Un dirigeant de l’Union Africaine, se serait exprimé en faveur de la tournante vers Ngazidja. Le Bureau de l’Union Africaine à Moroni aurai...
Un dirigeant de l’Union Africaine, se serait exprimé en faveur de la tournante vers Ngazidja. Le Bureau de l’Union Africaine à Moroni aurait confirmé suivant un cadre de la télévision nationale comorienne qui requiert l’anonymat. L’Union africaine avait pourtant été un des plus grands soutiens des Comores dans sa défense de son intégrité territoriale. Elle qui s’est dotée d’un comité spécial (le Comité des 7), qui a introduit la question à l’ONU.
Stupéfaction donc ! L’Union Africaine aurait-elle changé de position sur la question de l’ile comorienne de Mayotte ? L’Union Africaine ne respecterait-elle pas sa signature de l’accord de Fomboni instituant la tournante et dont les termes sont sans ambiguïté : après le tour des 3 îles indépendantes, la tournante devrait aller à Mayotte à défaut de quoi, une appréciation de la situation s’imposerait. En tout cas, il n’était nullement question dans l’accord d’une tournante limitée aux 3 iles indépendantes. Il ne peut donc pas être question de recommencer comme si cela allait de soi.
L’Union Africaine, à l’instar de l’Union Européenne, aurait-elle été retournée par la France. Car si la tournante pour Maore n’est pas envisagée concrètement : proclamation du Chef de l’Etat, position de l’Assemblée Fédérale et de la Cour Constitutionnelle ; si la tournante redémarre à Ngazidja comme si le tour avait été complet; cela signifiera que Maore n’appartient plus à l’Union des Comores et la France pourra célébrer sa victoire (provisoire bien sûr). Si notre pays avait de la ressource, elle devrait alors poursuivre le Chef de l’Etat pour haute trahison et incompétence caractérisée dans sa fonction de défense de l’intégrité territoriale. En tout état de cause, l’Histoire jugera ce beau monde.
Les forces qui n’ont pas renoncé devraient se concerter et saisir la Cour Constitutionnelle et le Secrétaire Général de l’ONU qui a obligation de présenter à chaque Assemblée Générale de l’ONU un point sur la question de l’ile comorienne de Mayotte (voir les résolutions de l’AG de l’ONU de 1975 sur l’adhésion des Comores à l’ONU).
La France ne gagnera jamais. Quelles que soient les circonstances, il se trouvera toujours des patriotes comoriens dans nos quatre iles pour défendre l’unité des 4 iles et leur organisation d’un Etat souverain dans un monde interdépendant.
Stupéfaction donc ! L’Union Africaine aurait-elle changé de position sur la question de l’ile comorienne de Mayotte ? L’Union Africaine ne respecterait-elle pas sa signature de l’accord de Fomboni instituant la tournante et dont les termes sont sans ambiguïté : après le tour des 3 îles indépendantes, la tournante devrait aller à Mayotte à défaut de quoi, une appréciation de la situation s’imposerait. En tout cas, il n’était nullement question dans l’accord d’une tournante limitée aux 3 iles indépendantes. Il ne peut donc pas être question de recommencer comme si cela allait de soi.
L’Union Africaine, à l’instar de l’Union Européenne, aurait-elle été retournée par la France. Car si la tournante pour Maore n’est pas envisagée concrètement : proclamation du Chef de l’Etat, position de l’Assemblée Fédérale et de la Cour Constitutionnelle ; si la tournante redémarre à Ngazidja comme si le tour avait été complet; cela signifiera que Maore n’appartient plus à l’Union des Comores et la France pourra célébrer sa victoire (provisoire bien sûr). Si notre pays avait de la ressource, elle devrait alors poursuivre le Chef de l’Etat pour haute trahison et incompétence caractérisée dans sa fonction de défense de l’intégrité territoriale. En tout état de cause, l’Histoire jugera ce beau monde.
Les forces qui n’ont pas renoncé devraient se concerter et saisir la Cour Constitutionnelle et le Secrétaire Général de l’ONU qui a obligation de présenter à chaque Assemblée Générale de l’ONU un point sur la question de l’ile comorienne de Mayotte (voir les résolutions de l’AG de l’ONU de 1975 sur l’adhésion des Comores à l’ONU).
La France ne gagnera jamais. Quelles que soient les circonstances, il se trouvera toujours des patriotes comoriens dans nos quatre iles pour défendre l’unité des 4 iles et leur organisation d’un Etat souverain dans un monde interdépendant.
Par Idriss (05/06/2015)