COME-BACK - Rohff est de retour. Alors qu'il va sortir un nouvel album, le rappeur revient sur son clash avec Booba qui la mené jusqu...
COME-BACK - Rohff est de retour. Alors qu'il va sortir un nouvel album, le rappeur revient sur son clash avec Booba qui la mené jusqu'en prison. Pour lui, il a fait l'objet d'un véritable "lynchage médiatique".
Rohff brise le silence pour la première fois depuis sa sortie de prison. Alors que le rappeur sortira prochainement son nouvel album, intitulé "Surnaturel", il s'est confié au magazine Entrevue. Ce dernier est notamment revenu sur son affaire judiciaire qui a été causée par son énième clash avec Booba. En avril 2014, Rohff s'est ainsi rendu à la police alors qu'un jeune vendeur de la boutique Unküt de Châtelet, la marque de son concurrent, est roué de coups par un groupe d'individus. Alors qu'il a avoué avoir également frappé la victime, il n'est finalement resté que deux mois en détention préventive, après le paiement de sa caution par le footballeur Samuel Eto'o.
Dans Entrevue, Rohff a ainsi qualifié le traitement de cette affaire de véritable "lynchage médiatique". Le rappeur, Housni Mboukoi de son vrai nom, n'a cependant pas souhaité expliquer son geste. "Dans l'intérêt de ma défense et par compassion pour la victime, il est préférable que je m'abstienne de tout commentaire inutile. Je n'éprouve pas le besoin de me justifier dans les médias, je ne dois des comptes qu'à la justice", a-t-il révélé.
De son côté, Booba prend beaucoup moins de recul. Le rappeur a d'ailleurs récemment évoqué son clash avec Rohff dans une récente interview accordée à metronews. "C'est Rohff qui y laisse des plumes. Je ne suis pas responsable de ces actes. Ça ne me dérange pas que cela soit allé aussi loin. Ce qui me dérange, c'est qu'ils aient sauté sur un innocent qui n'avait rien à voir avec ces histoires. C'est de la lâcheté", a-t-il confié au sujet de l'agression du vendeur de sa boutique, avant de poursuivre : "Je ne regrette pas le clash, je l'assume complètement. Quand il pleut, on se mouille. Si demain on me tend un guet-apens parce que je suis en clash avec untel ou untel et que je me fais tabasser ou tirer dessus, je ne peux pas pleurer. J'assume. La rue, je connais. J'ai vécu pire avant eux, c'est la routine en quelque sorte. Les embrouilles, ça fait partie du quotidien mais j'en ai vu d'autres".
Par Sonia Ouadhi | metronews
Rohff brise le silence pour la première fois depuis sa sortie de prison. Alors que le rappeur sortira prochainement son nouvel album, intitulé "Surnaturel", il s'est confié au magazine Entrevue. Ce dernier est notamment revenu sur son affaire judiciaire qui a été causée par son énième clash avec Booba. En avril 2014, Rohff s'est ainsi rendu à la police alors qu'un jeune vendeur de la boutique Unküt de Châtelet, la marque de son concurrent, est roué de coups par un groupe d'individus. Alors qu'il a avoué avoir également frappé la victime, il n'est finalement resté que deux mois en détention préventive, après le paiement de sa caution par le footballeur Samuel Eto'o.
Dans Entrevue, Rohff a ainsi qualifié le traitement de cette affaire de véritable "lynchage médiatique". Le rappeur, Housni Mboukoi de son vrai nom, n'a cependant pas souhaité expliquer son geste. "Dans l'intérêt de ma défense et par compassion pour la victime, il est préférable que je m'abstienne de tout commentaire inutile. Je n'éprouve pas le besoin de me justifier dans les médias, je ne dois des comptes qu'à la justice", a-t-il révélé.
"Je dois préparer l'avenir de mes enfants"
"Ça m'a paru disproportionné. En leurs temps, les rockeurs ont connu des déboires avec la justice bien plus graves et consommé les pires drogues sans pour autant attirer exagérément l'attention des médias. La différence c'est que moi, je suis noir", a-t-il ajouté. Aujourd'hui, Rohff semble en tout cas être un homme apaisé, bien loin des clashes auxquels il avait habitué ses fans. "Je ne suis plus dans la course à l'orgueil. Quand on devient père de famille, les priorités changent. Je souhaite plus me consacrer à ma famille. D'ici deux ans, j'aurai 40 ans. Je dois préparer l'avenir de mes enfants'', a -t-il confié alors qu'il vient de sortir le clip de son nouveau single baptisé "Suge Knight", un titre en référence au producteur de musique américain actuellement accusé aux Etats-Unis du meurtre de son ami, l'acteur Terry Carter.
De son côté, Booba prend beaucoup moins de recul. Le rappeur a d'ailleurs récemment évoqué son clash avec Rohff dans une récente interview accordée à metronews. "C'est Rohff qui y laisse des plumes. Je ne suis pas responsable de ces actes. Ça ne me dérange pas que cela soit allé aussi loin. Ce qui me dérange, c'est qu'ils aient sauté sur un innocent qui n'avait rien à voir avec ces histoires. C'est de la lâcheté", a-t-il confié au sujet de l'agression du vendeur de sa boutique, avant de poursuivre : "Je ne regrette pas le clash, je l'assume complètement. Quand il pleut, on se mouille. Si demain on me tend un guet-apens parce que je suis en clash avec untel ou untel et que je me fais tabasser ou tirer dessus, je ne peux pas pleurer. J'assume. La rue, je connais. J'ai vécu pire avant eux, c'est la routine en quelque sorte. Les embrouilles, ça fait partie du quotidien mais j'en ai vu d'autres".
Par Sonia Ouadhi | metronews