Les présidentielles approchent et le danger séparatiste se précise. C’est que le débat est faussé, piégé. UPDC et JUWA se focalisent sur la...
Les présidentielles approchent et le danger séparatiste se précise. C’est que le débat est faussé, piégé. UPDC et JUWA se focalisent sur la candidature de Sambi.et œuvrent consciemment ou non vers une guerre civile. « Si la tournante revient à Anjouan, elle est aux Anjouanais, mais si elle revient à la Grande-Comores, on peut en discuter l’appartenance » (éditorial de l’inqualifiable Soimadou, Alwatwan numéro 2702 du 22/06/2015).
Dans le même numéro, le secrétaire général de l’UPDC renchérit en supputant dans les arguments de JUWA, une « signification politique qui dénote le mépris de leur auteur vis-à-vis des wanganzidja ». Et Sambi n’est pas en reste lui qui joue sur la communauté anjouanaise vivant à Ngazidja pour se mousser et faire croire à une popularité extravagante. D’un autre côté les pro-sambi clament à qui veut les entendre que ce sera la guerre si la candidature de Sambi est rejetée, une guerre qui prendra inévitablement un tour séparatiste.
Notre classe politique continue à être lamentable. Elle n’éprouve aucune honte face aux quarante années de désastre dont elle assume l’entière responsabilité. Et tout indique qu’elle nous prépare encore des années de la même veine. Car loin de poser les vrais problèmes : la tournante à Maore ; quel programme pour édifier le pays, les Sambi, Ikililou, Azali, Mamadou, Msaidié et autres PEC, RIDJA dévoient le débat politique vers la candidature de Sambi.
Notre pays n’a que faire de la candidature d’un tel ou un tel. Ce qui préoccupe le pays c’est cette tendance anti nationale qui veut que la tournante se limite à trois îles et ne veut pas poser le problème de Maore. Ce qui préoccupe le pays c’est de voir les candidats se présenter au pays : qu’ont-ils fait pour oser briguer la magistrature suprême, qu’est ce qui leur fait croire qu’ils sont capable de diriger notre pays, et enfin quel est leur programme. C’est cela le vrai débat qui intéresse le pays. Il est insupportable de constater la multiplicité de candidats, des personnages qui ne voient dans la présidence du pays qu’honneur et richesse ignorant superbement la lourde charge que cela représente.
Le peuple comorien ne laissera plus faire. NGARI LAMHAO.
Notre classe politique continue à être lamentable. Elle n’éprouve aucune honte face aux quarante années de désastre dont elle assume l’entière responsabilité. Et tout indique qu’elle nous prépare encore des années de la même veine. Car loin de poser les vrais problèmes : la tournante à Maore ; quel programme pour édifier le pays, les Sambi, Ikililou, Azali, Mamadou, Msaidié et autres PEC, RIDJA dévoient le débat politique vers la candidature de Sambi.
Notre pays n’a que faire de la candidature d’un tel ou un tel. Ce qui préoccupe le pays c’est cette tendance anti nationale qui veut que la tournante se limite à trois îles et ne veut pas poser le problème de Maore. Ce qui préoccupe le pays c’est de voir les candidats se présenter au pays : qu’ont-ils fait pour oser briguer la magistrature suprême, qu’est ce qui leur fait croire qu’ils sont capable de diriger notre pays, et enfin quel est leur programme. C’est cela le vrai débat qui intéresse le pays. Il est insupportable de constater la multiplicité de candidats, des personnages qui ne voient dans la présidence du pays qu’honneur et richesse ignorant superbement la lourde charge que cela représente.
Le peuple comorien ne laissera plus faire. NGARI LAMHAO.