Depuis le 17 juin, une grande partie des employés d'Air Madagascar est en grève. Pour pallier le manque d'effectifs, la direction a...
Depuis le 17 juin, une grande partie des employés d'Air Madagascar est en grève. Pour pallier le manque d'effectifs, la direction a pris l'initiative de louer les services de prestataires de service pour assurer quelques vols nationaux et à l'international, une initiative dénoncée par les syndicats d'autant que selon eux, ces personnes n'ont pas les qualifications requises. Ce que dément bien entendu la direction arguant que Air Madagascar est "contrôlé par l'Aviation civile de Madagascar (ACM) qui délivre les permis et autorisations."
Chacun campe sur ses positions, les grévistes demandant toujours le limogeage du directeur général de l'Aviation civile de Madagascar, du directeur général d'Air Madagascar et du président du Conseil d'Administration, qui, selon eux, sont responsables de la mauvaise marche d'Air Madagascar.
Ce week-end, le mouvement a pris un nouveau tournant : la direction a porté plainte contre les leaders du mouvement de grève. Sept ont été convoqués par la police économique et la brigade criminelle selon la Tribune de Madagascar. Un seul s'est présenté et doit répondre de trois chefs d'accusation : "association de malfaiteurs, propagation de fausses nouvelles et sabotage économique" selon son avocat. Il doit être déféré devant le parquet ce jour.
"La grève des employés d'Air Madagascar est ainsi présentée sinon comme une affaire politico-économique, du moins comme un crime. Les dirigeants de la compagnie espèrent sans doute que la tournure de l'affaire résoudra rapidement le problème de la compagnie et obligera les employés à reprendre le travail", écrit notre confrère malgache.
Financièrement ce mouvement de grève pourrait conduire la compagnie déjà en difficultés, à la faillite d'autant que 80% des (quelques) recettes d'Air Madagascar ont été consacrées au remboursement des clients alors qu'en temps normal cela varie entre 1 et 5%. Par clicanoo.re
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Chacun campe sur ses positions, les grévistes demandant toujours le limogeage du directeur général de l'Aviation civile de Madagascar, du directeur général d'Air Madagascar et du président du Conseil d'Administration, qui, selon eux, sont responsables de la mauvaise marche d'Air Madagascar.
Ce week-end, le mouvement a pris un nouveau tournant : la direction a porté plainte contre les leaders du mouvement de grève. Sept ont été convoqués par la police économique et la brigade criminelle selon la Tribune de Madagascar. Un seul s'est présenté et doit répondre de trois chefs d'accusation : "association de malfaiteurs, propagation de fausses nouvelles et sabotage économique" selon son avocat. Il doit être déféré devant le parquet ce jour.
"La grève des employés d'Air Madagascar est ainsi présentée sinon comme une affaire politico-économique, du moins comme un crime. Les dirigeants de la compagnie espèrent sans doute que la tournure de l'affaire résoudra rapidement le problème de la compagnie et obligera les employés à reprendre le travail", écrit notre confrère malgache.
Financièrement ce mouvement de grève pourrait conduire la compagnie déjà en difficultés, à la faillite d'autant que 80% des (quelques) recettes d'Air Madagascar ont été consacrées au remboursement des clients alors qu'en temps normal cela varie entre 1 et 5%. Par clicanoo.re
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