux Institut Français de Dakar, a accepté le principe d’une convention dont l’objectif principal est de consolider nos compétences en cette la langue d’enseignement qu’est le français, moyennant moins des 75% du prix normal. En outre, nos partenaires ont eu la générosité de proposer une cerise sur le gâteau en prévoyant d’octroyer le DALF que nous savons indispensable à nos jour pour être inscrit dans des universités Francophone tels que Canada, Québec ou la France ; ou pour l’obtention facile du travail.
Mes chers compatriotes,
En tant qu’étudiant, notre priorité est d’abord nos études ; nous devons pour cela bien nous former afin de pouvoir assurer pleinement et efficacement les responsabilités qui nous attendent et relever les défis d’amener les Comores au rang de pays émergent.
A l’échelle de l’histoire, à 40 ans , les Comores sont encore une jeune Nation, mais il est inadmissible qu’après 4 décennies de souveraineté nous continuons à vivre le chômage, la pauvreté, les inégalités sociales, les grèves, entres autres … Je ne suis pas entrain de remettre en cause tous les efforts déjà consentis par nos dirigeants mais comme disait Marechal Lyautey « la plus grande preuve d’estime, que l’on puisse donner aux gens que l’on a l’honneur de diriger, ce n’est pas de les complimenter, mais de leur parler gravement, en leur montrant les choses comme elles sont.»
Donc, parlons gravement et disons les choses telles qu’elles sont au pays. Le secteur de la santé devient de plus en plus malade, l’éducation de base est décadente, beaucoup restent à faire pour donner une véritable indépendance notre système judiciaire. Pire, notre population reste privée d’eau et d’électricité. D’autres pays ont connu des crises plus graves que les nôtres, mais cela ne les a pas empêchés d’être aujourd’hui des références sur le continent africain et à l’échelle mondial ; tout simplement parce qu’ils ont su tirer les leçons de leur déboires. Alors pourquoi pas nous aussi ? Quand je pense à l’apartheid en Afrique du Sud, à l’esclavage au Brésil, à l’Hiroshima et Nagasaki au Japon, au génocide rwandais et que je m’émerveille de voir combien ils s’en sortent, j’en dis pourquoi pas nous aussi ?
Chers frères et sœurs, cadres et acteurs de demain,
Au compteur de l’histoire, 40 ans c’est peu mais pour moi et pour un musulman, 40 ans c’est beaucoup et c’est significatif. C’est l’âge des grandes missions et responsabilité. C’est à l’âge de 40 ans que le prophète Mohamed (PSL) a reçu la mission de venir parachever et asseoir les bonnes mœurs et sauver l’humanité des maux dont elle souffrait.
Notre devoir, notre responsabilité, c’est de nous rassembler, de travailler d’arrache-pied pour le développement, œuvrer pour la construction nationale, de cultiver l’esprit patriotique et le civisme si nous voulons un jour être mieux jugés et mériter les gratitudes des générations futures.
Nous avons la chance ici, d’être formés dans une Nation qui a muri dès l’aube. Le Sénégal est le pays des sagesses, un savoir et savoir-faire reconnu et recherché au niveau continental et mondial. Nous devons donc nous servir de l’exemple du Sénégal.
J’ai confiance qu’ensemble nous continuerons de consacrer plus d’attention au développement de notre pays que nous aimons tous. Mais force est de rappeler que l’AEESCOS est comme une initiation à la solidarité dans les responsabilités qui nous attendent. Soyons comme l’arc-en ciel, différents, parfois divergents, mais très beaux car ensembles et fortement solidaires.
Mes chers compatriotes, au terme de mon propos je vous souhaite un bon ramadan et implorer Allah le Généreux de nous accorder sa bénédiction ; qu’Il nous accorde son pardon, dissipe nos malentendus, enrichit nos connaissances et éclaire nos chemins. Qu’Allah protège et mette les Comores sur le chemin de l’émergence.
Bonne fête de l’indépendance et bon IFTWAR, je vous remercie.
Le Vice-président de l’AEESCOS,
Nadhoim dine HADJI SAADI
Le 5 Juillet 2015
Il est de coutume pour le Bureau de l’Amicale des Elèves, Etudiants et Stagiaires Comoriens au Sénégal, qu’à chaque célébration de l’accession des Comores à la souveraineté internationale, de réunir toute la communauté pour commémorer et prier ensemble pour le pays. Cette traditionnelle cérémonie a eu lieu hier, 5 Juillet 2015 à la grande Amphi de l’IFACE de Dakar à partir de 17 h 30 minutes suivie d’une IFTOIR commune. Cette office a vue la présence des plusieurs personnalités de la communauté de tout bord à l’exception des représentants diplomatiques des l’Union des Comores au Sénégal.
Extrait du discours du Vice-président de l’AEESCOS
Je suis très honoré de m’adresser à vous, à l’occasion de la célébration du 40ème anniversaire de l’accession des Comores à la souveraineté internationale, demain 6 juillet 2015.
Cette fête marquant notre liberté retrouvée, doit rester pour nous un moment fort d’unité et de rassemblement autour de nous et aux valeurs qui nous lient.
J’exprime toute notre fierté et notre reconnaissance aux artisans de cette indépendance, plus particulièrement au président Ahmed Abdallah Abderemane, paix à son âme.
C’est à juste valeur que nous saluons son engagement ainsi que celui des ses compagnons dans cette lutte positive et pacifique pour la liberté des générations actuelles et futures. Parmi nous ou à l’outre-tombe, ils ne sont pas sans l’honneur et la fierté que nous et les générations futures garderons pour eux. Aujourd’hui, notre destin est entre nos mains. Et nous avons le devoir de gagner les batailles d’une indépendance économique en nous libérant des pratiques et des individus qui, depuis plus de 40 ans, nous empêchent de nous aligner dans la parade de pays émergents.
Mes chers compatriotes
Le Comité Directeur de l’AEESCOS, dirigé par Docteur Salim Maecha continue d’œuvrer pour votre bien être et votre réussite au Sénégal, procède aux reformes sur le plan académique et financier et multiplie les partenariats. Il y a un adage populaire qui dit « un esprit saint dans un corps saint ». C’est pourquoi, dans le volet de la santé, nous avons lancé le projet d’assurance maladie, un projet qui a été financé entièrement à hauteur de 3 millions de francs comoriens par le gouvernement de l’Union des Comores dirigé par SE, Dr IKILILOU DHOININI à qui nous rendons hommage et renouvelons nos remerciements, pour son engagement et son soutien à l’endroit de l’étudiant comorien de la diaspora et celui du Sénégal en particulier. A cet effet, le Comité directeur de l’ AEESCOS et nos partenaires du Pole Micro Assurance Sénégal comptons vous inviter prochainement à une conférence pour mieux vous éclairer sur ce projet et répondre à toutes vos questions avant de procéder à sa phase finale.
Il me plait également de vous souligner les bonnes relations de coopération que nous entretenons avec d’autres partenaires nouveaux et anciens notamment l’ONG WAMY que nous remercions au passage. A travers notre coopération avec WAMY, des nouvelles opportunités s’offrent à nous. Il s’agit de logements à caractère social qui seront loués et mis à notre disposition dans un futur proche. Ces logements gratuits doivent être, à plus d’un titre, un facteur de stabilité de l’étudiant comorien et de renforcement de la quiétude d’esprit indispensable au succès de son cursus.
J’ai aussi le plaisir de vous annoncer que le prestigieux Institut Français de Dakar, a accepté le principe d’une convention dont l’objectif principal est de consolider nos compétences en cette la langue d’enseignement qu’est le français, moyennant moins des 75% du prix normal. En outre, nos partenaires ont eu la générosité de proposer une cerise sur le gâteau en prévoyant d’octroyer le DALF que nous savons indispensable à nos jour pour être inscrit dans des universités Francophone tels que Canada, Québec ou la France ; ou pour l’obtention facile du travail.
Mes chers compatriotes,
En tant qu’étudiant, notre priorité est d’abord nos études ; nous devons pour cela bien nous former afin de pouvoir assurer pleinement et efficacement les responsabilités qui nous attendent et relever les défis d’amener les Comores au rang de pays émergent.
A l’échelle de l’histoire, à 40 ans , les Comores sont encore une jeune Nation, mais il est inadmissible qu’après 4 décennies de souveraineté nous continuons à vivre le chômage, la pauvreté, les inégalités sociales, les grèves, entres autres … Je ne suis pas entrain de remettre en cause tous les efforts déjà consentis par nos dirigeants mais comme disait Marechal Lyautey « la plus grande preuve d’estime, que l’on puisse donner aux gens que l’on a l’honneur de diriger, ce n’est pas de les complimenter, mais de leur parler gravement, en leur montrant les choses comme elles sont.»
Donc, parlons gravement et disons les choses telles qu’elles sont au pays. Le secteur de la santé devient de plus en plus malade, l’éducation de base est décadente, beaucoup restent à faire pour donner une véritable indépendance notre système judiciaire. Pire, notre population reste privée d’eau et d’électricité. D’autres pays ont connu des crises plus graves que les nôtres, mais cela ne les a pas empêchés d’être aujourd’hui des références sur le continent africain et à l’échelle mondial ; tout simplement parce qu’ils ont su tirer les leçons de leur déboires. Alors pourquoi pas nous aussi ? Quand je pense à l’apartheid en Afrique du Sud, à l’esclavage au Brésil, à l’Hiroshima et Nagasaki au Japon, au génocide rwandais et que je m’émerveille de voir combien ils s’en sortent, j’en dis pourquoi pas nous aussi ?
Chers frères et sœurs, cadres et acteurs de demain,
Au compteur de l’histoire, 40 ans c’est peu mais pour moi et pour un musulman, 40 ans c’est beaucoup et c’est significatif. C’est l’âge des grandes missions et responsabilité. C’est à l’âge de 40 ans que le prophète Mohamed (PSL) a reçu la mission de venir parachever et asseoir les bonnes mœurs et sauver l’humanité des maux dont elle souffrait.
Notre devoir, notre responsabilité, c’est de nous rassembler, de travailler d’arrache-pied pour le développement, œuvrer pour la construction nationale, de cultiver l’esprit patriotique et le civisme si nous voulons un jour être mieux jugés et mériter les gratitudes des générations futures.
Nous avons la chance ici, d’être formés dans une Nation qui a muri dès l’aube. Le Sénégal est le pays des sagesses, un savoir et savoir-faire reconnu et recherché au niveau continental et mondial. Nous devons donc nous servir de l’exemple du Sénégal.
J’ai confiance qu’ensemble nous continuerons de consacrer plus d’attention au développement de notre pays que nous aimons tous. Mais force est de rappeler que l’AEESCOS est comme une initiation à la solidarité dans les responsabilités qui nous attendent. Soyons comme l’arc-en ciel, différents, parfois divergents, mais très beaux car ensembles et fortement solidaires.
Mes chers compatriotes, au terme de mon propos je vous souhaite un bon ramadan et implorer Allah le Généreux de nous accorder sa bénédiction ; qu’Il nous accorde son pardon, dissipe nos malentendus, enrichit nos connaissances et éclaire nos chemins. Qu’Allah protège et mette les Comores sur le chemin de l’émergence.
Bonne fête de l’indépendance et bon IFTWAR, je vous remercie.
Le Vice-président de l’AEESCOS,
Nadhoim dine HADJI SAADI
Le 5 Juillet 2015