Les élections présidentielles comoriennes prévues théoriquement début 2016 attisent l’appétit des politiques locaux. Environ neuf personnal...
Les élections présidentielles comoriennes prévues théoriquement début 2016 attisent l’appétit des politiques locaux. Environ neuf personnalités ont annoncé officiellement leurs candidatures. Il s’agit de l’ancien président Azali Assoumani (2002-2006), de l’ancien président du parlement sortant, Bourhane Hamidou, du Prince Said Ali Kemal, de l’ancien ministre des Finances, Assoumani Aboudou et de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi (2006-2011).
M. Sambi pourrait être porté par quatre formations politiques opposées au régime et dont un important meeting organisé le 16 mai dernier en France a scellé leur mariage. La candidature de l’ex-chef de l’Etat est sujet à polémique : la tournante revient à la Grande-Comores après l’impossibilité d’attribuer le tour à Mayotte. Le débat continue autour de cette candidature mais, selon nos sources, l’opposition pourrait investir l’avocat franco-comorien, Said Larifou, président du parti Ridja, en cas d’invalidation de la candidature de M. Sambi.
M. Sambi pourrait être porté par quatre formations politiques opposées au régime et dont un important meeting organisé le 16 mai dernier en France a scellé leur mariage. La candidature de l’ex-chef de l’Etat est sujet à polémique : la tournante revient à la Grande-Comores après l’impossibilité d’attribuer le tour à Mayotte. Le débat continue autour de cette candidature mais, selon nos sources, l’opposition pourrait investir l’avocat franco-comorien, Said Larifou, président du parti Ridja, en cas d’invalidation de la candidature de M. Sambi.
©habarizacomores |
Il est à noter que d’autres candidatures ont été annoncées par divers membres issus de la Diaspora comorienne de France. L’ancien journaliste et écrivain, Mahamoud Waddane, Hamada Ali Fochowa ou Echata Soihir envisagent de se lancer dans la course. L’ancien chef d’Etat-major de l’armée, Salimou Mohamed Amiri, n’a pas annoncé officiellement sa candidature mais affirme qu’il est ‘’candidable’’ sans faire de détails. L’ancien ministre Hamada Abdallah s’est dit, lui aussi, ‘’présidentiable’’ au cours d’un meeting organisé le 20 avril à Marseille. La liste risque d’être longue.
Le journaliste Hakim Ali Said s’apprête à annoncer sa candidature, le 6 juillet prochain, ‘’au nom du tour de Mayotte’’ sans doute pour jauger l’opinion comorienne sur la nécessité d’accorder à titre symbolique la tournante à l’île au lagon après Ngazidja, Anjouan et Mohèli. Le pouvoir en place n’a pas dévoilé le nom de leur candidat à ces élections mais des sources concordantes laissent penser à l’investiture de l’actuel vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi, très proche du chef de l’Etat. Le parti au pouvoir, l’UPDC, devrait décider du nom du candidat le 31 mai prochain à l’issue d’un congrès.
Les Comoriens seront appelés à choisir leur 8ème président depuis 1975 sur la base d’un système des plus complexes au monde. Trois vice-présidents (trois îles) sont élus en même temps que le président. Les électeurs de chaque île éliront aussi les gouverneurs. Et, pour la première fois, les autorités veulent faire voter la diaspora même si les opérations de recensement des Comoriens de l’étranger et le travail de constitution des bureaux de vote n’ont toujours pas été engagés. Publié par : APOI