Son attention envers les enfants malades dépasse la relation entre un médecin et son patient. Pédiatre, Nadjwa Abbas donne corps et âme p...
Son attention envers les enfants malades dépasse la relation entre un médecin et son patient. Pédiatre, Nadjwa Abbas donne corps et âme pour l'enfant, telle une mère. Chaque jour, elle le démontre dans le cadre de son travail dans les hôpitaux mais aussi dans l'humanitaire avec Humanicom, une association qu'elle a crée avec des amis pour soigner les enfants démunis. A travers cette organisation, des dizaines d'enfant sont sauvés chaque année.
Quand elle quitte son cabinet ou l'hôpital, elle range certes la blouse blanche mais ce n'est pas pour se reposer. Lorsqu'elle rentre à la maison, c'est pour continuer un autre combat qui n'est pas le moindre : l'humanitaire. Entre la famille et les amis, cette mère de deux enfants, consacre une grande partie de sa vie aux actions caritatives. Avec des amis, elle a crée en 2010 l'association Humanicom " pour venir en aide aux enfants démunis après le constat que les enfants continuaient à mourir de maladies pourtant curables ", explique cette ancienne directrice de la santé familiale. Déterminée, elle prend contact avec des associations étrangères notamment en France pour évacuer ces enfants. " On est toujours satisfait et soulagé de pouvoir traiter et sauver des vies. On a pu sauver des milliers d'enfants malgré nos maigres moyens. C'est très satisfaisant dans un pays ou les maladies tropicales sont très fréquentes avec une incidence beaucoup plus élevée chez les enfants de moins de 5 ans" se confie celle qui est aussi la représentante de l'association Espoir pour un Enfant de Montpellier.
<< A LIRE AUSSI : Portrait public du docteur Nadjwa Abbas
Mais avant d'être dans l'humanitaire, Nadjwa Abbas, c'est d'abord le médecin pédiatre. A l'hôpital El Maarouf de Moroni, son nom est marqué en lettres d'or dans le département de la pédiatrie. En tant que chef de service et ensuite chef de département, Dr Nadjwa a donné toute son énergie pour que la Pédiatrie soit un service digne de ce nom. Mais, que ce soit dans l'humanitaire ou à l'hôpital, cette femme qui a obtenu son doctorat à la prestigieuse Université Cheikh Anta Diop de Dakar, déplore " le manque de moyens diagnostiques et thérapeutiques. S'ajoute l'absence de collaboration au sein du secteur de la santé et les actions humanitaires".
Cette fille de médecin, feu Dr Abbas, vise encore plus haut pour soutenir les enfants. "Ma priorité maintenant, c'est l'éducation", assène cette femme qui a fait sa spécialisation en pédiatrie à Bruxelles et à Angers. Elle appelle aussi les femmes comoriennes à "s'unir pour construire l'avenir des enfants, notre avenir". Surtout que d'après elle, "des inégalités existent encore aux Comores, indirectement. Et cela se ressent beaucoup plus dans les villages du fait sans doute, du poids de la tradition du pays". Et elle prend cette occasion pour remercier les autres membres de Humanicom comme Mme Sirine Nakib, Mme Sitti hadidja Charif, Mr Ali Mzé, Mme Amena Hassan, Mme Nadjma Charif...
Salwa Mag
Quand elle quitte son cabinet ou l'hôpital, elle range certes la blouse blanche mais ce n'est pas pour se reposer. Lorsqu'elle rentre à la maison, c'est pour continuer un autre combat qui n'est pas le moindre : l'humanitaire. Entre la famille et les amis, cette mère de deux enfants, consacre une grande partie de sa vie aux actions caritatives. Avec des amis, elle a crée en 2010 l'association Humanicom " pour venir en aide aux enfants démunis après le constat que les enfants continuaient à mourir de maladies pourtant curables ", explique cette ancienne directrice de la santé familiale. Déterminée, elle prend contact avec des associations étrangères notamment en France pour évacuer ces enfants. " On est toujours satisfait et soulagé de pouvoir traiter et sauver des vies. On a pu sauver des milliers d'enfants malgré nos maigres moyens. C'est très satisfaisant dans un pays ou les maladies tropicales sont très fréquentes avec une incidence beaucoup plus élevée chez les enfants de moins de 5 ans" se confie celle qui est aussi la représentante de l'association Espoir pour un Enfant de Montpellier.
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Mais avant d'être dans l'humanitaire, Nadjwa Abbas, c'est d'abord le médecin pédiatre. A l'hôpital El Maarouf de Moroni, son nom est marqué en lettres d'or dans le département de la pédiatrie. En tant que chef de service et ensuite chef de département, Dr Nadjwa a donné toute son énergie pour que la Pédiatrie soit un service digne de ce nom. Mais, que ce soit dans l'humanitaire ou à l'hôpital, cette femme qui a obtenu son doctorat à la prestigieuse Université Cheikh Anta Diop de Dakar, déplore " le manque de moyens diagnostiques et thérapeutiques. S'ajoute l'absence de collaboration au sein du secteur de la santé et les actions humanitaires".
Cette fille de médecin, feu Dr Abbas, vise encore plus haut pour soutenir les enfants. "Ma priorité maintenant, c'est l'éducation", assène cette femme qui a fait sa spécialisation en pédiatrie à Bruxelles et à Angers. Elle appelle aussi les femmes comoriennes à "s'unir pour construire l'avenir des enfants, notre avenir". Surtout que d'après elle, "des inégalités existent encore aux Comores, indirectement. Et cela se ressent beaucoup plus dans les villages du fait sans doute, du poids de la tradition du pays". Et elle prend cette occasion pour remercier les autres membres de Humanicom comme Mme Sirine Nakib, Mme Sitti hadidja Charif, Mr Ali Mzé, Mme Amena Hassan, Mme Nadjma Charif...
Salwa Mag