Un homme de nationalité malgache et son épouse ont été condamnés lundi en France à quatre ans de prison avec sursis pour non-assistance à...
Un homme de nationalité malgache et son épouse ont été condamnés lundi en France à quatre ans de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger après la mort à Madagascar d'une jeune fille ayant passé cinq ans à leur service en région parisienne.
Cette décision de la cour d'appel de Paris est plus clémente que le jugement en première instance, les époux ayant alors été condamnés à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Meaux.
La jeune fille, prénommée Lila, avait quitté Madagascar en 1992, à l'âge de 14 ans, pour se rendre chez le couple, qui faisait partie de sa famille éloignée, et, selon la mère de l'adolescente, travailler aux tâches ménagères. La mère de Lila devait recevoir en échange cinquante francs (7,50 euros) par mois.
Rentrée à Madagascar le 2 juin 1997, la jeune fille est morte six jours plus tard. Une autopsie a été réalisée dans ce pays, sans permettre de déterminer avec précision les causes de sa mort, si ce n'est que celle-ci était d'origine traumatique. Son corps était couvert de nombreuses ecchymoses.
Selon certains témoins, elle subissait de mauvais traitements de la part du couple qui habitait Evry, en région parisienne, puis Chelles.
L'enquête a porté sur des faits de coups mortels, de séquestration, de viols, mais ces qualifications ont été abandonnées, faute de preuves suffisantes.
Au cours de l'audience devant la cour d'appel de Paris, le 13 avril, les époux, âgés de 55 ans, ont assuré que Lila participait aux tâches ménagères au même titre que les enfants de la famille.
Plusieurs témoins ont affirmé que la jeune fille était maigre, malade, toussait depuis longtemps. "Elle était malade, mais pas au point de mourir", "pas maigre, mais mince", avait expliqué la mère de famille. La cour, visiblement sceptique, avait rétorqué aux prévenus qu'ils étaient les seuls à ne pas avoir vu l'état de Lila.
Avant le départ de Paris, elle avait été confiée à une passagère de l'avion, qui avait produit une attestation dans laquelle elle affirmait que la jeune fille était réduite à l'état de "squelette", ne pouvait pas marcher ni porter ses bagages.
Pour l'avocat général, le péril était "évident", "avéré", c'était un "cadavre ambulant". AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Cette décision de la cour d'appel de Paris est plus clémente que le jugement en première instance, les époux ayant alors été condamnés à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Meaux.
La jeune fille, prénommée Lila, avait quitté Madagascar en 1992, à l'âge de 14 ans, pour se rendre chez le couple, qui faisait partie de sa famille éloignée, et, selon la mère de l'adolescente, travailler aux tâches ménagères. La mère de Lila devait recevoir en échange cinquante francs (7,50 euros) par mois.
Rentrée à Madagascar le 2 juin 1997, la jeune fille est morte six jours plus tard. Une autopsie a été réalisée dans ce pays, sans permettre de déterminer avec précision les causes de sa mort, si ce n'est que celle-ci était d'origine traumatique. Son corps était couvert de nombreuses ecchymoses.
Selon certains témoins, elle subissait de mauvais traitements de la part du couple qui habitait Evry, en région parisienne, puis Chelles.
L'enquête a porté sur des faits de coups mortels, de séquestration, de viols, mais ces qualifications ont été abandonnées, faute de preuves suffisantes.
Au cours de l'audience devant la cour d'appel de Paris, le 13 avril, les époux, âgés de 55 ans, ont assuré que Lila participait aux tâches ménagères au même titre que les enfants de la famille.
Plusieurs témoins ont affirmé que la jeune fille était maigre, malade, toussait depuis longtemps. "Elle était malade, mais pas au point de mourir", "pas maigre, mais mince", avait expliqué la mère de famille. La cour, visiblement sceptique, avait rétorqué aux prévenus qu'ils étaient les seuls à ne pas avoir vu l'état de Lila.
Avant le départ de Paris, elle avait été confiée à une passagère de l'avion, qui avait produit une attestation dans laquelle elle affirmait que la jeune fille était réduite à l'état de "squelette", ne pouvait pas marcher ni porter ses bagages.
Pour l'avocat général, le péril était "évident", "avéré", c'était un "cadavre ambulant". AFP
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