De 1975, année de l'indépendance des Comores jusqu'à aujourd'hui, les îles Comores ont utilisé trois systèmes d’État. Malgré to...
De 1975, année de l'indépendance des Comores jusqu'à aujourd'hui, les îles Comores ont utilisé trois systèmes d’État. Malgré tout, le pays n'avance plus à l'exception de la période 1975-1978 avec le régime révolutionnaire du feu président Ali Soilih.
De 1978 à 2001 avec le fédéralisme, nous avons assisté à un arrêt total du développement des Comores et une dégringolade du niveau de vie des comoriens. Le pays manque d'investissement dans les secteurs clés de développement, notamment, l'éducation, la santé, l'agriculture, l'énergie et les infrastructures routières.
De 2001 à 2015 avec le système d'un état unioniste, une soit disant large autonomie des îles et la présidente tournante, nous assistons à la généralisation de la corruption, détournement des fonds publics, insularité, chauvinisme et la banalisation du séparatisme.
De 1978 à 2001 avec le fédéralisme, nous avons assisté à un arrêt total du développement des Comores et une dégringolade du niveau de vie des comoriens. Le pays manque d'investissement dans les secteurs clés de développement, notamment, l'éducation, la santé, l'agriculture, l'énergie et les infrastructures routières.
De 2001 à 2015 avec le système d'un état unioniste, une soit disant large autonomie des îles et la présidente tournante, nous assistons à la généralisation de la corruption, détournement des fonds publics, insularité, chauvinisme et la banalisation du séparatisme.
En 2016, le pays doit faire face à son destin avec les élections présidentielles, le vouloir coûte que coûte de l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi de présenter sa candidature dans une élection qui échoit aux grands comoriens et à la volonté absolue de l'exécutif et du ministre de l'intérieur Houmed Msaidie de l'empêcher à se présenter en tant que candidat, le pays risque de se déchirer et une guerre civile entre les Iles est à éviter.
Je persiste et signe que ce système de la présidence tournante n'es pas efficace ni favorable à la paix et au développement des Comores.
Je ne suis ni le porte parole ni la tête pensante des comoriens mais je pense qu' il est temps d'envisager une séparation totale et une véritable autonomie administrative, financière, politique, fiscale et diplomatique de chaque île.
Par Anoir Boina Adam
Photo.Image d’illustration