La grève entamée, lundi 15 juin, par les salariés d'Air Madagascar, s'est intensifiée. Depuis mercredi, plus aucun avion ne décolle...
La grève entamée, lundi 15 juin, par les salariés d'Air Madagascar, s'est intensifiée. Depuis mercredi, plus aucun avion ne décolle. Les négociations sont toujours en cours et nul ne sait quand la grève prendra fin. Aux Comores, les passagers en partance pour la France, ont pu prendre les vols d'autres compagnies. En revanche, pour les passagers de vols retour vers l'Ile Maurice ou Madagascar, c'est l'impasse.
Les passagers des longs courriers
sont facilement replacés sur les vols des compagnies Air Austral ou
Kenya Airways. En revanche pour la zone Océan indien, il n'y a aucune
alternative. En attendant, les voyageurs sont pris en charge par la
compagnie, Air Madagascar.« Le problème, ce n’est pas l'agence, ici. Cela se situe au niveau du pays. On devait partir avant-hier. L'agence Air Madagascar ici, aux Comores, nous a bien pris en charge, mais notre seul souci c'est que nous voulons vraiment rentrer à Madagascar le plus vite possible », a témoigné, un passager.
Et pour rentrer, encore faut-il que les compagnies de secours n'aient pas non plus de problème.
« J'étais déjà arrivée à l'aéroport. On nous a annoncé que le vol était annulé pour cause de panne technique. J’ai donc passé une nuit supplémentaire ici, à l'hôtel. On n'a pas eu vraiment à attendre, on nous a tout de suite annoncé que nous allions être logés à l'hôtel, ce qui est normal car on s'attendait à être pris en charge. Il y a une navette qui nous amènera à l'aéroport », a témoigné, pour sa part, une autre voyageuse.
L'aéroport international de Moroni, capitale des Comores. AFP / Tony Karumba |
Ces passagers sont cloués au sol en attendant la suite des négociations à Antananarivo. A une semaine du premier week-end de la haute saison, le doute subsiste pour les vacanciers ayant un billet Air Madagascar à destination des Comores. De source proche de la direction d'Air Madagascar à Moroni, on pourrait leur rembourser l'intégralité de leurs billets mais, en cette période de l'année, ils risquent de ne pas trouver de place de dernière minute sur les deux autres compagnies qui desservent les Comores. Par RFI