A Madagascar, l'Observatoire de la vie publique (Sefafi) livre son analyse de la situation dans le pays alors que le monde politique est...
A Madagascar, l'Observatoire de la vie publique (Sefafi) livre son analyse de la situation dans le pays alors que le monde politique est dans l'attente d'une décision de la Haute cour constitutionnelle pour trancher sur la destitution du président de la République. Il y a une semaine, les députés ont en effet voté la destitution de Hery Rajaonarimampianina, faisant éclater la crise latente entre pouvoirs exécutif et législatif. Pour le Sefafi, les deux camps ont des responsabilités, mais il est impératif de parvenir à un accord pour éviter une nouvelle crise dans le pays.
Il aurait été difficile d'éviter la crise qui secoue actuellement Madagascar compte tenu des dysfonctionnements de ses institutions, selon Sahondra Rabenarivo, juriste et membre du Sefafi : « Dès le début, il y a eu des problèmes à l'Assemblée nationale parce que chacun était là pour leur intérêt particulier, sans aucune discipline. On change de veste à chaque vote carrément. Et ça a mal commencé pour le président parce que dès le début, il fallait acheter ces allégeances et ces votes. »
Malgré cela, elle estime qu'il faut éviter à tout prix une instabilité politique qui plongerait le pays dans une nouvelle crise profonde : « Notre proposition ici est de trouver un accord pour qu'il n'y ait ni déchéance ni dissolution et que chacun des partis arrive à la fin de son mandat ».
Même si pour elle, il va être difficile de convaincre tous les députés de négocier : « Je pense qu'il y a des motivations qui vont au-delà de l'insatisfaction avec le travail du président de la République et que c'est dans l'objectif vraiment de prendre le pouvoir, et de contrôler le gouvernement. »
Elle souligne d'ailleurs que parmi les députés, les fidèles d'Andry Rajoelina et de Marc Ravalomananana ont tous voté la destitution du président. RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Il aurait été difficile d'éviter la crise qui secoue actuellement Madagascar compte tenu des dysfonctionnements de ses institutions, selon Sahondra Rabenarivo, juriste et membre du Sefafi : « Dès le début, il y a eu des problèmes à l'Assemblée nationale parce que chacun était là pour leur intérêt particulier, sans aucune discipline. On change de veste à chaque vote carrément. Et ça a mal commencé pour le président parce que dès le début, il fallait acheter ces allégeances et ces votes. »
Malgré cela, elle estime qu'il faut éviter à tout prix une instabilité politique qui plongerait le pays dans une nouvelle crise profonde : « Notre proposition ici est de trouver un accord pour qu'il n'y ait ni déchéance ni dissolution et que chacun des partis arrive à la fin de son mandat ».
Même si pour elle, il va être difficile de convaincre tous les députés de négocier : « Je pense qu'il y a des motivations qui vont au-delà de l'insatisfaction avec le travail du président de la République et que c'est dans l'objectif vraiment de prendre le pouvoir, et de contrôler le gouvernement. »
Elle souligne d'ailleurs que parmi les députés, les fidèles d'Andry Rajoelina et de Marc Ravalomananana ont tous voté la destitution du président. RFI
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