« C’est l’intérêt seul qui définit la politique étrangère d’un pays, et non l’amour ou la haine qui peuvent également jouer un rôle. C’est ...
« C’est l’intérêt seul qui définit la politique étrangère d’un pays, et non l’amour ou la haine qui peuvent également jouer un rôle. C’est l’intérêt qui est le facteur décisif. » a dit Konrad Adenauer Ancien Chancelier Allemand, cité par Jean VIGREUX dans « Croissance et contestations 1958-1981.
Les Comores fêteront leur quarantième année d’indépendance incomplète le 6 Juillet prochain. Cette indépendance a été reconnue le 12 Novembre 1975 par la Nations Unis, sur la base de quatre îles à savoir Mayotte, Anjouan, Mohéli, Grande-Comore. La rupture des accords de défense entre la France et Madagascar signé le 4 juin 1975, qui a suivi l’expulsion de ses légionnaires sur la base de Diégo suerez et d’Ivato à Tananarive a renforcé l’approche stratégique de la France au niveau de l’océan indien d’occuper notre île, Mayotte.
Le 2août 1973 un détachement du 3èm régiment d’Infanterie (3 REI) de Diégo- Suerez débarque à Mayotte. Il fut gonflé par ceux expulsé de Moroni, une fois l’indépendance proclamé.
L’indépendance fut acquise mais la France, qui a installé ses légionnaires à Mayotte pour l’occuper par la force des armes, récuse notre souveraineté sur l’île en violation des droits internationaux. Les différents dirigeants politiques Comoriens contestent cette occupation française et demandent le retour de l’île dans le giron nationale au respect de droit. Depuis le régime d’Ahmed Abdallah Abdéremane jusqu’aujourd’hui, il a une contestation verbale dans les tribunes des nations unies et collaboration avec la France sur le plan national. Nous connaissons le résultat de cette approche diplomatique, une partie de notre territoire est devenue un département Français et une zone ultrapériphérique de l’Union Européenne.
Qu’est-ce que le Visa Balladur ?
Les Comores fêteront leur quarantième année d’indépendance incomplète le 6 Juillet prochain. Cette indépendance a été reconnue le 12 Novembre 1975 par la Nations Unis, sur la base de quatre îles à savoir Mayotte, Anjouan, Mohéli, Grande-Comore. La rupture des accords de défense entre la France et Madagascar signé le 4 juin 1975, qui a suivi l’expulsion de ses légionnaires sur la base de Diégo suerez et d’Ivato à Tananarive a renforcé l’approche stratégique de la France au niveau de l’océan indien d’occuper notre île, Mayotte.
Le 2août 1973 un détachement du 3èm régiment d’Infanterie (3 REI) de Diégo- Suerez débarque à Mayotte. Il fut gonflé par ceux expulsé de Moroni, une fois l’indépendance proclamé.
L’indépendance fut acquise mais la France, qui a installé ses légionnaires à Mayotte pour l’occuper par la force des armes, récuse notre souveraineté sur l’île en violation des droits internationaux. Les différents dirigeants politiques Comoriens contestent cette occupation française et demandent le retour de l’île dans le giron nationale au respect de droit. Depuis le régime d’Ahmed Abdallah Abdéremane jusqu’aujourd’hui, il a une contestation verbale dans les tribunes des nations unies et collaboration avec la France sur le plan national. Nous connaissons le résultat de cette approche diplomatique, une partie de notre territoire est devenue un département Français et une zone ultrapériphérique de l’Union Européenne.
Qu’est-ce que le Visa Balladur ?
Photo d'illustration ©wongo |
Les Comoriens circulaient librement au sein de leur territoire national, au sein de quatre îles, Mayotte, Anjouan, Mohéli et la Grande Comore. Profitant des désordres qui régnaient au sein du pouvoir du Président Said Mohamed Djohar le gouvernement de la cohabitation dirigé par la Gauche avec François Mitterrand et la droite, avec Edouard Balladur introduit un visa d’entrer pour les Comoriens désirant se rendre à une autre partie de leur territoire nationale , Mayotte.
Ce visa dite Balladur, qui fut le premier ministre de l’époque a été introduit le 18 Janvier 1995. Cette décision montre à la face du monde la barbarie de la politique française de droite et de gauche, qui viole les droits internationaux pour occuper une partie d’un pays indépendant et interdire la libre circulation de ces citoyens. Mais, notre crime, nous responsable politique Comorien est que La personne qui émet ce visa n’est ni à Madagascar ou à la Réunion, ou à l’île Maurice ou ailleurs mais aux Comores libres (Anjouan , Mohéli et Grande-Comore). Comment peut-on accepter qu’un diplomate étranger établi sur notre territoire s’octroie le droit non seulement d’occuper une partie de notre pays et faire payer le droit de circulation à nos citoyens ?
Comment le gouvernement Comorien peut rendre caduc le visa Balladur ?
Le gouvernement Comorien peut rendre le visa Balladur inopérante au moins de deux manières. Ils dépendent de la volonté de nos dirigeants d’hier et d’aujourd’hui de défendre les intérêts de notre pays et sauver des vies Comoriennes. Comme disait le Général Charles De Gaulle « la France n’a pas d’ami mais des intérêts. » Cette parole est valable pour tout le pays du monde. L’intérêt de notre pays et de son peuple vont au-delà de toute considération diplomatique et économique ou d’un « prétendu premier partenaire pour le développement ». Quel est le premier rôle d’un dirigeant politique que de sauver la vie de son peuple ?
La première est d’envoyer un note verbal à l’ambassade de France à Moroni, qu’il n’a pas le droit d’émettre de visa d’entrer entre nos îles indépendants et celle qu’elle occupe en violation de droit internationale. L’ambassade peut récuser notre décision qui entrainera une inéluctable rupture des relations diplomatiques qui ne profitent qu’à la France. Chaque Comorien doit être au courant qu’elle est l’intérêt qu’apporte la France dans notre pays pour mériter qu’on l’offre en offrande des vies de plus de dix milles Comoriens. Contrairement aux dires et flagorneries de nos hommes et femmes politiques, la France est loin d’être le premier partenaire pour le développement de notre pays. Elle est par contre le premier bénéficiaire de toute activité financière et économique aux Comores. Quand on dirige un pays, il y a de choix difficile et souvent impopulaire à prendre mais le meilleur d’entre eux est celle qui sauve la vie de nos compatriotes.
Ce visa à causer plus de dix mille morts dont certains sont enterrées dans des fausses communes au sus et au vus de nous tous et surtout de nos dirigeants. Nous devrons avoir honte que des fosses communes ont été creusées pour enterré nos frères et sœurs au sein de notre territoire nationale. Nos dirigeants d’hier et d’aujourd’hui n’ont pas réagi pour ne pas offenser la France, notre « grande amie ». C’est l’unique raison que le note verbal n’a jamais été envoyé hier et aujourd’hui et voir demain par nos dirigeants dont leurs premiers objectifs sont de servir et satisfaire la France. Le temps est venu de nous réveiller et de faire notre choix, celle de l’intérêt et de la survie de notre nation. Nous ne survivrons jamais de la courbette, de la mendicité et de l’asservissement. Nous devons tenir compte, dans toutes circonstances,de la survie de notre nation, dont le premier pilier est son peuple, qui est combattu de l’intérieur et de l’extérieur. Notre ennemi, celle qui fait tout pour détruire notre jeune nation gagne partout et certains leaders politiques Comoriens osent mettre en cause notre unité, notre nation. Le temps est grave et si on n’agit pas vite et unis, nous disparaitrons en tant qu’une nation.
La deuxième est envoyé un note circulaire sur nos ports et aéroports
Le ministre de l’intérieur peut envoyer un note circulaire disant que tout passeport ayant obtenu un visa d’entrer à Mayotte sera immédiatement détruit et la personne concernée n’aura droit à un autre avant trois ans. Par ailleurs, tout passeport étranger ayant obtenu un visa d’entrer à Mayotte, quel que soit le lieu de délivrance sera interdit d’entrer au sein du territoire Comorien libre. Ce sont, parmi les moyens de rendre caduc le visa Balladur qui a coûté beaucoup des vies humaines.
Mobilisation de la société civile :
Il y a plusieurs associations qui se mobilisent contre le visa Balladur, en demandant à la France de l’abolir. Ils n’ont jamais fait pression aux gouvernements Comoriens successifs de trouver une solution locale et nationale. Avant que nous appelions les autres de venir nous aider, nous devons montrer notre volonté et le voie à suivre pour la résolution de ce problème. Dans ce drame mortel de nos compatriotes qui préfèrent risquer leurs vies en mer que de mourir à petit feu au pays, nous et nos dirigeants sont les premiers responsables. Nous sommes comptables de chaque vie perdue sur cet océan de mer devant notre peuple et devant Dieu.
Nous pouvons rendre caduc ce visa Balladur par nous-même, sans attendre la volonté de la France. Nous appelons tous les Comoriens à se mobiliser pour que nos dirigeants rendent caduc ce visa Balladur. A quoi sert une relation diplomatique dont la première victime est le peuple Comorien.
Que Dieu bénisse les Comores et les Comoriens
Said Ahmed Said Abdillah
Président du Parti Comores Alternatives (P.C.A)
Candidat aux élections présidentielles de l’Union des Comores de 2016
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