Même s'ils ne sont pas encore nombreux, certains cadres ont décidé d'’intégrer les partis politiques, ou, en cette période préélect...
Même s'ils ne sont pas encore nombreux, certains cadres ont décidé d'’intégrer les partis politiques, ou, en cette période préélectorale, les entourages des candidats aux élections présidentielles.
Il est bien vrai que pendant longtemps, l’encadrement comorien resta en hibernation et fut toujours utilisé par les Autorités politiques sans lever le petit doigt. Beaucoup vagabondent dans les couloirs ministériels sans engagement politique, donnant l'impression de jouer un rôle de premier plan alors qu'il n'en est rien.
Après le démantèlement du Front Démocratique, et dans une moindre mesure du syndicalisme enseignant, il n' y a plus de dynamique de groupe pour s’accaparer du pouvoir par les possibilités démocratiques qui existent dans le pays même s'il y a encore des choses à améliorer notamment l’utilisation abusive de l'argent roi. Mais la situation s'est bien dégradée ces deux décennies , période pendant laquelle, les cadres se neutralisèrent, devenant débiteurs d'échecs alors qu'ils avaient les moyens intellectuels d'influer et de changer le cours de l'histoire..
Il est bien vrai que pendant longtemps, l’encadrement comorien resta en hibernation et fut toujours utilisé par les Autorités politiques sans lever le petit doigt. Beaucoup vagabondent dans les couloirs ministériels sans engagement politique, donnant l'impression de jouer un rôle de premier plan alors qu'il n'en est rien.
Après le démantèlement du Front Démocratique, et dans une moindre mesure du syndicalisme enseignant, il n' y a plus de dynamique de groupe pour s’accaparer du pouvoir par les possibilités démocratiques qui existent dans le pays même s'il y a encore des choses à améliorer notamment l’utilisation abusive de l'argent roi. Mais la situation s'est bien dégradée ces deux décennies , période pendant laquelle, les cadres se neutralisèrent, devenant débiteurs d'échecs alors qu'ils avaient les moyens intellectuels d'influer et de changer le cours de l'histoire..
Image d'illustration - présidents et chefs de gouvernement des Comores ©habarizacomores |
Un diplôme est nécessaire mais pas suffisant pour impulser ou appuyer une politique publique; il faut aussi un engagement et des objectifs politiques.
On aura beau critiquer ceux qui s'engagent aux côtés d'un leader quelle qu'en soit sa carrure mais cela est nécessaire et pourrait clarifier le débat et séparer le bon grain de l'ivraie..Ceux qui ne veulent pas mouiller politiquement leur chemise doivent dans les années qui viennent, se contenter de jouer les journalistes, les militants associatifs, rester des cadres plats ou occuper les postes techniques d'exécutants au lieu d’espérer investir les ambassades, les ministères clefs ou l'entourage immédiat du chef de l'Etat par un tour extérieur de proximité régionaliste ou de népotisme.
Diriger un pays c'est faire de la politique, donc préparer en amont un candidat et le faire élire avec un programme réaliste tourné vers la population. Et sans des équipes politiques, nous assisterons de façon impuissante à l'élection d’illustres inconnus sans attache ni conviction politique pour qu'un paradoxe apparaisse: l'attaque en règle des partis politiques.
(version améliorée d'un commentaire sur un débat introduit par Oluren Fekre).
Par Djounaid Djoubeir