Un appel téléphonique très urgent : Quand Azali appelait Boléro un 1er Mai 1999 ! Azali Assoumani vous Hamada Madi Boléro : Le coup de tél...
Un appel téléphonique très urgent : Quand Azali appelait Boléro un 1er Mai 1999 !
Azali Assoumani vous Hamada Madi Boléro : Le coup de téléphone qui allait changer une vie et marquer à jamais le sens de leur relation ! (1er Mai 1999).
« Le 30 avril, mon seul objectif était de parvenir à une réconciliation des comoriens entre eux », disait l'ancien président Azali dans sa conférence de presse à l'Université des Comores. Dans cette conférence le colonel a fait presque son bilan « Quand j'étais président », il a évoqué aussi les raisons qui ont poussé l'armée nationale à prendre le pouvoir le 30 avril 1999.
Azali Assoumani vous Hamada Madi Boléro : Le coup de téléphone qui allait changer une vie et marquer à jamais le sens de leur relation ! (1er Mai 1999).
« Le 30 avril, mon seul objectif était de parvenir à une réconciliation des comoriens entre eux », disait l'ancien président Azali dans sa conférence de presse à l'Université des Comores. Dans cette conférence le colonel a fait presque son bilan « Quand j'étais président », il a évoqué aussi les raisons qui ont poussé l'armée nationale à prendre le pouvoir le 30 avril 1999.
" [...] Je lui répondis que personnellement, j'étais partant si les nouvelles autorités étaient prêtes à engager au plus vite des négociations avec les séparatistes anjouanais et mohéliens en vue de la signature de l'accord d'Antananarivo..." disait Hamada Hadi Boléro alors enseignant et secrétaire général du parti PRC le 1 mai 1999 au camp militaire de kandani. À partir de cette date, l'art de vivre autour d'un objectif commun entre le militaire Azali et le civil Boléro est engagé sans complexe. Surtout, ce coup de téléphone du 1er mai 1999 reste la date Mascotte pour Boléro et une rencontre avec l'homme de la situation pour Azali Assoumani.
Appelons un chat par son Nom : Le Colonel a fait un putsch le 30 avril 1999
Les 26 et 27 avril 1999, des manifestations violentes, contre la communauté anjouanaise de Grande Comore, faillirent faire basculer les Comores dans une guerre civile aux conséquences incalculables. Les Anjouanais étaient pourchassés partout et se dirigeaient par centaines vers le port de Moroni pour partir en bateau à Anjouan en transportant avec eux des lits, des matelas ou le peu de choses qu'ils étaient en mesure de ramener.
Les Comores n'avaient jamais connu une pareille situation et l'inquiétude et la peur régnaient dans la capitale fédérale. C'est donc face à cette démission évidente de la classe politique en Grande Comore que le 30 avril 1999, l'Armée nationale pour le Développement, dirigée par son chef d'état-major, le colonel Azali Assoumani, prit le pouvoir à Moroni, dans le calme et sans aucun coup de fusil tiré en l'air. Aucune arrestation n'avait été opérée le jour du coup d'Etat militaire dirigé par le chef d'état-major le colonel Azali Assoumani.
Azali assume la totalité de son bilan. L'actif et le passif (nous reviendrons).
« Certes il y a eu beaucoup d'erreurs durant la période que j'étais au pouvoir. Je reconnais les erreurs de mon régime, j'assume la totalité, quel que soit la personne qui était directement responsable ». disait Azali Assoumani dans une conférence de presse à l'Université des Comores.
"Le 30 avril 1999, mon seul objectif était de parvenir à une réconciliation des comoriens entre eux. Je n'avais aucune ambition de garder le pouvoir. Il faut aussi tenir compte que j'ai pris le pouvoir sans que je m'y étais préparé".
Cela montre clairement que le Colonel avait bien compris qu'après un putsch, rien ne sert de viser la Lune. Il avait compris que c'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir à l'objectif fixé, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons. C'est justement après avoir pris ce pouvoir par accident et sans préparation (le mal utile ?), que le chemin l'enseigne la meilleure façon d'y parvenir. Il rencontra donc un Homme, un simple citoyen Hamada Madi Boléro. Ce dernier, un jeune diplômé de l'université d'Etat de Kiev (capitale de l'Ukraine soviétique), était à cette période, enseignant dans une école privée de la capitale Moroni, il était aussi le secrétaire général du parti politique PRC de Said Mchangama, Ali Amir Ahmed.... et autres.
Ainsi chers lecteurs, sans être ni porte-parole ni membre du bureau je commencerai à livrer à mes lecteurs ce que je connais du bilan de ceux qui ont gouverné le pays de (1999-2006). Vous avez compris que mes propos n'engagent et n'engageront que moi et moi seul. Par ailleurs je ne publierai que les informations dont j'aurai des sources certaines sur le bilan (1999 à 2006). À suivre
Mrimdu
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