EUX DISENT : A.A.M.SAMBI EST DIFFÉRENT DES AUTRES POLITIQUES… Devant les difficultés de tout genre, qui s’accumulent au fil des années da...
EUX DISENT : A.A.M.SAMBI EST DIFFÉRENT DES AUTRES POLITIQUES…
Devant les difficultés de tout genre, qui s’accumulent au fil des années dans notre pays, on entend presque invariablement : Rien ne changera. Nous sommes maudits, ils sont tous pareils, ils sont tous pourris, ils s’en mettent pleines les poches !
Il est pourtant difficile d’imaginer que le génie de notre peuple comorien se réduise à l’auto flagellation et à la résignation face à l’adversité. Pour peu que l’on cherche, nous ne manquerons pas d’exemples dans l’histoire des Comores prouvant que, quand les comoriens savent se donner de la volonté, ils sont aussi capables du meilleur, et que nous aurions tort de désespérer aussi vite, comme c’est malheureusement le cas.
On ne peut raisonnablement se satisfaire d’une telle attitude nihiliste faite de résignation, source de le politique politicienne éloignée d’une recherche véritable des solutions aux problèmes de sous-développement devenus chroniques, fragilisant davantage le quotidien des comoriens et plongeant ceux-ci dans la spirale du désespoir. Les gens qui jettent la confusion d’esprit partout, par paresse intellectuelle, par mimétisme, ou en conscience pour satisfaire des petits intérêts particuliers doivent se rendre compte de leur lâcheté à l’égard de leur pays. Si les comoriens ne distinguent pas leurs amis de leurs bourreaux, s’ils ne savent avec à propos dénoncer ni récompenser à sa juste valeur ce qui doit l’être, c’est condamner le pays à faire du sur place.
Il est donc impératif de tordre le coup aux jugements simplistes, aux raccourcis faciles afin de favoriser réflexion sérieuse, profonde et pertinente pour comprendre les diverses problématiques auxquelles les Comores sont confrontées, sans quoi nous ne pouvons agir en conséquence et y apporter des réponses plus ou moins adéquates.
Pour la clarté et la pertinence du propos qui consiste à mettre an avant l’existence du génie du peuple comorien, il est judicieux de se référer à l’actualité récente que constituent les « Cinq ans de pouvoir d’A.A.M. SAMBI » qui vont à coup sûr marquer le débat politique dans le pays pour longtemps encore.
Le but du jeu est d’explorer le champ de significations possibles de cette expérience politique que les comoriens ont connue de 2006 à 2011. Le débat relatif au bilan sera donc laissé à la charge de la politique politicienne. Il s’agit de mettre en exergue la dimension didactique d’une expérience politique, dépassant le cadre d’un destin individuel et la mettre au service du décollage socio-économique
Je parlerais des « Cinq ans d’A.A.M.SAMBI » comme celles d’une expérience politique du volontarisme, de la rencontre entre la volonté d’un dirigeant et celle de son peuple, les deux agissant à l’unisson et rendant possibles des progrès. Cette expérience est perçue à juste titre par l’immense majorité de mes compatriotes comme l’une des rares parenthèses dans le cours du sentiment de défaitisme et de morosité auquel l’élite politique de notre pays dans sa grande majorité tente d’enfermer voire condamner les comoriens. De nombreux faits qui émaillent cette brève expérience finissent par réinstaller les comoriens dans le sentiment de leur génie commun. L’héritage socio-économique difficile et lourd de notre pays, des pesanteurs sociologiques et politiques demeurent, mais l’espoir d’un changement dans le pays avait pris le dessus sur le sentiment de fatalité qui fait son retour en force ces dernières années !
La grande majorité de mes compatriotes, au-delà des difficultés au quotidien ou justement à cause de celles-ci sont habités par un fort sentiment inébranlable que l’expérience politique de 2006-2011 est ce qu’il faut pour un décollage socio-économique… Forts de cette expérience prometteuse à leurs yeux, ils ne sont pas prêts à se laisser prendre dans le jeu politique des hommes qui ne leur ressemblent guère. Il est fort à parier qu’ils n’accepteront pas de façon indéfinie que cette école dynamique de la convergence de la volonté d’un peuple et celle de ses dirigeants, gage de progrès soit durablement sacrifiée à l’autel de petits arrangements et calcul politiques…
Ceux qui répandent le désespoir, ceux qui pataugent dans la simplicité de jugement, ceux qui affectionnent les raccourcis, ceux qui sont adeptes de la confusion des esprits doivent savoir que la majorité des comoriens ont acquis une forme d’intelligence insoupçonnée après moult tribulations, et il faut compter avec leur sens de la nuance… Eux disent aussi : « Rien ne changera. Nous sommes maudits, ils sont tous pareils, ils sont tous pourris, ils s’en mettent pleines les poches ! », MAIS ils s’empressent dans le même temps d’ajouter : « A.A.M.SAMBI est différent des autres politiques… ». Ici il faut voir l’origine de la popularité d’A.A.M.SAMBI qui continue à bénéficier du soutien de la population, en dépit de longues années de campagne de dénigrement dont il fait l’objet au quotidien, orchestrée par des adversaires confrontés à un problème énorme de crise de confiance vis-à-vis de la population…
Autant dire que nous sommes à un moment charnier de notre histoire. Les comoriens ont le choix entre l’immobilisme, la résignation, la médiocrité et la désespérance ou renouer avec l’expérience politique du volontarisme, de la convergence entre la volonté du peuple et celle de ses dirigeants pour rendre possibles des progrès et aller vers le changement.
Souvent les comoriens ont le réveil brutal, malheureusement tardif! Ils passent le temps à regretter les choses après coup. Plus de trente ans après sa mort, les comoriens face à leurs difficultés voient en Ali Soilih un héros, et reconnaissent de façon posthume ses mérites alors que de son vivant, le jugement sur la personne était tout autre. Mais comme un signe qui ne trompe pas, cette fois-ci, les comoriens ont la possibilité d’un remake. Il est donc impératif, et du devoir de chacun de saisir le sens profond des cinq années de pouvoir d’A.A.M Sambi pour pouvoir mieux se positionner pour l’avenir.
Je suis intimement convaincu que les comoriens, ont déjà accompli cet exercice et mettront toute leur intelligence, toute énergie, leur détermination pour que les Comores renouent avec l’expérience politique de 2006 et 2011 sous la houlette d’A.A.M.SAMBI dès 2016 !
Ahmed BOURHANE
Devant les difficultés de tout genre, qui s’accumulent au fil des années dans notre pays, on entend presque invariablement : Rien ne changera. Nous sommes maudits, ils sont tous pareils, ils sont tous pourris, ils s’en mettent pleines les poches !
Il est pourtant difficile d’imaginer que le génie de notre peuple comorien se réduise à l’auto flagellation et à la résignation face à l’adversité. Pour peu que l’on cherche, nous ne manquerons pas d’exemples dans l’histoire des Comores prouvant que, quand les comoriens savent se donner de la volonté, ils sont aussi capables du meilleur, et que nous aurions tort de désespérer aussi vite, comme c’est malheureusement le cas.
On ne peut raisonnablement se satisfaire d’une telle attitude nihiliste faite de résignation, source de le politique politicienne éloignée d’une recherche véritable des solutions aux problèmes de sous-développement devenus chroniques, fragilisant davantage le quotidien des comoriens et plongeant ceux-ci dans la spirale du désespoir. Les gens qui jettent la confusion d’esprit partout, par paresse intellectuelle, par mimétisme, ou en conscience pour satisfaire des petits intérêts particuliers doivent se rendre compte de leur lâcheté à l’égard de leur pays. Si les comoriens ne distinguent pas leurs amis de leurs bourreaux, s’ils ne savent avec à propos dénoncer ni récompenser à sa juste valeur ce qui doit l’être, c’est condamner le pays à faire du sur place.
©Paul-Charles Delapeyre. SAMBI à BRUXELLES au CRANS MONTANA |
Il est donc impératif de tordre le coup aux jugements simplistes, aux raccourcis faciles afin de favoriser réflexion sérieuse, profonde et pertinente pour comprendre les diverses problématiques auxquelles les Comores sont confrontées, sans quoi nous ne pouvons agir en conséquence et y apporter des réponses plus ou moins adéquates.
Pour la clarté et la pertinence du propos qui consiste à mettre an avant l’existence du génie du peuple comorien, il est judicieux de se référer à l’actualité récente que constituent les « Cinq ans de pouvoir d’A.A.M. SAMBI » qui vont à coup sûr marquer le débat politique dans le pays pour longtemps encore.
Le but du jeu est d’explorer le champ de significations possibles de cette expérience politique que les comoriens ont connue de 2006 à 2011. Le débat relatif au bilan sera donc laissé à la charge de la politique politicienne. Il s’agit de mettre en exergue la dimension didactique d’une expérience politique, dépassant le cadre d’un destin individuel et la mettre au service du décollage socio-économique
Je parlerais des « Cinq ans d’A.A.M.SAMBI » comme celles d’une expérience politique du volontarisme, de la rencontre entre la volonté d’un dirigeant et celle de son peuple, les deux agissant à l’unisson et rendant possibles des progrès. Cette expérience est perçue à juste titre par l’immense majorité de mes compatriotes comme l’une des rares parenthèses dans le cours du sentiment de défaitisme et de morosité auquel l’élite politique de notre pays dans sa grande majorité tente d’enfermer voire condamner les comoriens. De nombreux faits qui émaillent cette brève expérience finissent par réinstaller les comoriens dans le sentiment de leur génie commun. L’héritage socio-économique difficile et lourd de notre pays, des pesanteurs sociologiques et politiques demeurent, mais l’espoir d’un changement dans le pays avait pris le dessus sur le sentiment de fatalité qui fait son retour en force ces dernières années !
La grande majorité de mes compatriotes, au-delà des difficultés au quotidien ou justement à cause de celles-ci sont habités par un fort sentiment inébranlable que l’expérience politique de 2006-2011 est ce qu’il faut pour un décollage socio-économique… Forts de cette expérience prometteuse à leurs yeux, ils ne sont pas prêts à se laisser prendre dans le jeu politique des hommes qui ne leur ressemblent guère. Il est fort à parier qu’ils n’accepteront pas de façon indéfinie que cette école dynamique de la convergence de la volonté d’un peuple et celle de ses dirigeants, gage de progrès soit durablement sacrifiée à l’autel de petits arrangements et calcul politiques…
Ceux qui répandent le désespoir, ceux qui pataugent dans la simplicité de jugement, ceux qui affectionnent les raccourcis, ceux qui sont adeptes de la confusion des esprits doivent savoir que la majorité des comoriens ont acquis une forme d’intelligence insoupçonnée après moult tribulations, et il faut compter avec leur sens de la nuance… Eux disent aussi : « Rien ne changera. Nous sommes maudits, ils sont tous pareils, ils sont tous pourris, ils s’en mettent pleines les poches ! », MAIS ils s’empressent dans le même temps d’ajouter : « A.A.M.SAMBI est différent des autres politiques… ». Ici il faut voir l’origine de la popularité d’A.A.M.SAMBI qui continue à bénéficier du soutien de la population, en dépit de longues années de campagne de dénigrement dont il fait l’objet au quotidien, orchestrée par des adversaires confrontés à un problème énorme de crise de confiance vis-à-vis de la population…
Autant dire que nous sommes à un moment charnier de notre histoire. Les comoriens ont le choix entre l’immobilisme, la résignation, la médiocrité et la désespérance ou renouer avec l’expérience politique du volontarisme, de la convergence entre la volonté du peuple et celle de ses dirigeants pour rendre possibles des progrès et aller vers le changement.
Souvent les comoriens ont le réveil brutal, malheureusement tardif! Ils passent le temps à regretter les choses après coup. Plus de trente ans après sa mort, les comoriens face à leurs difficultés voient en Ali Soilih un héros, et reconnaissent de façon posthume ses mérites alors que de son vivant, le jugement sur la personne était tout autre. Mais comme un signe qui ne trompe pas, cette fois-ci, les comoriens ont la possibilité d’un remake. Il est donc impératif, et du devoir de chacun de saisir le sens profond des cinq années de pouvoir d’A.A.M Sambi pour pouvoir mieux se positionner pour l’avenir.
Je suis intimement convaincu que les comoriens, ont déjà accompli cet exercice et mettront toute leur intelligence, toute énergie, leur détermination pour que les Comores renouent avec l’expérience politique de 2006 et 2011 sous la houlette d’A.A.M.SAMBI dès 2016 !
Ahmed BOURHANE